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La presse arabophone du 19 mai 2021
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Le Maroc met fin à l’exode massif vers Sebta | Ils refusent le vaccin et se retrouvent aux urgences | 391 enfants marocains à Daech | Des chèques-vacances pour booster le tourisme interne | Grève des enseignants contractuels | Un déficit budgétaire de plus de 22,5 milliards de DH
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Al Akhbar : Le Maroc met fin à l’exode massif vers Sebta. Les autorités marocaines ont bloqué l’accès vers Sebta, mettant fin à une opération massive d’immigration clandestine ayant duré près de deux jours. Près de 7.000 Marocains et Subsahariens ont pu se faufiler vers l’enclave de Sebta, dont 1.500 mineurs. Les autorités espagnoles ont renvoyé, pour le moment, 2.700 personnes vers le Maroc. De leur côté, l’opposition espagnole a appelé le gouvernement espagnol à ouvrir un dialogue avec le Maroc afin de mettre fin à la crise diplomatique entre les deux pays et renforcer le volet sécuritaire notamment du côté marocain pour combattre efficacement l’immigration clandestine.
Al Ahdath Al Maghribiya : Ils refusent le vaccin et se retrouvent aux urgences. Selon les sources du quotidien, la plupart des cas ayant été infectés par le variant britannique du Covid-19 n’ont pas été vaccinés. Ces personnes qui font partie de la population concernée par la campagne nationale de vaccination, puisque dépassant 45 ans, avaient refusé de se rendre aux sites de vaccination. Azeddine Ibrahimi, membre du Comité de veille scientifique et technique, trouve inconcevable que des personnes risquent leur vie et celles de leurs proches en se basant sur des arguments illogiques et non scientifiques. Les cas graves, admis aux urgences et aux soins intensifs, enregistrés ces 24 dernières heures, sont au nombre de 22. Ces derniers avaient tous refusé de se faire vacciner.
Assabah : 391 enfants marocains à Daech. A l’occasion du 18e anniversaire des événements du 16 mai 2003, Mohamed Nifaoui, contrôleur général au Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), a annoncé que les services de sécurité ont recensé 391 enfants marocains dans les zones de conflit en Irak et en Syrie, dont seulement 82 ont pu rentrer au pays. Il a indiqué aussi que 288 Marocaines se trouvent dans ces zones, dont 99 ont regagné le Maroc, et que 1.659 terroristes marocains opèrent toujours dans les rangs de Daech.
Al Massae : Des chèques-vacances pour booster le tourisme interne. Le ministère du Tourisme planche actuellement sur la mise en place des chèques-vacances pour booster le tourisme interne. Il s’agit d’une mesure proposée par Nadia Fettah Alaoui, ministre du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Économie sociale, dans le but de relancer un secteur touristique fortement impacté par la crise du Covid-19. Ces chèques-vacances, qui seront mis à disposition par l’employeur, verront le jour prochainement, le décret relatif à ce dispositif étant en cours d’approbation, affirme la ministre. Cette dernière a rappelé, par ailleurs, que les arrivées et les recettes touristiques ont baissé respectivement de 78% et de 69% au cours du premier trimestre de cette année.
Al Ittihad Al Ichtiraki : Grève des enseignants contractuels. La Coordination nationale des enseignants contractuels revient à la charge en annonçant une grève les 20 et 27 mai 2021, ainsi qu’un sit-in devant la Cour de première instance de Rabat. La Coordination a annoncé un programme de manifestations d’ici fin juillet où les enseignants contractuels organiseront plusieurs sit-in devant les tribunaux de plusieurs régions pour protester contre les arrestations de leurs collègues lors des dernières manifestations.
Al Alam : Un déficit budgétaire de plus de 22,5 milliards de DH. La crise du Covid-19 a creusé le déficit budgétaire du Maroc et a amoindri les chances d’une reprise économique rapide à cause des fortes répercussions macro-économiques. A fin avril 2021, le déficit budgétaire a atteint plus de 22,5 milliards de dirhams, franchissant le palier de 7%, alors qu’il se situait entre 3,5% et 4,5% sur la période 2016-2019. La dette du Trésor est, quant à elle, passée de 65% à 76% du Produit intérieur brut (PIB). Résultat : les agences de notation ont abaissé la note souveraine du Maroc, ce qui aura des répercussions néfastes sur les investissements directs étrangers et les conditions de recours aux marchés financiers internationaux.