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La presse arabophone du 21 septembre 2021
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Les raisons du report de l’élection du maire de Rabat | Aziz Rabbah persona non grata à Kénitra | Il est temps de lever certaines mesures restrictives | L’immunité collective sera atteinte en novembre | Les effets secondaires des vaccins sont légers | L’Afrique face à la pénurie des vaccins
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Assabah : Les raisons du report de l’élection du maire de Rabat. La ville de Rabat n’a pas pu élire son nouveau maire. La session du conseil communal de Rabat, réservée à l’élection du maire, a été reportée suite à l’éclatement de tensions ayant nécessité l’intervention des forces de l’ordre. Deux candidats de deux partis politiques, le Rassemblement national des indépendants (RNI) et l’Union socialiste des forces populaires (USFP) sont derrière ces tensions. Tous les moyens ont été mis en œuvre pour faire pression sur les votants afin d’élire le candidat de l’USFP. Des menaces de mort ont également été proférées contre une élue qui a déposé une plainte dans cette affaire.
Al Akhbar : Aziz Rabbah persona non grata à Kénitra. L’ancien maire de Kénitra, Aziz Rabbah, n’est plus le bienvenu à Kénitra. À chaque apparition publique, l’ancien ministre fait l’objet d’attaques verbales virulentes et d’insultes de la part de la population. Lors de l’élection d’Anas Bouanani, du Rassemblement national des indépendants (RNI), à la tête du conseil communal de Kénitra, Aziz Rabbah a été encerclé par une foule furieuse contre ses deux mandats catastrophiques en tant que maire de la ville. Les forces de l’ordre ont maîtrisé la situation.
Al Massae : Il est temps de lever certaines mesures restrictives. Azeddine Ibrahimi, membre du comité de veille scientifique et technique, a appelé le gouvernement à assouplir les mesures restrictives. Il a indiqué que le maintien de ces mesures est illogique et ne se base sur aucune donnée scientifique. Selon lui, il est temps de revenir à une vie quasi-normale au vu de l’amélioration de la situation épidémiologique et l’avancement de la campagne de vaccination.
Al Ahdath Al Maghribiya : L’immunité collective sera atteinte en novembre. Des membres du comité scientifique et technique se félicitent de la campagne nationale de vaccination. Selon eux, le Maroc s’approche de l’immunité collective. En poursuivant sur cette cadence, 80% de la population marocaine sera vaccinée contre la Covid-19 d’ici novembre 2021. Actuellement, 58% de la population a été complètement vaccinée et 70% ont reçu la première dose, alors que 38% des enfants âgés entre 12 et 17 ans ont été vaccinés.
Assahraa Al Maghribiya : Les effets secondaires des vaccins sont légers. Le centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc (CAPM) rassure. Les vaccinés contre la Covid-19 n’ont pas présenté d’effets secondaires graves. Près de 99,7% des cas traités par le centre concernent des effets secondaires légers comme la fièvre, les maux de tête et la fatigue qui disparaissent après 2 ou 3 jours. Selon le centre, il n’y a pas eu de cas graves liés directement à l’administration du vaccin anti-Covid-19 et qui aurait nécessité une prise en charge médicale.
Bayane Al Yaoume : L’Afrique face à la pénurie des vaccins. Le bureau régional africain de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme. Le continent africain fait face à un manque criant de vaccins contre la Covid-19. Le besoin est estimé à plus de 470 millions de doses de vaccins, nécessaires à la vaccination de 40% de la population africaine. Selon l’OMS, si les pays développés ne soutiennent pas les pays africains, il y aura un risque d’apparition de nouveaux variants résistants aux vaccins. Au Maroc, près de 21 millions de personnes ont reçu leur première dose du vaccin, tandis que plus de 17 millions sont complètement vaccinés.