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La presse arabophone du 4 février 2022
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Chefchaouen : efforts soutenus pour extirper le petit Rayane du puits | Salaire contre vaccination, bientôt la décision ? | Ouzzine dans de beaux draps pour avoir fait l’éloge du régime algérien | Des responsables agricoles au cœur d’un scandale pour des «fèves périmées» | Vahid assume ses responsabilités | Les routiers s’insurgent contre la flambée des prix des hydrocarbures
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Al Massae : Chefchaouen : efforts soutenus pour extirper le petit Rayane du puits. Jeudi 3 février, les marocains avaient toujours les yeux rivés sur l’opération de sauvetage du petit Rayane (5 ans), tombé dans un puits étroit de 32 mètres de profondeur dans les environs de Chefchaouen. À l’heure où le journal mettait sous presse, les opérations de forage avaient atteint un stade avancé, à 19 mètres de profondeur (25 dans la nuit du jeudi, ndlr). Ces efforts se poursuivent depuis mercredi matin avec la mobilisation de dizaines d’éléments de la Protection civile, des forces auxiliaires, de la gendarmerie et des autorités locales. Un hélicoptère a atterri à proximité du village pour transporter l’enfant dès son extraction.
Al Ahdath Al Maghribia : Salaire contre vaccination, bientôt la décision ? Selon le journal, le gouvernement devrait publier, au cours de la semaine prochaine, un décret imposant le pass vaccinal et l’inoculation de la 3e dose du vaccin anti-covid aux fonctionnaires de toutes les administrations publiques. L’exécutif fait ainsi le choix de la « sévérité » envers le personnel réticent. Les sanctions incluent l’interdiction d’accès au lieu de travail et des prélèvements sur salaire pour chaque jour d’absence. On parle même « d’abandon de poste », ce qui ouvrirait la voie vers des licenciements…
Al Akhbar : Ouzzine dans de beaux draps pour avoir fait l’éloge du régime algérien. Il fait décidément l’actualité, mais pas de la manière qu’il aurait souhaité. Le vice-président de la Chambre des représentants, Mohamed Ouzzine, se serait attiré les foudres de personnalités hauts placées de l’État. Ces dernières seraient en colère contre «l’opération de blanchiment politique du régime algérien» tentée par le député du Mouvement Populaire lors de la dernière séance des questions orales adressées au Chef du gouvernement. Ouzzine n’a pas tari d’éloges sur les occupants du Palais Mouradia à l’heure où le Parlement algérien enchaîne les critiques envers les symboles de l’État, à leur tête le roi Mohammed VI.
Assabah : Des responsables agricoles au cœur d’un scandale pour des «fèves périmées». Un ex-directeur d’un centre régional relevant de la Société nationale de commercialisation des semences (SONACOS), et trois de ses assistants, comparaîtront lundi prochain devant la chambre des crimes financiers de la Cour d’appel de Rabat. Plusieurs grands agriculteurs de la commune de Romani ont déposé plainte après que les semences de fèves, acquises auprès de la SONACOS (sans reçus ni logos sur les sacs), ont abouti à des résultats catastrophiques. Au final, il s’agirait d’une opération de contrebande, les accusés ayant remplacé la marchandise de la Société par une autre périmée.
Bayane Al Yaoum : Vahid assume ses responsabilités. Comme toute la presse sportive, le quotidien s’est intéressé au point de presse tenu jeudi par Vahid Halilhodžić, en se focalisant sur la défense faite par le sélectionneur national de ses protégés. Vahid assume ses choix tactiques et appelle à épargner les joueurs des critiques. Arguant que c’est sa première défaite en deux ans et demi, et qu’il a disputé la CAN sans « sniper » comme Salah ou Mané, il a dit qu’il partirait de son propre chef si le Maroc n’arrivait pas à se qualifier au Mondial 2022.
Assahra Al Maghribia : Les routiers s’insurgent contre la flambée des prix des hydrocarbures. L’Union syndicale du transport routier a réagit envers les hausses « incompréhensibles » des prix des hydrocarbures à la pompe, et ce dans « un intervalle très court ». Abdelaziz Daoudi, SG de l’Union syndicale, estime que la libéralisation des prix des hydrocarbures est un échec, et qu’il faut réinstaurer d’urgence le plafonnement. Si cette hausse se poursuit, ce sera au gouvernement de gérer sa répercussion sur les prix des produits de première nécessité, avertit le responsable.