La presse arabophone du 9 février 2022
Assabah : Des « surprises » dans le dossier «sexe contre bonnes notes». Le tribunal de première instance de Settat a décidé de tenir à huis clos sa séance du lundi 6 février, programmée dans le cadre de l’affaire «sexe contre bonnes notes» qui a secoué l’Université Hassan 1er. Au cours de cette séance qui a duré 15 heures, des étudiantes citées dans le dossier ont nié avoir été victimes d’harcèlement, d’agression sexuelle ou de chantage, assure le journal. Certaines ont admis avoir entretenu des relations avec un ou deux professeurs, mais pour d’autres raisons que d’obtenir de bonnes notes… Les 4 professeurs poursuivis ont été écoutés lors de la même séance et ont nié les accusations en bloc.
Al Ahdath Al Maghribia : Casablanca, une ville pauvre ! «Imaginez qu’une ville possédant près de 14.000 biens fonciers, répartis entre terrains, villas, immeubles, centres commerciaux et autres, ne génère que 400 millions de centimes (4 MDH) de rentrées annuelles, alors qu’elle devrait en tirer 8 milliards (80 MDH) !», s’étonne le journal. La gestion des biens de la Commune de Casablanca est un désastre (locations et cessions contre des miettes), et le conseil actuel en est conscient depuis sa prise de fonction. Selon le journal, 3 MDH seront consacrés à la poursuite de l’opération de recensement des biens possédés par la Commune, et 9 MDH à la régularisation de la situation juridique des biens.
Assahra Al Maghribia : Rencontre entre Akhannouch et les SG des centrales syndicales. À l’heure où les secrétaires généraux des syndicats les plus représentatifs attendaient la fixation d’une date, courant février, pour la reprise du dialogue social, ils ont reçu l’invitation du Chef du gouvernement pour se réunir mercredi 9 février sur la situation épidémiologique. Des sources syndicales confirment au journal leur volonté de saisir cette opportunité pour interroger le chef de l’exécutif sur les raisons du retard de la tenue de nouveaux rounds du dialogue social, considérant ce dernier comme «une entrée principale pour la résolution de tous les problèmes liés à la pandémie».
Bayane Al Yaoum : Laâyoune : Hassan Derham poursuivi par la justice. Grande figure politique des provinces du Sud, Hassan Derham se trouve dans le viseur de la justice. Le juge d’instruction en charge des crimes financiers à la Cour d’appel de Marrakech a décidé de poursuivre cet ancien président du conseil municipal de Laâyoune-El Marsa, ses 1er et 4e vice-présidents et d’autres élus et responsables de la commune pour «détournement de fonds publics, faux et usages de faux». Des manipulations « graves » ont été constatées dans des factures et des carnets de commandes. Par exemple, 1,5 MDH avait disparu des caisses de la commune sans justificatif.
Al Massae : Taroudant : après l’affaire des « chaussettes », le directeur provincial de la Culture remercié. Le ministère de la Culture vient d’annoncer que le poste de directeur provincial de la Culture à Taroudant est vacant, et que les candidatures sont ouvertes pour le briguer. Le directeur précédent avait lui-même demandé à être relevé de ses fonctions. Sa requête a été acceptée. Il vivait mal les répercussions de la large diffusion, en décembre, d’une vidéo le montrant avec le ministre de la Justice (et maire de Taroudant) Abdellatif Ouahbi. «En tant que ministre d’un secteur aussi sensible, je connais même la couleur de tes chaussettes», avait lancé ce dernier au responsable qui se serait senti ridiculisé par ces propos.
Al Akhbar : Le gouvernement « exécute » le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts. Le gouvernement a décidé de dissoudre le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la désertification. L’Agence nationale des eaux et forêts, dont le décret portant création a été approuvé par le Parlement et l’exécutif, héritera des prérogatives du Haut-Commissariat. En attendant le début effectif de la mission de l’Agence, la gestion par intérim des affaires de ce secteur a été confié au ministre de l’Agriculture, Mohammed Sadiki.