La presse arabophone (hebdos) du 17 juillet 2021
Al Ayam : Le spectre du durcissement guette les Marocains. À quelques jours de la célébration de Aïd Al Adha, les Marocains se demandent si le gouvernement s’apprête à durcir les mesures restrictives. Contacté par l’hebdomadaire Al Ayam, un membre du gouvernement a confié que tous les scénarios sont envisageables, notamment celui du durcissement, sauf si les Marocains respectent les mesures sanitaires comme le port du masque et la distanciation physique. Le gouvernement pourrait ainsi serrer la vis pendant cette fête religieuse, face à une augmentation importante des cas de contamination et du taux de positivité, souligne Al Ayam.
Al Mountakhab : Mohcine Metouali et Lassad Chabi feront-ils la paix ? Des Rajaouis s’activent pour enterrer la hache de guerre entre le capitaine du Raja Club Athletic (RCA), Mohcine Metouali, et l’entraineur Lassad Chabi. Ce dernier a écarté Metouali du derby casablancais et de la finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF-2021). Metouali s’est retrouvé sur le banc de touche lors des dernières rencontres des Aigles Verts. Le point de discorde est lié au comportement irresponsable de Metouali et son manque de discipline, que ce soit lors des rencontres ou lors des entrainements où Metouali arrive souvent en retard.
Al Watane Al Ane : Le gouvernement défend les dilapidateurs de deniers publics. Malgré toutes les avancées du Maroc dans plusieurs domaines, notamment l’accès des citoyens à l’information qui a été garantie par la constitution de 2011, le gouvernement n’a rien fait pour appliquer ce droit et traduire l’esprit de la constitution sur le terrain, regrette, dans son éditorial, Abderrahim Ariri, directeur de publication d’Al Watane Al Ane. Selon lui, les citoyens n’ont plus confiance dans la classe politique et ce fossé s’est creusé davantage sous l’ère de ce gouvernement islamiste qui nourrit la rumeur, la non-transparence et ne s’efforce pas à rétablir la confiance entre le citoyen et la politique. À titre d’exemple, les accréditations octroyées lors des prochaines élections à des élus poursuivis en justice pour de graves affaires, notamment des meurtres et des dilapidations de deniers publics, ont choqué les citoyens qui réclament la non-accréditation de ces personnes.
Al Ousboue Assahafi : 345 terroristes Marocains rapatriés de Syrie et d’Irak. Le rapatriement des Marocains bloqués en Syrie et en Irak est une priorité du Maroc, a déclaré Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur devant les membres de la mission parlementaire exploratoire sur les enfants marocains en Irak et en Syrie. Pour le moment, le Maroc a rapatrié 345 personnes qui avaient rejoint les rangs des groupes terroristes dans ces zones. Ils ont été poursuivis en justice et condamnés selon la législation nationale, indique Laftit. Ils ont été 1.659 terroristes qui ont choisi de partir vers la Syrie et l’Irak, en plus de 290 femmes et 628 mineurs.
Attahadi : Le coup de génie du roi Mohammed VI. Le Maroc fera son entrée dans la cour des grands par la grande porte. Le pays fera, à court terme, partie du cercle très fermé des producteurs mondiaux de vaccins. Le roi Mohammed VI a présidé le 5 juillet 2021, la cérémonie de lancement et de signature des conventions relatives au projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid19 et autres vaccins. Le projet, qui a mobilisé un investissement global de 500 millions de dollars, se fera en partenariat avec le laboratoire chinois Sinopharm et le suédois Recipharm. Il permettra au Maroc de produire son propre vaccin et de sortir rapidement de la crise du Covid-19. Le royaume permettra également aux pays africains d’accéder de manière équitable au vaccin en leur fournissant le fameux sésame.
Al Michaal : Le PJD offre un cadeau aux conseillers. Le Parti de la justice et du développement (PJD) s’est mobilisé cette semaine pour faire passer une proposition de loi visant l’annulation et la liquidation du régime des retraites des membres de la chambre des conseillers. Des appels ont été effectués par des membres influents au parti afin de faire pression et faire passer ce texte qui avait créé une véritable polémique. Rappelons que cette loi prévoit le partage d’au moins 120 millions de dirhams entre les conseillers. Cette somme représente leurs cotisations, mais également la contribution de l’État. La proposition de loi a été adoptée par la commission des finances et du développement économique grâce au vote de trois députés du PJD, alors que les deux votes contre ont été exprimés par l’Union socialiste des forces populaires (USFP).