La presse arabophone du 31 mai 2021
Assabah : La victimisation, marque de fabrique du PJD. Le Parti de la justice et du développement (PJD) prépare sa défaite lors des prochaines élections en adoptant la posture de la victimisation. Le parti a déclaré la semaine dernière qu’il est visé en permanence par les autorités locales qui espèrent son échec lors des prochaines élections. Le PJD a justifié les blocages au niveau des villes qu’il dirige par un harcèlement systématique de la part des gouverneurs et walis. Rappelons que Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a déjà répondu au parti islamiste en lui demandant d’apporter des preuves concrètes de ces harcèlements et d’arrêter de «pleurnicher» à l’approche de chaque élection.
Al Ahdath Al Maghribiya : Covid-19 : Les chiffres repartent à la hausse. L’évolution de la situation épidémiologique au Maroc est inquiétante. Selon des observateurs, le nombre des cas actifs et de nouvelles contaminations a connu une augmentation depuis l’allégement des mesures restrictives. Le nombre des cas critiques et sévères (221) a connu également une hausse, puisque la journée du samedi 29 mai 2021 a connu 35 nouveaux cas sévères. Le taux d’occupation des lits de réanimation est remonté à 7%. Les experts demandent aux Marocains de rester vigilants et de faire attention face à cette tendance haussière. Ils alertent contre une éventuelle troisième vague à cause du relâchement de beaucoup de Marocains.
Bayane Al Yaoume : 19% de la population cible vaccinée. La campagne nationale de vaccination est sur la bonne voie. Le Maroc a réussi à vacciner plus de 19,7% de la population cible qui est de 25 millions. Au samedi 29 mai 2021, 8,51 millions de personnes ont reçu la première dose et plus de 5,24 millions ont reçu les deux doses. Rappelons que le Maroc a reçu plus de 18,7 millions de doses des vaccins des laboratoires Sinopharm et AstraZeneca, ainsi que celles prévues par le programme Covax de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Assahraa Al Maghribiya : Gestion exemplaire de la crise du Covid-19. Le Maroc a bien géré la crise du Covid-19 de manière rapide, que ce soit sur le plan sanitaire ou économique. C’est ce que souligne l’institut Montaigne dans un récent rapport. Le Think Tank a déclaré que le Maroc a soutenu les entreprises marocaines et les populations les plus fragiles de manière efficace, à l’instar de ce qui a été effectué dans les pays développés. Malgré un confinement strict, le Maroc a mobilisé des milliards de dirhams et des mesures de soutien afin de préserver le pouvoir d’achat des Marocains et aider les entreprises à surmonter cette crise.
Al Akhbar : Sit-in de 523 employés du transport public à Kénitra. Les images du sit-in des 523 employés du transport public de Kénitra, renvoyés depuis plus d’un an et demi sans indemnités, ont fait le tour de la toile et ont indigné plusieurs Marocains sur les réseaux sociaux. Munis de leurs affaires personnelles et accompagnés de leurs familles, les employés ont pris place devant le siège du Conseil municipal de Kénitra, dirigé par le Pjidiste Aziz Rabbah, et ce pour une durée indéterminée.
Al Massae : Les Marocains sont surendettés. Selon une étude récente, près du tiers des Marocains sont endettés. Parmi cette population, plus de 52% ont contracté un crédit, 34,7% disposent de deux crédits, le reste ayant 3 crédits ou plus. Le premier poste budgétaire est réservé à l’acquisition d’un véhicule (25%), suivi par l’aménagement d’un appartement (19%), les études des enfants (17%) et le financement des soins de santé et de fêtes (7%). L’étude révèle que les Marocains ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts à cause de leur surendettement, puisque les crédits représentent 30% des revenus de 62,5% des sondés et 29,3% ne conservent que 25% de leurs revenus pour eux.