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La presse arabophone du 25 février 2022
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Retraites : une réforme « inévitable » en vue | Sécheresse : restrictions sur les surfaces de culture de pastèque et d’avocat | Floraison du marché des câbles électriques frauduleux | Des « banques noires » devant la justice | Les prix de la volaille (eux aussi) à la hausse | Les transporteurs en grève le 7 mars
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Al Akhbar : Retraites : une réforme « inévitable » en vue. Le ministère de l’Economie et des Finances a admis que la précédente réforme des systèmes de retraites au Maroc fut « un échec », informe le journal. Lors d’une journée d’étude tenue en présence de la ministre de l’Economie Nadia Fettah Alaoui, cette dernière a annoncé que le régime des pensions civiles épuisera ses réserves, de 70 MMDH, à l’horizon 2028. Pour honorer ses engagements, la Caisse Marocaine des Retraites (CMR) a besoin de 14 MMDH supplémentaires par an. Le taux de cotisation actuel (28%) et l’âge légal de départ en retraite (63 ans) ne suffisent plus à combler ce gap…
Bayane Al Yaoum : Sécheresse : restrictions sur les surfaces de culture de pastèque et d’avocat. Selon des experts agricoles contactés par le journal, la faiblesse des précipitations influera inéluctablement sur le rendement des surfaces emblavées. Devant ce fait, plusieurs régions du pays ont commencé à imposer des restrictions aux cultures hydrovores. À Chichaoua, la surface cultivable en pastèque a été limitée à 5 hectares par puits. La culture de l’avocat est aussi dans la ligne de mire des autorités. «Il est temps d’encadrer ces types de cultures, voire les interdire dans les zones souffrant de la raréfaction des ressources hydriques», estime le journal.
Assabah : Floraison du marché des câbles électriques frauduleux. Le quotidien révèle l’existence d’un « marché noir » de la vente de câbles électriques frauduleux. Ce marché générerait des gains de 1,6 milliards de dirhams à ses acteurs. Dans le détail, la hausse du prix du cuivre dans les marchés internationaux (plus de 10.000 dollars la tonne) pousse des entreprises à altérer la composition des câbles électriques, en diminuant le poids et la qualité de ce matériau. Le journal appelle les autorités à agir car les câbles frauduleux supportent difficilement l’intensité du courant électrique et sont ainsi «une véritable menace pour des millions de marocains».
Al Ahdath Al Maghribia : Des « banques noires » devant la justice. La justice a mis la main sur un réseau de «banques noires», un groupe d’usuriers notoires. Ces individus ne se contentaient pas de prêter des sommes à des taux très élevés (250% !) à des agriculteurs des régions d’Agadir et de Taroudant, exploitant la crise due à la sécheresse, mais ils les arnaquaient également. Une fois que le prêt était honoré, ils ne restituaient pas les chèques en blancs qui leur étaient confiés par leurs victimes en guise de garantie. Ils préféraient plutôt remplir ces chèques avec des montants faramineux (2 MDH dans certains cas) et les déposer en banque, puis saisir la justice en se présentant comme des victimes de chèques en bois pour extirper encore plus de ces emprunteurs.
Al Massae : Les prix de la volaille (eux aussi) à la hausse. Les viandes blanches viennent renchérir l’effectif des produits alimentaires dont les prix se sont enflammés. A la source, le poulet coûte désormais 15 DH par kilo au lieu de 12 DH. Ceci suscite un grand point d’interrogation, surtout que les prix de la volaille sont généralement au plus bas durant la saison hivernale. L’Association Nationale des Producteurs des Viandes de Volailles (APV) explique cette hausse par la faiblesse de l’offre, qui a baissé de 50% dans certaines régions comme le Gharb, Soualem et Settat.
Assahra Al Maghribia : Les transporteurs en grève le 7 mars. Les professionnels du transport routier, tous corps de métiers confondus (taxis, autocars, camions de transport de marchandise, véhicules de dépannage, etc.), ont décidé d’entamer une grève de trois jours à partir du 7 mars prochain. La décision à été prise à l’issue d’une réunion tenue hier à laquelle ont pris part une kyrielles de bureaux syndicaux. De nombreux transporteurs auraient déclaré faillite à cause des déséquilibres imposés à leurs finances par la hausse fulgurante des prix des carburants.