La presse arabophone du 24 février 2022
Al Ahdath Al Maghribia : Le gouvernement devant une «équation complexe». Une conjoncture économique difficile et des prix embrasés, un lourd héritage à gérer et de grandes attentes des citoyens à honorer : le gouvernement fait face à une équation complexe, estime le journal. La réunion mensuelle de la présidence de la coalition gouvernementale, tenue le 22 février, a été l’occasion pour ses composantes d’expliquer les tenants et aboutissants de la conjoncture économique. Akhannouch (RNI), Baraka (PI) et Ouahbi (PAM) ont aussi indiqué que l’exécutif continuera à soutenir le pouvoir d’achat et assistera les corps professionnels touchés par la flambée des prix des hydrocarbures.
Al Akhbar : Santé : Aït Taleb et Lekjaâ réussissent à désamorcer les tensions. Les premiers rounds de dialogue social dans le secteur de la Santé ont abouti à un certain apaisement des tensions dans le secteur. Réunissant le ministre de tutelle Khalid Aït Taleb et celui en charge du Budget, Fouzi Lekjaâ, d’une part, et les syndicats du secteur de l’autre, ces rounds se sont conclus sur un accord collectif dont la signature est prévue aujourd’hui jeudi. Des avancées ont été réalisées sur les dossiers de la grille des tarifs de référence pour les médecins et les pharmaciens et de la promotion des infirmiers et techniciens de santé dans certains échelons.
Assabah : L’héritage artistique de Chaïbia Talal en danger. Les œuvres de la légende marocaine des arts plastiques, Chaïbia Talal, ont été la cible de plusieurs tentatives de contrefaçon. Après le décès de cette icône de « l’art naïf » en 2004, son legs culturel a été confié à son fils unique, Hossein. Le décès de ce dernier, le 19 février, a levé le voile sur la disparition de plusieurs toiles de Chaïbia de la villa du défunt. Cet héritage retient l’attention des critiques internationaux et des plus grands collectionneurs, d’où l’importance de le protéger avant qu’il ne tombe entre les mains de trafiquants d’objets d’art, avertit le journal.
Al Massae : Football : les transferts d’ici et d’ailleurs. La Juventus de Turin vient d’annoncer la fin de l’enquête conduite par le procureur fédéral italien autour de certains transferts, une enquête qui a porté sur 10 autres clubs italiens. Pourquoi la justice marocaine ne s’inspirerait-elle pas de cette action ? C’est la question que se pose le quotidien. Les transferts de joueurs sont ce qu’il y a de plus « opaque » dans le football national. Les vrais montants dépensés pour les contrats, les primes de signatures et les salaires ne sont connus que par les présidents des clubs et leur entourage proche, ce qui laisse la voie grande ouverte pour la corruption et les crises budgétaires.
Bayane Al Yaoum : Covid et mesures restrictives : le PPS appelle au respect de la Constitution. Le Parti du Progrès et du Socialisme rejoint les rangs de ceux qui réclament l’allègement des mesures restrictives contre le Covid-19 et «le retour à la vie normale». Selon la publication partisane, le président du groupe parlementaire du PPS à la première Chambre, Rachid Hammouni, a appelé l’exécutif à «interagir favorablement avec l’état actuel de la situation épidémiologique, dont tous les indicateurs sont au vert». Il a aussi insisté sur le respect des dispositions de la Constitution qui interdisent de restreindre la liberté de circulation des personnes et leur droit à accéder aux espaces publics.
Assahra Al Maghribia : La zone industrielle Ahl Loughlam prête en fin d’année. Le taux d’avancement des travaux de la zone industrielle Ahl Loughlam à Sidi Bernoussi (Casablanca) est de 40%. Le président du Conseil de la région de Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, y a effectué une visite de terrain lundi dernier. Selon lui, le début de l’exploitation de cette zone de 10 hectares se fera vers la fin de l’année en cours. Elle sera aménagée pour accueillir 100 unités industrielles, ce qui aboutira à la création de 5000 emplois directs.