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La presse arabophone du 8 février 2022

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Le Maroc fait ses adieux à Rayan | Pass vaccinal : le syndicat des fonctionnaires ne cède pas d’un iota | Réouverture de l’espace aérien : quid des frontières maritimes ? | Les élus casablancais en « garde à vue » ! | Petite guerre pour la présidence de l’Université Hassan II | Une leçon sénégalaise

Al Ahdath Al Maghribia : Le Maroc fait ses adieux à Rayan. Les funérailles du petit Rayan, 5 ans, décédé dans un puits où il était coincé à 32m de profondeur malgré une mobilisation sans précédent pour essayer de l’en sortir vivant, se sont déroulées lundi dans son douar natal. Des travaux de terrassement ont été opérés dans le périmètre du cimetière où il a été enterré, et ce pour accueillir les centaines de personnes venues faire son deuil. La cérémonie s’est déroulée dans une atmosphère solennelle. De nombreux responsables et élus locaux ont aussi tenu à être présents.



 



Bayane Al Yaoum : Pass vaccinal : le syndicat des fonctionnaires ne cède pas d’un iota. L’union syndicale des fonctionnaires du secteur public vient de lancer un avertissement sérieux à l’exécutif. Ce syndicat affilié à l’UMT estime que la dernière circulaire du ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, interdisant les fonctionnaires non-vaccinés d’accéder aux administrations, aboutira inéluctablement à des expulsions de la fonction publique. Cette décision n’a aucun fondement juridique, l’adhésion à la campagne de vaccination étant optionnelle, le syndicat refuse qu’on considère les non vaccinés comme un «danger pour la sécurité sanitaire». Un bras de fer tendu en perspective ?



 




Assahra Al Maghribia : Réouverture de l’espace aérien : quid des frontières maritimes ? Alors que le Royaume a rouvert ses frontières aériennes, celles maritimes resteront fermées jusqu’à nouvel ordre. Un responsable du ministère du Transport et de la Logistique confirme au journal qu’aucune date n’a été envisagée pour une possible reprise du transport maritime des passagers. Cependant, les préparatifs vont bon train pour «fournir les conditions nécessaires à cette reprise», indique la même source.



 



Assabah : Les élus casablancais en « garde à vue » ! À partir de mars prochain, les actions des responsables (fonctionnaires et élus) de la commune urbaine de Casablanca seront passées au peigne fin. La commune s’est dotée d’un mécanisme d’audit interne indépendant, dont les membres ont des prérogatives élargies et ne réponde qu’à deux personnes : le maire et le directeur général des services. Les fonctionnaires et élus devront régulièrement soumettre leurs différents documents, données et bilans des opérations financières aux auditeurs. Selon le journal, c’est une véritable « police d’audit » qui déterminera si les dépenses sont raisonnables et justifiées ou non.



 




Al Akhbar : Petite guerre pour la présidence de l’Université Hassan II. Ce ne sont pas moins de 100 candidatures que le ministère de l’Enseignement supérieur a reçu pour le poste de président de l’Université Hassan II de Casablanca. Le poste est vacant depuis que sa précédente occupante, Awatif Hayar, a rejoint l’Exécutif en tant que ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, est devant «un véritable défi pour garantir l’égalité des chances entre candidats», estime le journal, au vu des calibres qui ont postulé pour ce poste (doyen de la faculté de médecine de Casablanca, doyen de la faculté des sciences juridiques de Ain Sebaa, directeur de l’ENCG Casablanca, etc.).



 



Al Massae : Une leçon sénégalaise. Sadio Mané a décidément marqué cette édition de la CAN. Il n’a pas seulement mené le Sénégal à porter la Coupe pour la première fois de son histoire, mais a montré ce qu’un joueur modèle se doit d’être. L’attaquant de Liverpool a financé le déplacement de dizaines de supporters sénégalais au Cameroun pour assister à la demi-finale et à la finale. Le monde a besoin de ce genre de sportifs capables d’impacter leur environnement par de simples gestes de générosité au lieu de se concentrer sur l’accumulation des richesses, estime le journal.


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