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La presse arabophone du 7 février 2022

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Les marocains font le deuil de Rayan | Essaouira : polémique autour d’un projet immobilier autorisé sur un cimentière | Dialogue social : la CDT n’attend même plus la tenue du 2e round pour protester | La Chambre des représentants défend son bilan | Foncier urbain : enquête sur des exonérations fiscales suspectes | Le tourisme interne, seul « sauveur » pour les opérateurs

Al Massae : Les marocains font le deuil de Rayan. À l’image de tous les supports de presse arabophone parus aujourd’hui, Al Massae s’intéresse au sentiment de tristesse profonde qui a envahi les marocains lorsqu’ils ont appris la nouvelle du décès du jeune Rayan, coincé dans un puits à 32m de profondeur depuis le 1er février. Le quotidien revient sur les étapes phares des opérations de secours, ses hauts et ses bas, l’attente interminable, jusqu’à la soirée du 5 février où le corps du petit a été extrait. On le croyait toujours vivant, mais la joie a laissé place à la douleur chez tout un peuple au bout de quelques minutes seulement…



 



Al Akhbar : Essaouira : polémique autour d’un projet immobilier autorisé sur un cimentière. Les travaux initiés par un promoteur immobilier dans la zone de Sidi Magdoul à Essaouira sont au centre d’une grande polémique. Le chantier est conduit sur le lieu d’un cimetière musulman, et l’action des pelleteuses a conduit à l’exhumation de nombreuses dépouilles et ossements. Il est vrai que la loi autorise l’exploitation des cimetières fermés depuis plus de 40 ans (ce qui est le cas ici), mais la population locale et la société civile dénoncent les travaux d’excavation «inhumains et qui ne respectent pas la sacralité des morts».



 




Assahra Al Maghribia : Dialogue social : la CDT n’attend même plus la tenue du 2e round pour protester. Le deuxième round du dialogue social est prévu courant février, mais des syndicats s’impatientent. La Confédération démocratique du travail (CDT) a envoyé sa 2e correspondance au Chef du gouvernement, une lettre où elle loue les mérites du dialogue social et avertit des conséquences de de la négligence des doléances du prolétariat. D’ailleurs, la CDT n’attend même pas la tenue de ce round pour juger de son efficacité. Elle annonce la tenue d’une journée de protestation dimanche 13 février, et ce, contre «les restrictions imposées à l’activité syndicale».



 



Al Ahdath Al Maghribia : La Chambre des représentants défend son bilan. Les députés de la nation ont fait l’objet récemment de critiques pour leur «faible production», la première session de la 11e législature s’étant conclue avec l’approbation de 17 textes de loi seulement. La présidence de la Chambre des représentants estime pour sa part que ce bilan est « respectable ». Elle a établi une comparaison entre la session clôturée et les premières sessions des mandats des gouvernements El Otmani (un seul texte approuvé) et Benkirane (21 textes).



 




Assabah : Foncier urbain : enquête sur des exonérations fiscales suspectes. Information connue, le foncier urbain, même non-bâti, est imposable. Sauf que de nombreux propriétaires, sous la bénédiction des élus locaux, livrent au fisc des attestations « prouvant » que leurs terres se situent en dehors du périmètre urbain, et ce pour être exonérés de cette taxe. À la demande de présidents actuels de conseils communaux, qui accusent leurs prédécesseurs d’avoir privé l’État de rentrées importantes, les inspecteurs du ministère de l’Intérieur ont instruit une enquête pour déterminer les responsabilités.



 



Bayane Al Yaoum : Le tourisme interne, seul « sauveur » pour les opérateurs. Dans un entretien accordé au journal, le président du forum méditerranéen du tourisme, Abdelmalek Boughaba, admet que le tourisme interne a porté sur ses épaules le poids de « maintenir en vie » l’activité touristique, mais que cela ne saurait durer plus longtemps. «Le tourisme interne ne va pas rembourser les pertes des opérateurs et ne remplacera jamais le tourisme international», dit-il, mais il faut le considérer «avec beaucoup de sérieux» comme une source pérenne de rentrées et ne pas le négliger comme lors de l’ère pré-covid.


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