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La presse arabophone (hebdos) ce samedi 24 avril
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Le Roi poursuit sa grande révolution sociale | La guerre «féroce» que mène le Maroc pour son Sahara | Opération nettoyage chez les «sécuritaires» du Maroc | La France perd ses alliés au Maghreb | Le FUS s’excuse auprès de ses supporters | Le PJD dans la tourmente à cause du quotient électoral
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Al Michaal : Le Roi poursuit sa grande révolution sociale. Le projet de la généralisation de la protection sociale au Maroc est un projet de règne, un projet sociétal qui révolutionnera considérablement le Maroc moderne auquel nous aspirons, souligne Al Michaal. Ce chantier royal, lorsqu’il verra le jour très prochainement, protégera les Marocains notamment de la pauvreté, du chômage et de problèmes de santé. La vie du citoyen marocain changera au vrai sens du terme. Les caisses de ce nouveau système prendront en charge ses dépenses en santé, lui verseront une indemnité de chômage jusqu’à ce qu’il trouve un travail, et pour les familles pauvres, elles bénéficieront d’aides directes. Ceci sans oublier les allocations familiales et la retraite. Sur ce dernier point, il s’agira d’une énorme bouffée d’oxygène pour les Marocains ayant dépassé l’âge de la retraite. Rappelons que 60% de ceux qui ont dépassé 60 ans ne reçoivent pas de pensions de retraite, sont obligés de travailler et ceux qui sont dans l’incapacité de le faire, survivent grâce à la solidarité de leurs proches. À noter qu’aujourd’hui, l’absence de protection sociale impacte la croissance économique et la cohésion sociale. L’instauration de ce projet royal permettra d’améliorer le climat social, la croissance et la justice sociale, estime l’hebdomadaire.
Al Ayam : La guerre «féroce» que mène le Maroc pour son Sahara. «Nous menons une guerre féroce pour notre Sahara sur plusieurs fronts». C’est en ces termes qu’une source au ministère des Affaires étrangères a qualifié le combat mené par le Maroc contre le Polisario et l’Algérie. Une guerre féroce qui emprunte trois principales voies, selon Al Ayam, à savoir la diplomatie, la politique et le militaire. Elle a pris une nouvelle tournure et un grand virage après l’événement survenu à El Guergarat, lorsque le Maroc a libéré ce passage des brigands du Polisario. La reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara n’a fait qu’accélérer la dynamique des victoires politiques et diplomatiques du Maroc. L’ouverture de représentations diplomatiques à Dakhla et Laâyoune et les rapports accablants d’ONG internationales et de l’ONU sur les dérives du régime algérien et du Polisario, ont conforté les positions du Royaume et sa solution crédible et de plus en plus saluée par la communauté internationale. Sur le volet militaire, le Maroc fait preuve d’une maitrise infaillible de sa stratégie militaire et d’un remarquable sang-froid face aux provocations du Polisario et de l’Algérie. Ces derniers ont essuyé plusieurs pertes humaines et logistiques en tentant des incursions du mur de défense.
Al Watan Al Ane : Opération nettoyage chez les «sécuritaires» du Maroc. Les services de sécurité marocains entament leur mue. Ces derniers mois, nous avons assisté à de véritables opérations de «nettoyage» dans tous les services, directions et structures dédiées à la sécurité du pays, déclare l’hebdomadaire. Ces opérations ont connu une dynamique après les changements opérés à la tête des principales structures sécuritaires du pays (les nominations de Abdellatif Hammouchi à la tête de la Direction générale de la sureté nationale (DGSN), de Mohamed Haramou aux commandes de la Gendarmerie Royale et de Abdellatif Louarak, en tant qu’inspecteur général des Forces armées royales). Sous leur ère, poursuivre en justice un sécuritaire, un soldat, un policier ou un gendarme n’est plus un tabou, mais une routine, s’inspirant parfaitement de l’esprit des orientations royales de reddition des comptes, matérialisées dans la nouvelle constitution de 2011. Al Watan al Ane revient sur les principales opérations menées dans ce sens par les services sécuritaires du royaume entre janvier et avril 2021, et ayant permis l’arrestation de dizaines de personnes.
Al Ousboue Assahafi : La France perd ses alliés au Maghreb. La France est en mauvaise posture au Maghreb. Plusieurs évènements récents attestent de ce constat dressé par l’hebdomadaire. Ce dernier a rappelé la surprenante déclaration du ministre du Travail et de la Sécurité sociale algérien, Hachemi Djaâboub, qui a qualifié la France «d’ennemi éternel et traditionnel» de l’Algérie. Une déclaration qui n’a pas laissé indifférent Emmanuel Macron. Le président français a estimé que ce genre de déclarations est inacceptable. Il a aussi reconnu que les relations franco-algériennes traversent une mauvaise passe. Plusieurs événements bilatéraux ont d’ailleurs été annulés à cause de la crise entre les deux pays. La Tunisie n’est pas en reste de ce froid diplomatique avec la France. L’une des principales raisons est le retard pris par la Tunisie dans l’organisation du 18e sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Selon les observateurs, le président tunisien Kaïs Saïed ne serait pas «chaud» à l’idée d’organiser ce sommet, lui qui est contre l’omniprésence de la France dans la société et la culture tunisienne.
Al Mountakhab : Le FUS s’excuse auprès de ses supporters. Le Fath Union Sport de Rabat (FUS) enchaîne ces derniers temps les défaites et échecs sur le terrain, les gradins et à l’extérieur des stades. À Rabat, les supporters sont déçus par les faibles résultats de l’équipe et sa dégringolade au classement général du Championnat du Maroc de Football. Une situation qui n’est pas à l’image de ce club mythique de la capitale du Maroc. S’adressant aux supporters, El Mehdi El Bassil, capitaine du Fus, s’est excusé des résultats «qui ne sont pas satisfaisants et que nous regrettons. Depuis le début de la saison, notre prestation n’a pas été à la hauteur. Nous sommes conscients, joueurs et staff technique, de votre déception et nous assumons nos responsabilités», a-t-il déclaré. El Bassil leur a promis un redoublement d’efforts de la part de toutes les composantes de l’équipe, leur demandant de soutenir le FUS lors de la prochaine saison.
Al Anbaa Al Maghribiya : Le PJD dans la tourmente à cause du quotient électoral. L’hebdomadaire est revenu sur la polémique autour du quotient électoral qui sera dorénavant calculé sur la base des inscrits et non des votants. Un nouveau calcul qui ne sera pas sans conséquences pour le Parti de la justice et du développement (PJD). Le parti islamiste a été le seul à refuser ce nouveau calcul, alors que tous les autres partis ont voté pour son adoption, isolant davantage le PJD. Malgré le ton rassurant de Saad Dine El Otmani, Secrétaire général du PJD, le parti sera impacté par cette nouvelle configuration lors des prochaines élections, d’autant plus que sa côte de popularité ne cesse de baisser surtout après la crise du Covid-19. Les Marocains ont été très nombreux à critiquer ouvertement le parti pour sa gestion de la crise économique liée au Covid-19.