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La presse arabophone (hebdos) du 15 janvier 2022

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Maroc-Chine : le piège Ouïghour | Abdelhamid Jmahri à cœur ouvert | Fouad Douiri (PI) : le retard des nominations des secrétaires d’État est «incompréhensible» | Un œil rivé sur les performances du Maroc en CAN | Indemnités covid : le Conseil de la Concurrence n’apprécie pas sa mise à l’écart | Relations maroco-allemandes : l’heure n’est pas à «l’optimisme excessif»

Al Ousboue Assahafi : Maroc-Chine : le piège Ouïghour. Yidiresi Aishan, un Ouïgour âgé de 34 ans, avait été arrêté en juillet à son arrivée à l’aéroport de Casablanca depuis la Turquie. Il est recherché par Interpol dans une affaire de terrorisme. Le Maroc a donné son aval pour l’extradition du concerné vers la Chine. Des voix se sont élevées pour contester cette décision, Aishan faisant partie d’une minorité musulmane. Le journal consacre un dossier sur l’affaire en appelant à se poser les «bonnes questions» : pourquoi ce « recherché » a pris l’avion sachant qu’il se ferait arrêter ? Pourquoi les médias turcs s’intéressent autant à l’affaire ? Serait-ce une combine des services de renseignements d’Istanbul pour nuire à l’image du Maroc auprès du monde musulman et de la Chine ?



 



Al Ousboue Assahafi : Abdelhamid Jmahri à cœur ouvert. Cette année marque le 30e anniversaire du décès du fondateur de l’USFP, Abderrahim Bouabid. Abdelhamid Jmahri, l’un des leaders du parti et sa plume phare, se remémore ses souvenirs du défunt. Il s’exprime aussi à cœur ouvert sur plusieurs questions partisanes et autour de sa carrière de journaliste. Jmahri donne son avis sur le débat autour du « 3e mandat », les relations maroco-israéliennes, le dossier du Sahara, les tractations pour la formation du gouvernement Akhannouch ou encore «l’ennemi juré» de l’USFP, le PJD.



 




Al Michaal : Fouad Douiri (PI) : le retard des nominations des secrétaires d’État est «incompréhensible». Fouad Douiri, ministre de l’Énergie dans le gouvernement «Benkirane I» et cador du parti de l’Istiqlal, s’étonne du retard «incompréhensible» accusé dans la nomination des Secrétaires d’État. Le politicien estime que l’attente de plus de trois mois s’explique par deux raisons : soit l’exécutif se voit capable de gérer ses affaires seul, soit il essaie toujours de déterminer les secteurs qui ont besoin de secrétaires d’État. Douiri s’étale aussi sur des questions partisanes comme le poids du PI dans le gouvernement actuel, le choix des ministres ou le départ de l’ex-SG Hamid Chabat.



 



Al Mountakhab : Un œil rivé sur les performances du Maroc en CAN. CAN oblige, la publication sportive consacre la part belle à l’actualité des Lions de l’Atlas au Cameroun. On y retrouve une analyse détaillée du premier match contre le Ghana, les déclarations d’après-match des joueurs et diverses brèves autour de l’événement continental. Fait notable, l’instabilité de l’effectif, à cause des blessures et du Covid, ne manque pas de stresser Halilhodžić. Ce dernier attend avec impatience le rétablissement de son attaquant préféré, Ryan Mmaee, légèrement blessé au tendon d’Achille



 




Al Ayam : Indemnités covid : le Conseil de la Concurrence n’apprécie pas sa mise à l’écart. En 2020, le gouvernement se devait de consulter le Conseil de la Concurrence avant de prendre la décision d’allouer des aides financières directes pour limiter les impacts socio-économiques de la pandémie. Tel est l’avis du président du Conseil, Ahmed Rahhou, qui indique l’avoir fait savoir par écrit à l’ex-chef du gouvernement Saad Dine El Othmani. «Nous comprenons les circonstances exceptionnelles que traversait notre pays, mais l’avis du Conseil ne peut s’avérer qu’utile dans ce genre de dossiers», commente-il dans une interview accordée au journal.



 



Al Ayam : Relations maroco-allemandes : l’heure n’est pas à «l’optimisme excessif». Mohamed Mesbah, directeur de l’Institut Marocain d’Analyse des Politiques, offre une interprétation posée du «nouveau départ» dans les relations entre le Maroc et l’Allemagne. Certains ont crié à la «victoire diplomatique» après l’invitation adressée au Roi Mohammed VI par le président allemand «dont les prérogatives sont symboliques», selon Mesbah. Ce dernier rajoute que le Maroc a assumé seul les conséquences de la rupture de 10 mois avec un partenaire économique et géostratégique de taille. Aussi, la participation des Verts dans le gouvernement allemand peut mener à un changement dans la politique étrangère, notamment dans le dossier du Sahara…


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