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La presse arabophone du 21 janvier 2022
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Talbi Alami sous de vives critiques | MP : Ouzzine espère succéder à Laenser | De faux sacs Hermès à 230.000 DH | Chantiers à l’arrêt : les explications du Conseil communal de Rabat | Vahid reprendra-t-il ses esprits ? | Le PADS et le CNI contre la libéralisation des prix des produits de base
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Al Ahdath Al Maghribia : Talbi Alami sous de vives critiques. Le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, fait face à « un semblant de mutinerie » après son refus de lever le secret sur les travaux de la commission des secteurs sociaux, réunie mardi. Cette séance a connu la présence du ministre de l’Inclusion économique, Younes Sekkouri. Le ministre a demandé à ce que cette séance, consacrée au programme Awrach, soit retransmise. Le refus de Talbi Alami, appartenant à la même majorité, était l’occasion parfaite pour l’opposition de dénoncer vivement la politique d’«obstruction de l’accès à l’information» prônée par le président de la première chambre.
Al Akhbar : MP : Ouzzine espère succéder à Laenser. La figure sulfureuse du Mouvement populaire (MP), Mohamed Ouzzine, a entamé une campagne d’autopromotion au sein du parti. Il s’affiche comme « Le » profil capable de succéder à Mohand Laenser à la tête du parti de l’épi. Un courant formé de 10 membres du Bureau politique du parti, dont des ex-ministres, s’est formé pour barrer la route à Ouzzine. Le Conseil national du MP se réunit le 29 janvier pour fixer la date du Congrès général et l’élection des membres du comité préparatoire au Congrès.
Assabah : De faux sacs Hermès à 230.000 DH. Les franchises de marques mondiales au Maroc mènent une guerre sans merci contre les contrefaçons sur «le champs de bataille qu’est Instagram». Une crise de confiance généralisée dans les rangs de la clientèle de sacs de luxe Hermès a éclaté quand des vendeurs se sont échangés les accusations d’approvisionnement en copies «d’excellente qualité» fabriquées en Chine. Certains vendeurs sur Instagram affichent des prix exorbitants allant jusqu’à 230.000 DH alors qu’on peut trouver le même modèle à 80.000 DH dans une boutique Hermès, assure le journal.
Assahra Al Maghribia : Chantiers à l’arrêt : les explications du Conseil communal de Rabat. Dans un entretien, le président de la commission chargée de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire au sein du Conseil communal de Rabat, Rachid Sorori (RNI), livre les raisons des retards accumulés sur plusieurs chantiers structurants. Il cite entre autres la lenteur accusée dans la validation du budget communal du temps du précédent Conseil et la lutte contre la pandémie (qui s’est accaparé l’attention des élus). Selon lui, l’élaboration du plan d’action communal est dans ses dernières phases et la reprise des travaux de ces grands chantiers sera pour bientôt.
Bayane Al Yaoum : Vahid reprendra-t-il ses esprits ? Malgré la qualification du Maroc en 8e de finale de la CAN, le journal estime que le niveau de la sélection ne serait pas convainquant «pour la majorité des observateurs». Le Gabon, adversaire «à la portée», a failli infliger aux Lions «une défaite retentissante». «Comment Vahid ose-t-il être fier de la manière dont son collectif s’est qualifié pour le prochain tour ?», s’interroge le chroniquer Mohamed Rouhli en se demandant également si le sélectionneur national «va reprendre ses esprits et éviter l’excès de philosophie dans ses choix tactiques».
Al Massae : Le PADS et le CNI contre la libéralisation des prix des produits de base. L’Alliance de la fédération de gauche, formée par le Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS) et le Congrès national ittihadi (CNI), a soumis une proposition de loi pour plafonner les prix de certains produits et services. La hausse des prix des produits de base risque de durer au vu de la demande intense sur les matières premières à l’échelle mondiale. Ainsi, le texte propose de mette fin à la libéralisation des prix des hydrocarbures, des huiles de tables, du riz, du lait, voire même des tarifs d’inscription aux institutions d’enseignement privé. L’Alliance estime aussi qu’il faut fixer les marges de gain maximales pour certains produits.