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La presse arabophone du 21 décembre 2021
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Le Maroc interdit les fêtes de fin d’année | Les avocats paralysent les tribunaux | Covid-19 : 1,5 million de Marocains arrêtés en 2021 | Une hémorragie douanière de 60 milliards de DH par an | Tanger : les cafetiers exigent une baisse des impôts | Les ressources marines en danger
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Assahraa Al Maghribia : Le Maroc interdit les fêtes de fin d’année. De nouvelles mesures restrictives entrent en vigueur le 31 décembre prochain pour faire face à la propagation de la pandémie de la Covid-19. Le gouvernement a annoncé l’interdiction des festivités de fin d’année, que ce soit dans les hôtels, les restaurants ou les établissements touristiques. Le gouvernement a également décidé d’instaurer un couvre-feu nocturne de minuit jusqu’à 6h00 du matin pour la nuit de fin d’année.
Bayane Al Yaoume : Les avocats paralysent les tribunaux. Des milliers d’avocats ont protesté, lundi 20 décembre, contre la décision d’imposer le pass vaccinal pour accéder aux tribunaux. Selon le quotidien Bayane Al Yaoume, les robes noires ont exprimé leur refus de présenter le document sanitaire à l’entrée des tribunaux comme imposé par le ministère de la Justice, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) et la Présidence du Ministère public. Les protestations des avocats ont mené à une paralysie quasi-générale des juridictions du Royaume, souligne le journal qui affirme que la majorité des audiences ont été reportées.
Al Massae : Covid-19 : 1,5 million de Marocains arrêtés en 2021. L’année 2021 a connu une hausse importante des crimes liés à la Covid-19. Selon le quotidien Al Massae, les services de la Direction nationale de la sureté nationale (DGSN) ont arrêté et présenté devant la justice quelque 1,5 million de Marocains durant l’année en cours. Ces chiffres représentent une hausse de 43% en ce qui concerne les personnes déférées devant la justice et de 36% en ce qui concerne les personnes recherchées et arrêtées par les hommes de Abdellatif Hammouchi.
Assabah : Une hémorragie douanière de 60 milliards de DH par an. Les fausses factures des opérations d’import et d’export causent une perte de près de 60 milliards de dirhams par an, affirme le quotidien Assabah. Citant un rapport de l’Organisation de la probité financière internationale, le quotidien affirme que le Maroc a perdu, entre 2009 et 2018, plus de 600 milliards de dirhams à cause de ces pratiques frauduleuses. L’ONG basée à Washington précise dans son rapport que des opérateurs dans l’import/export présentent de fausses factures pour échapper aux impôts et taxes.
Al Akhbar : Tanger : les cafetiers exigent une baisse des impôts. Les propriétaires et les professionnels des cafés de la ville de Tanger espèrent obtenir une révision des taxes imposées au secteur, notamment celles relatives à l’exploitation des biens communaux pour des raisons commerciales. Selon le quotidien Al Akhbar, les professionnels exigent également une amnistie fiscale pendant les saisons hivernales. Ils expliquent cette demande par la non-exploitation de l’espace public pendant cette période à cause des mauvaises conditions climatiques.
Al Ahdath Al Maghribia : Les ressources haleutiques en danger. La surexploitation des ressources marines au Maroc fait réagir le Syndicat national des fonctionnaires du ministère de la pêche maritime. L’instance, membre de la Confédération démocratique du travail (CDT), a appelé le département de tutelle à revoir la politique sectorielle basée sur la satisfaction des lobbys. Le syndicat pointe du doigt certaines pratiques nocives, notamment l’utilisation de ressources maritimes dans la production de farine et d’huile de poisson.