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La presse arabophone du 14 février 2022

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Les moqaddems et chioukhs déclarent leurs biens | La hausse des prix pousse les marocains à investir les rues | Retard des pluies : l’opposition invite l’exécutif à des réunions urgentes | La troisième dose perturbe les voyageurs | Quel sort pour les étudiants du système Bachelor ? | Forages de puits : le PPS requiert « la prison » pour les contrevenants

Assabah : Les moqaddems et chioukhs déclarent leurs biens. Cheville ouvrière de l’administration territoriale, mais en bas de son échelle, les moqaddems et chioukhs sont souvent tentés de basculer vers le côté obscur de leur métier. Certains se sont rapidement enrichis. Ils sont devenus propriétaires terriens ou promoteurs immobiliers grâce à leur rôle dans la floraison des bidonvilles et des constructions sans autorisation, sur lesquelles ils peuvent choisir de fermer l’œil moyennant de juteuses contreparties. Ces auxiliaires d’autorité sont désormais dans l’obligation de déclarer leurs biens. Le ministère de l’Intérieur leur a distribué des formulaires de déclaration.



 



Al Massae : La hausse des prix pousse les marocains à investir les rues. Ce n’était qu’une question de temps avant que les marocains n’investissent les rues pour manifester contre la flambée des prix de plusieurs produits de première nécessité. La Confédération démocratique du travail (CDT) a pris les devants et a convié ses bureaux locaux à la mobilisation générale pour organiser, dimanche 13 février, des sit-in partout dans le royaume. La CDT, mais aussi plusieurs syndicats, associations de protection du consommateur et partis politiques exigent depuis plusieurs semaines l’intervention rapide du gouvernement pour plafonner les prix des produits essentiels.



 




Bayane Al Yaoum : Retard des pluies : l’opposition invite l’exécutif à des réunions urgentes. Pour un pays où l’agriculture est le premier contributeur au PIB, le retard des pluies s’annonce menaçant. Au vu des lourdes pertes que cela peut engendrer, les groupes et groupements parlementaires de l’opposition ont envoyé des lettres aux présidents de différentes commissions (Finances, Infrastructures, Intérieur, Secteurs productifs) pour tenir une série de réunions en urgence sur cette problématique. L’opposition a requis dans ses missives la présence des ministres de l’Économie, de l’Équipement et de l’eau, de l’Intérieur ou encore de l’Agriculture pour discuter d’un programme d’urgence qui minimise les impacts de la sécheresse.



 



Al Ahdath Al Maghribia : La troisième dose perturbe les voyageurs. Certaines personnes et administrations entretiennent toujours une ambiguïté autour de la durée nécessaire pour que le pass vaccinal soit considéré comme effectif. Un pass n’est considéré valide que 14 jours après la prise de la 2e dose, indiquent des sources du ministère de la Santé au journal. Cependant, aucun délai d’attente n’est exigé après la prise de la 3e dose. Le débat a été relancé après que certains voyageurs aient déclaré qu’on leur avait interdit l’accès à certains aéroports en dépit d’avoir reçu la 3e dose, le personnel de l’infrastructure leur ayant signifié que 14 jours devaient s’écouler après l’injection pour qu’ils puissent voyager…



 




Al Akhbar : Quel sort pour les étudiants du système Bachelor ? Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, avait décidé de mettre fin au système «Bachelor». Le sort de quelque 20.000 étudiants inscrits dans les cycles de ce système dans 7 universités (Rabat, Agadir, Fès, Meknès, Oujda, Tétouan et El Jadida) demeure inconnu. Transférer ces étudiants vers le système LMD (système normal en vigueur) peut créer «une grande confusion» selon le journal, «l’architecture pédagogique des deux systèmes étant complétement différente».



 



Assahra Al Maghribia : Forages de puits : le PPS requiert « la prison » pour les contrevenants. Pour éviter un nouveau drame similaire à celui de Rayan, le groupe parlementaire du PPS a soumis une proposition pour amender la loi 15.38 relative à l’eau. Le texte invite à imposer des sanctions privatives de liberté (d’un à six mois) et des amendes (de 5.000 DH à 15.000 DH) en cas de forage réalisé sans respect des mesures dictées par la réglementation en vigueur. Les puits ne sont pas la seule infrastructure concernée, mais aussi toute forme d’ouvrage souterrain.


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