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La presse arabophone du 27 janvier 2022
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De grands responsables se préparent au départ | CAN : encore trop tôt pour les chansons | Intilaka : le taux des refus de financement des PME avoisine 30% | Financement des PME ? Pas sans de nouveaux emplois à la clé selon l’UMT | Poursuite en appel du procès «Madinat Badis» | Appel à accélérer la généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi
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Assabah : De grands responsables se préparent au départ. La liste des nouvelles nominations à la tête des entreprises et établissements publics va bientôt être dévoilée. Le délai annoncé par les sources du journal est la «deuxième semaine de février au plus tard». Parmi les responsables qui s’apprêteraient à plier bagages, le quotidien cite le Wali de Bank Al-Maghrib, le Haut-commissaire au Plan et celui aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération, ou encore le DG d’Al Omrane. La liste des Secrétaires d’État serait aussi prête et les noms seront dévoilés lors du prochain Conseil des ministres.
Al Ahdath Al Maghribia : CAN : encore trop tôt pour les chansons. «Entre nous et les artistes désireux de chanter à la gloire de l’équipe nationale réside un petit souci : celui du timing», écrit le directeur de publication Mokhtar Laghzioui. En effet, le public est de plus en plus agacé par les chanteurs qui ressentent la brulante envie de faire le buzz et de se parer de rouge et de vert à la moindre petite victoire. Laghzioui estime que les chants de victoire résonnent mieux après les exploits et non à mi-chemin…
Assahra Al Maghribia : Intilaka : le taux des refus de financement des PME avoisine 30%. Lors de son passage mardi à la Chambre des Conseillers, Nadia Fettah Alaoui s’est intéressée aux difficultés de financement auxquelles les PME font face. Le journal retient que la ministre de l’Économie en fait porter la responsabilité (partielle) au secteur bancaire. Le taux de refus d’octroi de crédits dans le cadre du programme «Intilaka» est de 30%, informe-t-elle, en estimant que c’est un taux «inacceptable». Cependant, les causes de refus semblent logiques car «les demandes refusées émanent d’entreprises qui risquent de déclarer faillite après réception du financement».
Al Massae : Financement des PME ? Pas sans de nouveaux emplois à la clé selon l’UMT. Si les statistiques confirment la difficulté d’accès des PME au financement (à l’image de l’article précédent), un syndicat veut renforcer ces limitations… Mais pour «de bonnes raisons». L’Union marocaine du travail exige du gouvernement qu’il conditionne l’octroi du soutien financier (Intilaka, Forsa, etc.) à la création de postes d’emplois d’abord. Ainsi, avant d’obtenir un crédit dont leur survie dépend (et par conséquent la perte d’emplois déjà existants), l’UMT estime judicieux d’imposer un cahier des charges qui inclut la création de nouveaux postes et de nouvelles charges sociales.
Al Akhbar : Poursuite en appel du procès «Madinat Badis». Six ans après son début et un verdict rendu en première instance, le procès «Madinat Badis» se poursuit dans le cadre de la procédure d’appel. La chambre criminelle près la Cour d’appel de Fès a tenu une séance mercredi dans ce sens. Les deux principaux accusés, les ex-DG de la CDG et de la CGI, Anass Houir Alami et Mohamed Ali Ghannam, sont poursuivis pour dilapidation de deniers publics, escroquerie et faux et usage de faux. Ils avaient été condamnés en première instance à un an de prison ferme et à une amende de 5.000DH chacun. 24 autres personnes sont poursuivies dans ce dossier.
Bayane Al Yaoum : Appel à accélérer la généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi. Dans un billet, l’ex-ministre de l’Emploi et des Affaires sociales, Abdeslam Seddiki, appelle à mettre rapidement en marche le train de la généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi. 4e axe du chantier de généralisation de la Protection sociale, cette indemnité doit être repensée car les conditions pour en profiter actuellement sont «draconiennes» (être inscrit à la CNSS pendant au moins 780 jours avant l’arrêt d’activité, par exemple). S’y ajoutent le faible taux de rémunération et les failles de financement du modèle actuel… Seddiki met la lumière sur certaines propositions du CESE pour repenser les mécanismes d’octroi de cette indemnité.