La presse arabophone (hebdos) du 22 janvier 2022
Al Bilad Al Oukhra : Que lit le Roi ?. Le Roi Mohammed VI est un passionné de lecture. Il n’est pas rare de retrouver un livre ou une publication périodique dans les photos du Monarque. L’hebdo cite des publications auquel le souverain accorde son intérêt comme L’Observateur, ou les livres d’auteurs et de penseurs comme Tahar Benjelloun, Rachid Benzine ou Leïla Slimani. Le journal cite aussi l’intérêt du Roi pour les bibliothèques parisiennes et les encyclopédies.
Al Ayam : Cent jours de spectacle. D’un œil positif ou d’une plume critique, plusieurs publications ont abordé le bilan des 100 premiers jours de l’exécutif. Al Ayam a opté pour le divertissement en se focalisant sur des anecdotes associées aux différents ministres. En plus de s’attarder sur des épisodes comme le mandat «hebdomadaire» de Nabila Rmili à la tête de la Santé, les sorties controversées de Abdellatif Ouahbi, qui un jour a déclaré connaître «la couleur des chaussettes» d’un directeur provincial de la Culture, ou de Ghita Mezzour, qui avait l’analogie entre la multitude de procédures administratives et «les cadeaux de fiançailles», le journal cite des intervenants qui appellent à s’éloigner des discours populistes.
Al Ousboue Assahafi : Drones : maintenir les restrictions ou faciliter leur importation ? L’un des sujets polémiques débattus cette semaine au Parlement est celui des restrictions imposées sur l’importation de drones. Ces petits avions sans pilotes sont nécessaires dans plusieurs programmes de développement, surtout dans le volet de la modernisation de l’agriculture. Deux sociétés ont reçu l’aval pour importer ces appareils, mais 50 autres en ont été privées. Si des parlementaires lèvent la voix pour faciliter l’importation de ces appareils, certains pays souffrent de cette décision sur les plans sécuritaires. Les Etats-Unis, qui dispose de la meilleure armée au monde, sont perturbés par l’abondance des drones sur son territoire.
Al Watan Al Ane : Un « laisser-aller » flagrant dans la gestion des maladies mentales. Avec comme toile de fond la hausse progressive des crimes violents commis par des personnes souffrant de troubles psychologiques, l’hebdomadaire consacre un dossier pour pointer du doigt les défaillances dans la gestion de ce dossier. Les gouvernements successifs mettent la santé mentale au dernier plan. Le budget annuel qu’on lui accorde représente moins de 1% de celui alloué au ministère de la Santé, sachant qu’un malade mental est prédisposé à commettre un crime «10 fois plus qu’une personne « normale »».
Al Michaal : L’ouverture des frontières attendue fin janvier. La publication apprend de sources du Comité scientifique que le Maroc compte rouvrir ses aéroports et annoncer la reprise de l’activité du transport aérien fin janvier. Les mêmes sources indiquent qu’en dépit de la hausse notable des indicateurs de la situation épidémique, les touristes et MRE vaccinés et détenteurs d’un résultat négatif de test PCR restent nettement moins dangereux que des citoyens non-vaccinés et peu respectueux des mesures préventives.
Al Michaal : Les hausses de prix toujours d’actualité. Dans le sillage du suivi de l’épisode des critiques de plusieurs corps de professions et des citoyens envers la cherté de certains produits de base, le journal a interviewé Bouazza El Kharrati, président de la Fédération marocaine des droits des consommateurs, et Mohamed Jraifi, vice-président du Syndicat national des commerçants. Le premier insiste sur le rôle majeur des intermédiaires et des commerçants dans ces hausses. «Le Maroc a exempté le blé des droits d’importations mais les vendeurs n’ont pas appliqué la baisse conséquente», cite-t-il en exemple. Le deuxième prend la défense des petits commerçants.