La presse arabophone du 3 juin 2021
Al Ahdath Al Maghribiya : Retour à la vie normale à partir de juillet. L’État d’urgence et le couvre-feu seront levés à partir de juillet 2021. Selon un document interne du ministère de la Santé, il y aura un prolongement du couvre-feu et des mesures sanitaires du 11 au 24 juin. Du 25 juin au 8 juillet, il y aura un assouplissement des mesures sanitaires encore en vigueur en plus d’une réduction de la durée du couvre-feu nocturne. Dès le 8 juillet, les Marocains retrouveront une vie normale sans restrictions ni couvre-feu. Ce retour à la normalité dépend toutefois d’une amélioration ou d’une stabilité de la situation épidémiologique.
Al Akhbar : Soit tu renonces à ta candidature aux élections, soit on te tue ! Le parlementaire du Parti authenticité et modernité (PAM) Abdelkader Boudraa, a reçu, mercredi 2 juin 2021, des menaces de mort. À sa sortie du siège du parti du quartier Hay Hassani à Casablanca, deux individus ont abordé le parlementaire et lui ont adressé un message très clair : soit tu renonces à ta candidature aux prochaines élections à Hay Hassani, soit on te tue. Aussitôt, informé de cet incident, Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du parti a publié un communiqué où il exprime son soutien à Abdelkader Boudraa. Les deux personnes ont déposé plainte pour l’ouverture d’une enquête visant ces deux individus et leurs menaces.
Al Massae : Les gestionnaires délégués plieront bagage en 2027. L’État va créer des sociétés régionales chargées de la distribution de l’eau potable, de l’assainissement et de l’électricité. C’est ce qu’a annoncé Noureddine Boutayeb, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur. Les entreprises chargées de la gestion déléguée de ces réseaux de distribution devront ainsi plier bagage en 2027, date de la fin des contrats de gestion déléguée. Boutayeb a reconnu que ces contrats connaissent plusieurs dysfonctionnements, imputant la responsabilité aux collectivités territoriales. «Il ne faut pas nier, toutefois, que la gestion déléguée a été bénéfique dans la mesure où les entreprises ont investi dans le renforcement des infrastructures et ont assuré une qualité et une efficience du service», a-t-il poursuivi.
Bayane Al Yaoume : Flambée des prix des volailles. Les Marocains font face, depuis trois mois, à une hausse continue du prix des volailles. Une hausse qui s’est poursuivie malgré la fin du mois de Ramadan. Bayane Al Yaoume a effectué une visite dans les principaux marchés de volailles à Casablanca et a constaté que le poulet est vendu à un prix compris entre 18 et 23 dirhams le kilo. Cette flambée des prix est due au renchérissement des matières premières destinées à l’alimentation de la volaille, à la crise sanitaire, mais aussi à la présence d’un lobby qui fixe les prix qu’il veut, sans qu’il ne soit inquiété par les autorités ou les instances de régulation.
Assabah : Retour de Brahim Ghali en Algérie. Le feuilleton de l’affaire Ghaligate a clôturé sur une mascarade. Le gouvernement espagnol a aidé Brahim Ghali, chef du Polisario, à quitter le pays en ayant recours aux mêmes méthodes frauduleuses lors de son arrivée. Un deal a été conclu avec les Algériens avant la comparution de Ghali devant la justice. La France serait aussi de la partie, puisque l’avion qui a transporté Ghali de l’Espagne vers une île où un avion algérien l’attendait, appartiendrait à une entreprise française.
Assahraa Al Maghribiya : Le Parti populaire espagnol tance le gouvernement. Teodoro García Egea, secrétaire général du Parti populaire (PP), l’une des principales formations de l’opposition en Espagne, a tiré à boulets rouges sur le gouvernement espagnol, réclamant la démission de la ministre des Affaires Etrangères, Arancha Gonzalez Laya. Selon Teodoro García Egea, la gestion de la crise diplomatique avec le Maroc a été catastrophique et non transparente. Interviewé par la chaîne de télévision espagnole TVE, il a trouvé inconcevable que le gouvernement soit impliqué dans cette affaire loufoque de Brahim Ghali, chef du polisario, usant de méthodes qui ne respectent ni la loi ni la justice espagnole.