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La presse arabophone du 1er février 2022
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L’élimination de la CAN va-t-elle avoir raison de Halilhodzic ? | Vaccination contre farine subventionnée dans le sud-est | Recherche scientifique : pourquoi autant d’intérêt pour les chauves-souris ? | Début du démantèlement du plus grand bidonville de Salé | Détails sur «le plan terroriste du Haouz» | Les difficultés de la lutte contre la traite des êtres humains
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Al Massae : L’élimination de la CAN va-t-elle avoir raison de Halilhodzic ? Vahid Halilhodžić est attendu dans le bureau de Fouzi Lekjaa. Le président de la FRMF prévoit de s’entretenir avec le sélectionneur national dès que ce dernier sera rentré du Cameroun, et ce autour de son sort à la tête des Lions de l’Atlas. Selon les sources du journal, la réunion sera consacrée au bilan de la participation marocaine à la CAN 2021, aux causes de l’élimination et aux choix tactiques pris lors des matchs contre le Gabon et l’Égypte. Les sources excluent cependant le limogeage de Halilhodžić à deux mois des barrages de la Coupe du Monde 2022.
Assabah : Vaccination contre farine subventionnée dans le sud-est. Dans plusieurs communes, les autorités locales seraient en train de mener « une guerre psychologique » contre les personnes réticentes à se faire inoculer le vaccin anti-covid. D’après « des sources crédibles », des milliers de citoyens des provinces de Zagoura et d’Errachidia se sont retrouvés contraints de compléter leur schéma vaccinal pour bénéficier de bons pour l’achat de farine subventionnée. Face aux tarifs imposés par les distributeurs, les plus démunis n’ont de choix que de frapper à la porte des autorités pour ces bons. L’accès au marché central de Zagoura est aussi conditionné par la détention d’un pass vaccinal valide.
Assahra Al Maghribia : Recherche scientifique : pourquoi autant d’intérêt pour les chauves-souris ? Un nouveau virus a été découvert en Afrique du Sud : NeoCov. De la famille des coronavirus, il se transmet chez les chauves-souris, mais aucune contamination humaine n’a été détectée pour l’instant. Le Pr. Kamal Marhoum El Filali, chef du service des maladies infectieuses au CHU Ibn Rochd, explique au journal que les chauves-souris sont un « hôte favori » pour un grand nombre de coronavirus, d’où l’intérêt des chercheurs pour ces mammifères. Elles ne sont pas malades pour autant, grâce à l’inexistence de récepteurs qui permettent aux virus d’accéder aux cellules.
Al Akhbar : Début du démantèlement du plus grand bidonville de Salé. Après avoir réussi à libérer plusieurs bidonvilles de leurs occupants et relogé ces derniers, les autorités de Salé s’attaque à la plus grande entité du genre dans le périmètre de la ville. Il s’agit de Douar Brahma, dans la commune rurale de Ameur, occupé par quelque 9.000 baraques. Le dossier est complexe car de nombreuses habitations ont vu le jour du temps de l’ancien conseil de la ville, sans doute pour profiter de l’opération de relogement. Cette dernière vient de commencer et prévoit l’octroi d’un terrain de 60 m2 à 70 m2 à chaque deux familles bénéficiaires.
Al Ahdath Al Maghribia : Détails sur « le plan terroriste du Haouz ». Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) avait interpellé le 26 janvier à Benguérir et à Rehamna deux individus aux liens présumés avec DAECH. Selon des sources proches de l’enquête, les suspects étaient en contact étroit avec les membres de l’État Islamique et comptaient les rejoindre dans la région du Sahel. Entre-temps, ils avaient appris à fabriquer des explosifs et comptaient cibler le siège du Parlement, une caserne militaire à Agadir, certaines boites de nuit à Marrakech ou encore perpétrer des attaques contre des « darihs » et lieux spirituels dans le Haouz et Rehamna.
Bayane Al Yaoum : Les difficultés de la lutte contre la traite des êtres humains. Deux ans après son investiture, la Commission nationale de lutte et de prévention contre la traite des êtres humains fait face à plusieurs difficultés qui l’empêchent de mener à bien ses missions. Il s’agit de la faible prise de conscience de la dangerosité et de la complexité de ce crime, des lacunes de formation chez les professionnels, de l’absence de la culture de dénonciation de ce crime, de l’inexistence d’un diagnostic précis et d’une évaluation du phénomène, et surtout de l’ambiguïté dans la qualification juridique de ce crime.