La presse arabophone du 18 octobre 2021
Al Massae : Nabila Rmili sort de son silence. Après une courte semaine passée à la tête du ministère de la Santé et de la Protection sociale avant l’annonce de son remplacement par Khalid Ait Taleb, Nabila Rmili s’exprime enfin sur les raisons de son départ. Dans une déclaration accordée à Al Massae, l’actuelle présidente du conseil de la ville de Casablanca a affirmé qu’elle a fait le choix de se consacrer à ses fonctions en tant que maire vue les grands chantiers lancés au niveau de la ville. Mme Rmili a tenu à souligner qu’elle n’a rien à voir avec la révocation de l’inspecteur général du ministère, contrairement à ce qui a été rapporté par plusieurs médias, lit-on sur Al Massae.
Al Akhbar : Saâd Dine El Otmani à nouveau chef du PJD ? L’ancien secrétaire général du Parti de la justice et du Développement (PJD), Abdelilah Benkirane, n’a aucune chance de reprendre les rênes du parti islamiste, rapporte le quotidien Al Akhbar dans sa livraison du lundi. Confirmant à ses proches qu’il ne se porterait pas candidat, Benkirane souffre en plus de problèmes de santé, souligne le journal. Citant ses propres sources, le quotidien affirme que l’actuel secrétaire général du parti, Saâd Dine El Otmani a toutes les chances de rempiler pour un deuxième mandat lors du congrès national du parti prévu fin octobre. El Otmani bénéficie du soutien des cadres du parti, souligne la publication.
Al Ahdath Al Maghribiya : 20 urgentistes seulement au Maroc. Le Maroc compte seulement une vingtaine de médecins urgentistes. Selon le directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azeddine Ibrahimi, il s’agit là de l’un des défis auxquels la médecine d’urgence au Maroc est confrontée. S’exprimant dans le cadre des travaux du 5e congrès international de la Société marocaine de médecine d’urgence (SMMU), M. Ibrahimi a affirmé qu’au regard de la volonté royale d’élargir la couverture sociale et médicale à des millions de Marocains, une médecine d’urgence performante est devenue une priorité absolue.
Bayane Al Yaoume : Les citoyens appelés à se faire vacciner. Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a exhorté les catégories non-vaccinées à se rendre au centre de vaccination le plus proche et les personnes âgées à renforcer leur immunité avec une troisième dose du vaccin anti-Covid-19. Citant un communiqué du ministère, le quotidien Bayane Al Yaoume souligne que les citoyens et citoyennes ayant reçu la deuxième dose depuis au moins 6 mois, particulièrement les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques, sont appelées à en prendre une troisième pour renforcer leur immunité contre la Covid-19 et éviter toute éventuelle complication en cas de contamination.
Assabah : Des islamistes disent non aux vaccins. Des islamistes radicaux, à leur tête les activistes du mouvement Al Adl Wal Ihsane, refusent de se faire vacciner contre la Covid-19. Selon le quotidien Assabah, plusieurs membres de ces mouvements incitent leurs proches à ne pas se faire vacciner. Un refus qui relance le débat autour de l’instauration de l’obligation de vaccination. Selon le journal, les autorités locales au niveau de plusieurs régions ont lancé des appels aux citoyens pour se faire vacciner. Pour inciter les plus sceptiques, certains responsables ont même menacé d’instaurer des amendes contre les récalcitrants. Toutefois, ces dispositions ne se réfèrent à aucun texte légal, ce qui rend leur application compliquée, lit-ont sur le journal.
Assahraa Al Maghribia : Les non-vaccinées ont moins de chances de s’en sortir. Au moment où la campagne de vaccination se poursuit, plusieurs citoyens refusent toujours d’y adhérer. Pour Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, cette catégorie existe dans tous les pays du monde. Se voulant rassurant, le médecin a rappelé que des milliards de doses de vaccins ont été administrées dans le monde en toute sécurité. Il a rappelé dans ce sens que les personnes non vaccinées ont 10 fois plus de chances de se retrouver aux urgences et 11 fois plus de chance de ne pas s’en sortir face à la Covid-19, lit-on sur les colonnes du journal.