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La presse arabophone du 26 janvier 2022

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Privée de logement de fonction, une enseignante habite dans une tente | La surabondance des réserves de change, un risque pour l’économie nationale ? | Des marocains dans la ligne de mire des missiles russes | Déracinement d’arbres à Safi : le président du conseil communal entendu par la BNPJ | Préparatifs du PPS à son 11e Congrès national | Peut-on « ré-attraper » le Covid peu de temps après sa guérison ?

Al Massae : Privée de logement de fonction, une enseignante habite dans une tente. Une enseignante a dû dresser une tente devant la porte de l’école où elle est affectée. Le directeur de l’établissement, situé dans le village de Tsiwant (confins-est du Moyen Atlas oriental), a investi le logement de fonction que la dame occupait, ne lui laissant d’autre choix que de «vivre dans la rue» en plein hiver. Elle se voit privée de ce droit accordé aux cadres pédagogiques des zones rurales, alors que le directeur bénéficie d’une indemnité de logement. Plusieurs syndicats se sont saisis de l’affaire et réclament justice pour l’enseignante.



 



Al Ahdath Al Maghribia : La surabondance des réserves de change, un risque pour l’économie nationale ? Le Maroc connaît une «surabondance» en devises, informe l’expert en politiques publiques Abdelghani Youmni. Interviewé par le journal, Youmni s’exprime sur le relèvement du plafond de la dotation touristique. Il estime que cette décision n’impactera pas les réserves du Maroc en devises, compte-tenu du bon comportement des exportations et des transferts des MRE. Cette profusion n’est pas forcément un phénomène sain selon l’expert, le gonflement des réserves en devises mènera à la hausse de la valeur du dirham, et impactera la compétitivité de l’économie nationale in fine.



 




Assabah : Des marocains dans la ligne de mire des missiles russes. Les ambassades des USA et de la Grande-Bretagne en Ukraine ont appelé leurs ressortissants à quitter le pays. Ces annonces ont semé la panique dans les rangs des quelque 10.000 étudiants marocains installés dans ce pays d’Europe de l’est. L’armée russe étant aux frontières, ces étudiants ont contacté l’ambassade marocaine pour être rapatriés. Cette dernière leur a dit qu’il faut attendre le 31 janvier. Encore faut-il que le Maroc ne prolonge pas la fermeture de ses frontières…



 



Al Akhbar : Déracinement d’arbres à Safi : le président du conseil communal entendu par la BNPJ. Des éléments de la Brigade nationale de police judiciaire se sont déplacés à Safi. Ils ont entendu le président du conseil communal de la ville et des responsables locaux. Cette enquête fait suite à la plainte d’une association locale autour du déracinement d’eucalyptus sur une grande superficie. Ces arbres, qui meublaient le long de la route de Sidi Bouzid, étaient d’une valeur ajoutée indéniable en matière de protection de l’environnement et embellissaient le paysage, selon la plainte. Les arracher est passible de poursuites selon les articles 597 et 599 du Code pénal.



 




Bayane Al Yaoum : Préparatifs du PPS à son 11e Congrès national. Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) vient de lancer les préparatifs de son 11e Congrès national. Nabil Benabdallah, SG du parti, estime que le débat préparatoire doit se pencher sur la manière de «rendre à la politique sa gloire d’antan» et de «jouer un rôle social de premier plan». Il appelle aussi à la rupture avec le « laxisme » et à améliorer les aspects administratifs, financiers et communicationnels du parti. Une commission spéciale a été créée pour rassembler les suggestions et propositions des militants dans ce sens.



 



Assahra Al Maghribia : Peut-on « ré-attraper » le Covid peu de temps après sa guérison ? Les chances de se voir « réinfecté » par le Covid peu de temps après avoir guéri de cette maladie sont « infimes », explique le médecin et chercheur en politiques de santé Tayeb Himdi. Des exceptions peuvent se produire cependant «d’un point de vue théorique». Être rapidement réinfecté par le covid peut survenir dans le cas où l’immunité corporelle est très faible, explique Himdi, les défenses naturelles ayant failli à «bien gérer la première contamination».


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