La presse arabophone du 27 octobre 2021
Al Ahdath Al Maghribia : Nadia Fettah Alaoui tire sur le PJD. La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a critiqué ouvertement le rendement des deux gouvernements précédents. Présentant les grandes lignes du projet de loi de Finances (PLF) 2022 devant les deux Chambres du Parlement, la ministre issue du parti du Rassemblement national des indépendants (RNI) a affirmé que la dernière décennie, durant laquelle le Parti de la justice et du développement (PJD) a dirigé le gouvernement, a produit des politiques gouvernementales teintées de grands échecs.
Al Akhbar : Noureddine Mediane recadré par ses pairs. Le président du groupe parlementaire du parti de l’Istiqlal (PI) à la Chambre des représentants, Noureddine Mediane, s’est mis dans une situation embarrassante lors d’une réunion du groupe au siège central du parti à Rabat. Suggérant à ses collègues parlementaires de prendre de la distance avec le gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch, l’homme a été recadré par plusieurs cadres du parti dont la vice-présidente de la première Chambre, Khadija Zoumi, et le député Hamdi Oueld Errachid. Ils ont insisté sur l’importance d’apporter le soutien nécessaire à l’exécutif et ne pas jouer à des calculs politiciens qui mettraient en péril la cohésion de la coalition gouvernementale.
Al Ittihad Al Ichtiraki : Encore 6 millions de marocains à vacciner. Pour atteindre l’immunité collective tant recherchée, le Maroc a encore besoin de vacciner 6 millions de personnes, selon le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb. Affirmant que la prochaine vague de la pandémie sera plus rapide et plus dangereuse que les précédentes, le ministre a appelé les Marocains à se faire vacciner afin d’atteindre l’objectif de 80% de vaccinés parmi la population cible dans les prochaines semaines. Le responsable a rappelé par ailleurs que la région de Beni Mellal- Khénifra enregistre un taux de vaccination de 95 %.
Bayane Al Yaoume : Le PPS demande plus de transparence. Le groupe parlementaire du Parti du progrès et du socialisme (PPS) à la Chambre des représentants exige plus de transparence et de courage de la part du gouvernement en ce qui concerne la question du pass vaccinal obligatoire. Dans une intervention ce lundi lors de la séance des questions orales, la parlementaire Zahra El Moumen a affirmé que la mise en œuvre de la décision gouvernementale a semé la confusion et a empêché plusieurs citoyens d’accéder aux services publics.
Al Massae : Nabila Mounib interdite d’accès au Parlement. La parlementaire et secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib, a été empêchée d’accéder au Parlement. Le même traitement a été réservé à sa collègue Fatime Zahraa Tamni issue du la Fédération de la gauche démocratique (FGD). Les deux parlementaires ne disposaient pas du pass vaccinal au moment de leur arrivée au Parlement. Selon le quotidien Al Massae, Mounib a présenté un test PCR négatif datant de moins de 24 heures aux agents de sécurité. Ces derniers ont été intransigeants vu que le président de la première Chambre, Rachid Talbi Alami, avait insisté sur l’obligation de présenter le document sanitaire pour accéder à l’institution législative.
Assabah : Le débat sur le pass vaccinal atterrit au Parlement. La Chambre des représentants a été, ce lundi, le théâtre de débats houleux autour de la question du pass vaccinal obligatoire. Selon le quotidien Assabah, le président du groupement parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdallah Bouanou, s’est attaqué au parlementaire du Rassemblement national des Indépendants (RNI), Younes Benslimane. Ce dernier, ancien membre du PJD, a, de son côté, critiqué les interventions des parlementaires fustigeant l’interdiction faites à certains citoyens d’accéder aux institutions car ils ne sont pas vaccinés. Il faisait ainsi allusion à l’intervention de Bouanou qui s’est solidarisé avec deux parlementaires interdites d’accès à l’hémicycle pour non présentation du document sanitaire.