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La presse arabophone du 2 février 2022

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Une fin de mercato mouvementée pour le Raja | Ouzzine tente Akhanouch, il «se brûle les ailes» | Ne pas attraper le Covid en deux ans… Est-ce possible ? | Des morts convoitent un bien foncier… | Affaire Thami Bennani : une nouvelle séance prévue le 23 février | Fès : l’affaire des « plans chinois » entre en phase d’appel

Al Massae : Une fin de mercato mouvementée pour le Raja. Le Raja de Casablanca a attendu les derniers jours du mercato hivernal pour faire une entrée «fracassante» sur le marché des transferts. Il s’est offert, dans les dernières heures du mercato, les services de deux joueurs du SCCM longtemps convoités par son rival, le Wydad. Il s’agit de Mohamed El Mourabit (milieu offensif) et Abdelmounaim Boutouil (défenseur). Le club a aussi signé l’arrière droit Abdessamad Badaoui (JSS), les gardiens Merbah Gaya et Marouane Fakhr (MCO), ou encore les internationaux congolais Kadima Kabangu et Beni Badibanga. Le Raja a également pu clore le dossier Benhalib en mettant fin au contrat du joueur.



 



Al Ahdath Al Maghribia : Ouzzine tente Akhanouch, il «se brûle les ailes». Mohamed Ouzzine (MP) use depuis quelques temps d’une agressivité verbale qui frôle les limites du « correct » envers ses collègues parlementaires. Lundi, il a cru bon de dépeindre le gouvernement en tant qu’entité «sans culture politique», et ce en présence du chef de l’exécutif. Akhannouch a pris son temps pour rappeler à Ouzzine ses débuts dans son propre cabinet ministériel ! «Je comptais aller loin dans ma réponse, mais je respecte votre parti», a-t-il calmement lancé au député MP, en le conviant à «éviter de perdre du temps dans les surenchères futiles» et à s’écarter du populisme car «tout le monde est grand pour ce genre de choses»…



 




Assahra Al Maghribia : Ne pas attraper le Covid en deux ans… Est-ce possible ? Alors que des personnes vaccinées ont quand même contracté le nouveau virus (à plusieurs reprises même), certains ont eu la chance de le voir passer son chemin. Est-il vraiment possible d’éviter le Covid qui circule depuis deux ans déjà ? Oui, répond Said Moutaouakil, membre du Comité scientifique pour la gestion de la pandémie. Certains ont une immunité efficace qui élimine tout virus du genre avant qu’il ne puisse agir, d’autres ont des anticorps naturels (GIA) dans les poches nasales qui neutralisent le virus, etc.



 



Assabah : Des morts convoitent un bien foncier… Un bien foncier de deux hectares à Settat est au cœur d’une affaire rocambolesque. En 2018, une personne s’est présentée comme héritier de ce bien et a saisi le tribunal de première instance de la ville pour obtenir sa part de l’héritage. Alors que la justice se penchait sur l’affaire, il a introduit d’autres noms dans le dossier comme héritiers. Le problème est que ces personnes, au nombre de 7, sont toutes mortes (et il voulait profiter de leurs part). Averti par la Cour, il a supprimé ces noms et les a remplacé par d’autres, de personnes décédées aussi !



 




Bayane Al Yaoum : Affaire Thami Bennani : une nouvelle séance prévue le 23 février. La Chambre criminelle de première instance près la Cour d’appel de Casablanca a reporté, du lundi 26 janvier au mercredi 23 février, sa prochaine séance sur l’affaire médiatisée de la disparition du jeune Thami Bennani. Ce dernier a été vu pour la dernière fois en 2007 avec trois de ses amis à bord d’une voiture. Les trois ont été arrêtés en 2019 et auraient avoué le décès de Thami après une séance collective de consommation de pilules d’ecstasy qui a mal tourné. Ils se seraient débarrassés du corps près de la plage Oued Merzeg (Dar Bouazza).



 



Al Akhbar : Fès : l’affaire des « plans chinois » entre en phase d’appel. La chambre des crimes financiers près la Cour d’appel de Fès tient ce mercredi la première séance dans le dossier des « plans chinois ». L’affaire a éclaté il y a 6 ans lorsque l’existence de plans architecturaux falsifiés a été découverte. Ces plans étaient délivrés du temps de Hamid Chabat à la tête de la mairie de Fès. 15 personnes sont poursuivies dans l’affaire, dont deux adjoints de Chabat au moment des faits et un ex-parlementaire, pour dilapidation de deniers publics, falsification de documents officiels et corruption.



 


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