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La presse arabophone du 7 mai 2021
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L’arnaqueur derrière l’affaire «Intelaka» | La CDT appelle le gouvernement à alléger les mesures restrictives | Vers une amnistie générale des cultivateurs de cannabis | Manifestations en Espagne pour l’arrestation de Brahim Ghali | Les partis de l’opposition se plaignent de Aziz Akhannouch | Nabil Benabdallah se félicite de la réunion avec Saad Dine El Otmani
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Assabah : L’arnaqueur derrière l’affaire «Intelaka». Le quotidien apporte de nouveaux éléments concernant l’affaire révélée dans son édition du jeudi 6 mai 2021, relative aux arnaques liées au programme intégré d’appui et de financement des entreprises «Intelaka». Des bureaux spécialisés dans ce programme créent des entreprises pour pouvoir bénéficier des crédits Intelaka à des fins personnels ou en les détournant. Selon Assabah, le chef d’orchestre de cette importante arnaque est une personne connue des services de police et de la justice marocaine. Il a déjà été cité dans plusieurs affaires d’escroqueries subtilisant pas moins de 24 milliards de centimes à des institutions connues et entreprises comme La Samir et des banques.
Al Massae : La CDT appelle le gouvernement à alléger les mesures restrictives. La Confédération démocratique du travail (CDT) a appelé le gouvernement à alléger les mesures restrictives et annuler le couvre-feu à partir de 20h afin de permettre aux commerces, cafés et restaurants de pouvoir travailler le soir et aux Marocains de sortir. La CDT déplore un couvre-feu qui impacte non seulement l’économie du pays, mais aussi la santé mentale des Marocains. La sécurité sanitaire n’englobe pas que la Covid-19, mais aussi le travail et la santé mentale, selon la CDT qui déclare qu’aujourd’hui la situation n’est pas inquiétante et ne justifie pas de telles mesures restrictives.
Al Ahdath Al Maghribiya : Vers une amnistie générale des cultivateurs de cannabis. Le Maroc se dirige vers une amnistie générale en faveur des cultivateurs de cannabis. Al Ahdath Al Maghribiya qui cite des parlementaires, précise que cette décision entrera en vigueur dès que le projet de loi relatif à la légalisation du cannabis à usage industriel et thérapeutique clôturera son processus législatif. L’amnistie concernera 40.000 cultivateurs et représentera un premier pas très important et symbolique dans le cadre du projet de légalisation du cannabis.
Assahraa Al Maghribiya : Manifestations en Espagne pour l’arrestation de Brahim Ghali. Des associations marocaines ont organisé des manifestations et sit-in dans plusieurs villes espagnoles, appelant la justice à déclencher et accélérer les démarches nécessaires à l’arrestation de Brahim Ghali, chef du Polisario.
Al Akhbar : Les partis de l’opposition se plaignent de Aziz Akhannouch. Selon les sources d’Al Akhbar, la réunion tenue le mercredi 5 mai 2021 à Rabat, entre le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, et des chefs des partis de l’opposition a été vide et n’a pas abouti à des décisions liées aux préparatifs des prochaines élections. Durant celle-ci, les secrétaires généraux du Parti authenticité et modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi, du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdallah et du Parti de l’Istiqlal (PI), Nizar Baraka, ont essentiellement abordé le cas Aziz Akhannouch, secrétaire général du Rassemblement national des indépendants (RNI). Les partis de l’opposition ont discuté avec le Chef du gouvernement autour d’Akhannouch et se sont plaints de ses «méthodes électoralistes» notamment à travers sa fondation Joud.
Bayane Al Yaoume : Nabil Benabdallah se félicite de la réunion avec Saad Dine El Otmani. Pour Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), la réunion avec le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a été fructueuse et a permis de discuter autour de plusieurs sujets liés à la gestion de la pandémie du Covid-19 et aux préparatifs des prochaines élections. La réunion a été organisée à la demande des trois formations, le Parti de l’Istiqlal (PI), le Parti authenticité et modernité (PAM) et le PPS. Lors de la rencontre, Nabil Benabdallah a regretté l’absence de débats liés aux programmes, aux visions et aux propositions des partis.