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La presse arabophone du 7 juillet 2021

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L’Espagne bloque la ligne Portimão-Tanger Med | Abdellatif Hammouchi serre la vis | Des huiles douteuses menacent la santé des Marocains | Un bilan du gouvernement mi-figue mi-raisin | Le Maroc, dans la cour des grands | Le ministère de la Santé tire la sonnette d’alarme

Bayane Al Yaoume : L’Espagne bloque la ligne Portimão-Tanger Med. La ligne maritime entre le port portugais de Portimão et Tanger Med n’est pas encore opérationnelle, alors qu’elle devait l’être à partir du 1er juillet 2021. Les autorités portuaires de Portimão ont annoncé que «les conditions opérationnelles du port sont en cours d’évaluation avec les armateurs et d’autres autorités». Plusieurs médias ont fait état de l’implication de l’Espagne dans le retard et le blocage de cette ligne. Selon le site israélien I24 News, l’Espagne a fait pression sur le Portugal pour ne pas lancer cette ligne tant attendue par les Marocains. Selon le site, les Portugais ont confié au Maroc que l’Espagne leur a demandé d’annuler ce projet. Ils ont même menacé de bloquer l’accès des bateaux portugais aux ports espagnols.



 



Al Massae : Abdellatif Hammouchi serre la vis. Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSM) a émis des consignes claires aux walis de la sureté nationale et tous les responsables de toutes les régions du Maroc, afin de renforcer les contrôles dans le but de limiter la propagation de la Covid-19. La DGSN compte serrer la vis suite au relâchement observé chez certains Marocains qui ne respectent pas les mesures sanitaires, notamment le couvre-feu et les autorisations de déplacements. Les barrages ont ainsi été renforcés ces deux derniers jours dans les principales artères des villes et à au niveau des entrées et des sorties des villes.



 




Assabah : Des huiles douteuses menacent la santé des Marocains. Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca ont interpellé deux personnes qui vendaient des huiles douteuses sur le marché marocain. Suite à des enquêtes approfondies, les autorités ont découvert deux entrepôts à Casablanca où étaient stockées 32 boîtes comprenant 2.200 petits sachets d’huile d’olive. Aucune indication sur l’origine et la qualité des huiles n’est indiquée sur ces sachets vendus à un dirham l’unité.



 



Al Ahdath Al Maghribiya : Un bilan du gouvernement mi-figue mi-raisin. Saâd Dine El Otmani, Chef du gouvernement a indiqué devant les deux chambres du parlement que 69% des mesures du programme gouvernemental sont achevées ou bien se situent à un stade avancé d’exécution. En revanche, 24% de ces mesures sont en cours de démarrage, déclare El Otmani qui reconnaît, par ailleurs, que 7% de son programme n’a pas encore été lancé. Selon le chef de l’Exécutif, le gouvernement a fait face, durant ce mandat, à une crise économique mondiale, à de la sécheresse, à une augmentation des cours du pétrole, à une instabilité régionale, en plus de la pandémie du Covid-19.



 




Al Akhbar : Le Maroc, dans la cour des grands. Le Maroc fait son entrée dans le cercle fermé des producteurs mondiaux de vaccins. Le roi Mohammed VI a présidé, le lundi 5 juillet 2021 au palais royal de Fès, une cérémonie de signature de conventions pour la fabrication et la mise en seringue du vaccin contre la Covid-19 ainsi que d’autres vaccins au Maroc. «Ce projet structurant s’inscrit dans le cadre de la volonté du souverain de doter le royaume de capacités industrielles et biotechnologiques complètes et intégrées, dédiées à la fabrication de vaccins au Maroc, ce qui lui permettra de promouvoir son autosuffisance en vaccins», rapporte Al Akhbar.



 



Assahraa Al Maghribiya : Le ministère de la Santé tire la sonnette d’alarme. Le quotidien revient sur le dernier bilan bimensuel de la situation épidémiologique du ministre de la Santé qui fait état d’une hausse importante de 61,1% des cas positifs à la Covid-19. Cette augmentation a concerné toutes les régions du pays face à un taux de reproduction de la Covid-19 qui ne cesse de s’aggraver pour se situer actuellement à 1,3. «Soit nous allons nous ressaisir en toute responsabilité et ramener la courbe à une trajectoire positive, soit nous allons nous résigner à une rechute épidémiologique avec laquelle tous les acquis risquent d’être anéantis», a averti Abdelkrim Meziane Bellefquih, chef de la division des maladies transmissibles au ministère de la Santé, rapporte Assahraa Al Maghribiya.


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