Temps de lecture : 5 minutes
La presse arabophone du 16 février 2022
Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
L’eau « au compte-gouttes » dans les robinets | La FRMF «refrène les ardeurs de Halilhodžić» | Les universités ukrainiennes refusent l’enseignement à distance | L’Enseignement de l’Amazighe n’est pas pour demain | Hausse des tarifs du transport : les professionnels se rétractent | Un système informatique de veille et d’intelligence juridique
Temps de lecture : 5 minutes
Assabah : L’eau « au compte-gouttes » dans les robinets. Le journal apprend que des réunions s’enchaînent sous l’égide du ministère de l’Intérieur pour le suivi des répercussions du retard des pluies et l’étude des scénarios possibles de lutte contre la raréfaction de l’eau potable. Il s’agit aussi d’élaborer un plan pour réguler l’usage «excessif» des ressources hydriques. Une source évoque la possibilité de recourir à la limitation de l’approvisionnement des ménages par la fixation de marges horaires quotidiennes. Cette solution est d’actualité au vu des rapports présageant la faiblesse des précipitations durant les 14 prochains jours (3mm seulement).
Al Ahdath Al Maghribia : La FRMF «refrène les ardeurs de Halilhodžić». Ceux qui estimaient que les effets de la dernière sortie médiatique du sélectionneur national allaient s’estomper rapidement se trompent. La Fédération royale marocaine de football a très mal pris l’annonce de la retraite internationale de Ziyech, mais elle ne lui en veut pas particulièrement. C’est à Vahid que la FRMF a demandé d’arrêter le verbiage et de se concentrer à 100% sur la double confrontation Maroc-RDC, assure une source au journal. Le président de la FRMF, Fouzi Lekjaâ, veille personnellement sur tous les préparatifs des Lions de l’Atlas pour les barrages du Mondial, et il ne veut plus d’ondes négatives dans l’effectif…
Bayane Al Yaoum : Les universités ukrainiennes refusent l’enseignement à distance. S’ils viennent à quitter le territoire ukrainien, les étudiants marocains (et étrangers) seront exclus par leurs universités. Des sources indiquent au journal que ces dernières refusent même d’adopter les cours à distance, malgré les appels des différentes ambassades à leurs ressortissants de quitter l’Ukraine de crainte que la Russie ne passe à l’acte. La plupart des étudiants sont inscrits dans des facultés de médecine et de pharmacie qui relèvent du ministère de la Santé local, seule entité apte de ce fait à imposer l’enseignement distanciel. Des milliers d’étudiants marocains se sont ainsi résolus à rester malgré la menace de guerre.
Al Akhbar : L’Enseignement de l’Amazigh n’est pas pour demain. Selon les sources du journal, le ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa, «se creuse toujours la tête» pour trouver comment mettre en œuvre la généralisation de l’enseignement de la langue amazighe. Ce chantier nécessite de s’attacher les services de quelque 17.000 professeurs dans l’enseignement primaire, alors que le ministère se contente d’en recruter 300 par an en moyenne. À ce rythme, l’objectif souhaité sera atteint dans 50 ans, s’étonne le journal, pointant du doigt «l’improvisation régnante» dans la gestion de ce dossier.
Al Massae : Hausse des tarifs du transport : les professionnels se rétractent. Après avoir invité, dans la soirée du lundi, ses membres à relever de 20% leurs tarifs à cause de la flambée des prix des carburants, l’Association marocaine de transport et de la logistique (AMTL) est revenue mardi sur sa décision. L’AMTL explique sa rétraction par des discussions avec le gouvernement afin de trouver des solutions optimales aux problèmes rencontrés par les professionnels du secteur.
Assahra Al Maghribia : Un système informatique de veille et d’intelligence juridique. Le gouvernement se penche sur l’élaboration d’un système informatique dont le rôle sera de «fournir l’information juridique correcte et qui permette son traitement, son exploitation et son partage de manière rapide». Ce système de veille et d’intelligence juridique permettra au capital humain des différentes administrations d’être à jour et de se tenir informé des dernières nouveautés juridiques. Une commission a été créée au sein du Secrétariat général du gouvernement pour l’énumération des textes législatifs et réglementaires en vigueur, et mettre au point un calendrier pour leur actualisation.