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La presse arabophone (hebdos) du 12 février 2022

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FFD : Chabat ne sera pas secrétaire général | Défions Vahid par référendum | Les signes d’une médiation américaine en cours entre le Maroc et l’Algérie | L’Opposition causera-t-elle un remaniement ministériel ? | Les confidences de Charafat Afilal | Qu’est-ce que le Maroc a préparé pour «la pire année agricole en 30 ans»?

Al Michaal : FFD : Chabat ne sera pas secrétaire général. L’actuel secrétaire général du Front des Forces Démocratiques (FFD), Mustapha Benali, confirme que la nouvelle star de son parti, Hamid Chabat, ne lui succédera pas lors du prochain Congrès national prévu en mars. S’il ne tarit pas d’éloges sur Chabat, «valeur ajoutée pour le parti et une précieuse compétence politique et syndicale», Benali rappelle pourtant que l’ex-mastodonte du PI n’a rejoint le FFD que récemment, et que le parti compte beaucoup de militants aguerris, dont certains sont actifs depuis la création de la formation politique il y a 25 ans.



 



Al Mountakhab : Défions Vahid par référendum ! Le refus du sélectionneur national d’entendre parler de Ziyech a poussé ce dernier à raccrocher le maillot international. C’était la goutte qui a fait déborder le vase empli de patience d’Al Mountakhab. L’hebdomadaire a changé de discours envers Vahid Halilhodžić. Plus que d’exiger son départ rapide, ses lacunes ont été mises à nues à travers deux billets. Face au « déni » de Vahid, qui s’est dit prêt à partir si on le lui demande, l’hebdo ironise en appelant à organiser «un référendum pour voir ça» et en pronostiquant que le bosniaque ne collectera même pas 3% de voix favorables de la part du public sportif marocain.



 




Al Ousboue Assahafi : Les signes d’une médiation américaine en cours entre le Maroc et l’Algérie. Ces derniers jours ont connu des escarmouches entre le Maroc et l’Algérie en marge du 35e sommet de l’Union Africaine, et les déclarations des ministres des affaires étrangères des deux pays augurent «un duel diplomatique» au sein de la Ligue des États-Arabes. Selon l’hebdomadaire, cette tension ne saurait durer longtemps, les États-Unis s’intéressant désormais au rapprochement des points de vue entre voisins. Le pays de l’oncle Sam, occupé par le sort de l’Ukraine, craint que la Russie, qui cherche à renforcer son poids en Afrique, ne s’impose en tant qu’acteur influent dans la crise maroco-algérienne.



 



Al Ousboue Assahafi : L’Opposition causera-t-elle un remaniement ministériel ? Pour ce qui est d’épier les moindres faux pas de l’exécutif, les partis de l’opposition agissent désormais à l’unisson. Des rivaux historiques comme l’USFP et le PJD ont mis de côté leur divergences et n’ont qu’une cible dans le viseur pour les prochains mois : le gouvernement Akhannouch. Les critiques sont ciblées et d’une rare véhémence : l’absence du chef du gouvernement aux séances de questions autour de la politique générale n’est plus occultée. Sont aussi évoqués la faiblesse de la production législative, l’exclusion des contributions de l’opposition, la faible interaction ministérielle, la hausse des prix, le retrait des projets de lois et le dysfonctionnement des commissions parlementaires. Ça tire désormais à boulets rouges.



 




Al Ayam : Les confidences de Charafat Afilal. Le nom de Charafat Afilal a brillé dans le ciel de la politique marocaine à l’époque du gouvernement Benkirane. Très dynamique, elle a pourtant fait les frais de quelques bavures verbales lors de son 2e mandat en tant que ministre déléguée chargée de l’eau. Elle se confie à l’hebdomadaire autour de son « remerciement », qu’elle a appris «à travers la presse et le communiqué du Conseil ministériel». D’ailleurs, sa nomination lui a été apprise la veille même de la cérémonie d’investiture en octobre 2013. Des révélations qui en disent long sur les rouages des nominations à de hautes fonctions et des conditions de travail des ministres.



 



Al Watane Al Ane : Qu’est-ce que le Maroc a préparé pour «la pire année agricole en 30 ans»? L’hebdomadaire consacre un dossier à la pénurie chronique de ressources hydriques dont souffre le royaume, chiffres à la clé. Les pluies tardant à se manifester, la nouvelle station de dessalement d’eau de mer à Chtouka Aït Baha pourrait constituer «un début de solution». Le journal prête la parole à des acteurs de l’environnement, de l’agriculture et des experts en politiques d’irrigation, lesquels préconisent une révision de la politique agricole pour l’axer primordialement sur la valorisation des ressources en eau.


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