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La presse arabophone du 4 janvier 2022
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Fin de l’anarchie dans la gestion des biens communaux | Le «business» des Examens d’aptitude professionnelle | Hausse des prix : l’AMDH monte au créneau | Coronavirus, le début de la fin ? | Omicron menace de priver les journalistes de la couverture de la CAN | Les petits agriculteurs à la merci des aléas de la nature
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Al Akhbar : Fin de l’anarchie dans la gestion des biens communaux. La Direction générale des collectivités territoriales (relevant du ministère de l’Intérieur) a commencé le recensement des biens fonciers des différentes communes du Maroc. L’opération inclut l’actualisation graduelle des titres fonciers et l’immatriculation à la conservation foncière des biens non encore immatriculés. Un système informatique sera mis en place pour surveiller ces transactions. Ces mesures viennent pour lutter contre la spoliation foncière dont les biens communaux font l’objet .
Assabah : Le «business» des Examens d’aptitude professionnelle. Les Examens d’aptitude professionnelle seraient perçus par certains présidents de communes comme un marché juteux. Plusieurs points d’interrogations sont posés autour de la crédibilité de ces examens. Le journal avance qu’une majorité d’admis ont des liens (familiaux, politiques ou syndicaux) avec de grands élus des communes concernées. Dans les régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra, «le prix de l’admission» imposé par certains présidents communaux avoisinerait les 50.000 DH.
Al Massae : Hausse des prix : l’AMDH monte au créneau. L’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) estime que les hausses récentes des prix de certains produits de base reflètent «une politique de consécration des inégalités sociales». Elle juge que les mesures contenues dans la loi de Finances 2022, à l’origine de ces hausses, sont en contradiction avec «l’orientation sociale proclamée par le nouveau gouvernement». L’Association a aussi critiqué les politiques publiques qui privilégient la privatisation de secteurs clés et l‘appui «excessif» au secteur privé.
Al Ahdath Al Maghribia : Coronavirus, le début de la fin ? Selon des experts consultés par le journal, 85% des nouvelles contaminations au coronavirus au Maroc seraient dues au variant Omicron. Ceci veut dire que ce variant est appelé à devenir dominant dans les prochains jours. Cette «version» du virus étant moins virulente, les experts pointent la forte probabilité que le nouveau coronavirus «ne disparaisse pas mais perde grandement en virulence».
Assahra Al Maghribia : Omicron menace de priver les journalistes de la couverture de la CAN. Les journalistes marocains accrédités par la CAF pour couvrir la phase finale de la CAN 2021 éprouvent des difficultés pour se déplacer au Cameroun. La CAN débute le 9 janvier, mais les missives adressées par ces journalistes à la FRMF et au ministère des Affaires étrangères n’auraient pas porté leurs fruits. Le SG de la Ligue marocaine des journalistes sportifs a admis que la fermeture de l’espace aérien suite à l’apparition du variant Omicron va priver des dizaines de journalistes de la possibilité de couvrir la CAN.
Bayane Al Yaoum : Les petits agriculteurs à la merci des aléas de la nature. Les précipitations sont irrégulières, les taux de remplissage des barrages sont bas et les prix de certains types de fourrage et d’engrais ont doublé : c’est le quotidien auquel sont confrontés les petits agriculteurs. Les aides gouvernementales restent insuffisantes et ne bénéficient pas à tous, estime le journal. Les cultures céréalières et légumineuses sont «menacées», et le rendement des cultures maraichères devrait être «moyen», ce qui promet une flambée prochaine des prix des fruits et légumes.