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Les titres de la presse arabophone (hebdos) du 29 mai 2021

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Maroc-UE : L’heure de vérité a sonné | L’Espagne et l’UE, ces partenaires traîtres | Crise de Sebta : La fuite en avant de Mohamed Amekraz | Les raisons de l’exode massif vers Sebta | 6 joueurs rajaouis absents de la rencontre face au Rapide d’Oued-Zem | Karima Benyaich, une diplomate qui a mis à nu le double discours des Espagnols

Al Anbaa Al Maghribiya : Maroc-UE : L’heure de vérité a sonné. L’analyste politique, Mustapha Tossa, a estimé que l’heure de vérité dans les relations entre le Maroc et ses partenaires européens a sonné. Selon Tossa, les Européens ne savent pas comment gérer la situation actuelle causée par une crise diplomatique profonde entre le Maroc et l’Espagne et où le royaume chérifien a su, avec brio, imposer avec fermeté sa position légitime et sans ambages. Les Européens analysent actuellement les enjeux et l’issue de cette crise. Ils doivent savoir que le temps des doubles discours et de la schizophrénie diplomatique est révolu. L’heure est à la confiance mutuelle, à la transparence et à la clarté dans les positions. Ceci alors que le conflit autour du Sahara a effectué un grand virage grâce à la reconnaissance des États-Unis de la marocanité des provinces du Sud. L’Union Européenne n’a d’autre choix que d’adopter, elle aussi, ce changement.



 



Al Watan Al Ane : L’Espagne et l’UE, ces partenaires traîtres. Les origines de la crise entre le Maroc et l’Espagne ne datent pas d’aujourd’hui ou de l’accueil du chef du polisario, Brahim Ghali, en Espagne. Le début de la crise ou plutôt de la colère des Espagnols date du 10 décembre 2020, le jour de la reconnaissance par les États-Unis de la marocanité du Sahara. La logique veut que ce soit l’Espagne qui reconnaisse, avant tout le monde, la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, puisqu’il sait parfaitement les dessous de ce conflit. Malgré cela, l’Espagne a délibérément négligé cette vérité historique et géopolitique et a préféré ce statuquo. Comme l’Espagne, l’Union Européenne (UE), n’a pas bien accueilli la reconnaissance américaine. Comme l’Espagne, l’UE jouait la carte du Sahara et son semblant de soutien à l’intégrité territoriale marocaine afin de les utiliser contre le Maroc, que ce soit lors des négociations de l’accord de libre-échange ou bien ceux de la pêche.



 




Al Ousboue Assahafi : Crise de Sebta : La fuite en avant de Mohamed Amekraz. Le ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle, Mohamed Amekraz, justifie la crise migratoire de Sebta par la prolifération de réseaux spécialisés et d’une mafia qui profitent de la misère des Marocains. Selon Amekraz, la vague humaine de milliers de Marocains et de Subsahariens vers Sebta n’est pas la faute du gouvernement. Elle n’est pas due à une crise de l’emploi ou du chômage au Maroc, lance le ministre. Des propos qui ont fait réagir plusieurs parlementaires ainsi que la Confédération démocratique du travail (CDT). Ils ont jugé irresponsables les propos tenus par le ministre et les ont qualifiés de fuite en avant d’un gouvernement islamiste qui n’a pas tenu ses promesses en matière d’emploi et qui n’a fait qu’aggraver la situation et le pouvoir d’achat de millions de Marocains à cause de la crise du Covid-19.



 



Al Ayam : Les raisons de l’exode massif vers Sebta. La ville de Sebta a connu un exode massif de milliers de Marocains en l’espace de quelques jours, dont la plupart sont issus de la région du Nord. Cette crise migratoire a eu lieu en même temps que l’éclatement d’une grave crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne à cause de l’accueil, par le voisin ibérique, du chef du polisario, Brahim Ghali, sous une fausse identité. Outre cette crise, l’afflux massif de Marocains vers Sebta nous interpelle sur la gravité de la crise sociale que traverse la région du Nord. Elle nous rappelle également les événements du Rif qui ont mis en lumière un malaise social très important dans cette région du Maroc. Le Nord du pays a été, rappelons-le, déjà impacté par la fermeture des postes frontières de Sebta et Melilia, ce qui mis à mort le commerce frontalier et la contrebande qui fait vivre des dizaines de milliers de familles. La crise du Covid-19 est venue aggraver cette situation en plus de l’inefficacité du soutien gouvernemental.



 




Al Mountakhab : 6 joueurs rajaouis absents de la rencontre face au Rapide d’Oued-Zem. Dans un entretien avec Al Mountakhab, l’entraîneur du Raja Club Athletic, Lassaad Chabbi, a appelé la Ligue nationale de football professionnel à reporter la rencontre prévue le 3 juin 2021 prochain entre le Raja Club Athletic et le Rapide Club d’Oued-Zem. Le coach des Verts justifie cette demande par l’absence de 6 principaux joueurs à cause de leur participation à des rencontres avec leurs sélections. «Il ne s’agit pas d’un traitement de faveur que nous demandons à la Ligue, mais d’une prise en considération de la particularité du club rajaoui qui compte plusieurs joueurs internationaux», tient à préciser Lassaad Chabbi.



 



Al Michaal : Karima Benyaich, une diplomate qui a mis à nu le double discours des Espagnols. L’hebdomadaire dresse un portrait de Karima Benyaich, ambassadrice du Maroc à Madrid depuis 2017. La diplomate marocaine a été sous les feux des projecteurs ces derniers jours et a été au cœur de la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne. D’un ton très ferme, Karima Benyaich a fait face à l’hypocrisie des autorités espagnoles en estimant les propos de la ministre des Affaires Etrangères espagnole à l’encontre du Maroc, d’inappropriés et d’irrespectueux. Selon l’ambassadrice, l’Espagne a préféré l’opacité au lieu de la clarté et la transparence, en accueillant dans des conditions sombres le chef du polisario, Brahim Ghali, pour son hospitalisation, bafouant ainsi les lois internationales et espagnoles et poignardant dans le dos un partenaire historique et stratégique.


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