La presse arabophone du 8 juin 2021
Bayane al yaoume : Les ports espagnols exclus de l’opération Marhaba. L’exclusion des ports espagnols de l’opération Marhaba 2021 dédiée aux Marocains résidant à l’étranger (MRE), a fait réagir la classe politique et les médias espagnols. Macarena Olona, porte-parole adjointe du parti politique Vox, a qualifié la décision marocaine de catastrophique pour l’économie de plusieurs villes portuaires. Le manque à gagner sera de 20 millions d’euros à Motril par exemple, a déclaré la responsable du parti d’extrême droite. Les autres villes espagnoles impactées sont Algésiras, Tarifa, Alicante, Malaga, Almería, Sebta et Melilia. Pourtant, Vox avait proposé au gouvernement de bloquer cette opération et d’empêcher les Marocains de regagner leur pays depuis les ports espagnols.
Al Akhbar : Une ouverture du ciel marocain bien accueillie par les MRE. Dans le cadre de l’allégement des mesures restrictives, et à la lumière de l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc, le gouvernement a décidé d’ouvrir ses frontières aériennes avec certains pays, mais sous condition. Les personnes désireuses de visiter le Maroc depuis l’Europe, les États-Unis ou le Canada, par exemple, seront exemptées d’une période de confinement. Il faudra toutefois disposer d’un passeport sanitaire ou d’un test PCR de moins de 48 heures. Cette nouvelle a été bien accueillie par les Marocains résidant à l’étranger, l’opération Marhaba 2021 ayant été donc maintenue cette année.
Al Massae : Les agences de location de voiture manifestent à Rabat. Les propriétaires des agences de location de voitures montent au créneau. Ils menacent de manifester, le 10 juin 2021, devant le siège du ministère de l’Équipement et du Transport à Rabat. Ils fustigent l’absence de soutien du gouvernement. La corporation demande une aide en financière, notamment en reportant les échéances des crédits pour une période d’une année, de réduire les taux d’intérêts et d’accorder des exonérations fiscales aux entreprises ne dépassant pas 500.000 dirhams de chiffre d’affaires annuel.
Assabah : La corruption coûte plus de 23 milliards de DH. Les poursuites dans des affaires de crimes financiers ne cessent d’augmenter. <span style="font-size:13.0pt;line-height:107%;
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mso-bidi-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-theme-font:minor-bidi;
mso-ansi-language:FR;mso-fareast-language:EN-US;mso-bidi-language:AR-SA »>À fin 2020, plus de 1.700 responsables du secteur public sont poursuivis par la justice, dont 900 dossiers ayant déjà été ouverts en 2019. Ces chiffres importants démontrent l’étendue et la gravité de la corruption dans le public qui représente plus de 2% du produit intérieur brut (PIB), soit un coût de 23 milliards de dirhams à l’économie marocaine. Les causes de la prolifération de la corruption sont l’inefficacité du dispositif mis en place pour lutter contre ce fléau, le manque de moyens humains et matériels dédiés au contrôle ainsi que la lourdeur administrative. Tout cela pousse les particuliers et les entreprises à recourir à la corruption.
Al Ahdath Al Maghribiya : Une entreprise chinoise lorgne la LGV Marrakech-Agadir. L’entreprise ferroviaire chinoise ZN a envoyé une lettre au Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, pour lui faire part de son intérêt pour le marché de la prochaine ligne à grande vitesse Marrakech-Agadir. Pour appuyer son dossier, l’entreprise a fait valoir son expérience et expertise technique dans les grands projets ferroviaires, ainsi qu’un transfert de savoir-faire et de technologie. L’entreprise entend répondre à ce marché en nouant un partenariat avec l’entreprise Eco Group Holding.
Al Ittihad Al ichtiraki : La croissance a chuté de plus de 6% en 2020. La crise du Covid-19 et la sécheresse ont impacté lourdement l’économie marocaine en 2020. Elle s’est contractée de 6,3%, selon les comptes nationaux du Haut-Commissariat au Plan (HCP), soit une perte de 63 milliards de dirhams du produit intérieur brut (PIB) qui sélève à 1.089 milliards de dirhams. Dans le détail, les activités non agricoles et agricoles ont baissé respectivement de 5,8% et 8,6%. La demande intérieure a, de son côté, perdu 6%, ce qui représente un manque à gagner de 26 milliards de dirhams pour les dépenses des ménages.