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Les titres de la presse arabophone (hebdos) ce samedi 17 avril

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A quoi joue Emmanuel Macron ? | L’état d’urgence sera maintenu jusqu’en 2022 | Le Sahara marocain face à l’opportunisme européen | Le Raja opte pour l’école tunisienne | L’étau se resserre contre le Polisario | Brahim Ghali échappe à la mort de justesse

Al Ousboue Assahafi <span style="font-size:13.0pt;line-height:107%;
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quoi joue Emmanuel Macron ? La République en Marche (LREM), le parti du président français Emmanuel Macron, va ouvrir deux bureaux au Maroc, à Agadir et à Dakhla. L’information a surpris et a mis les observateurs en haleine. S’agit-il des prémices d’une ouverture d’une représentation diplomatique de la France à Dakhla, suivie d’une reconnaissance officielle par l’État français de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, emboitant le pas aux États-Unis ? Près d’une dizaine de jours après cette annonce, c’est le flou total, surtout après qu’un responsable du parti de Macron a déclaré que cette décision devrait avoir l’aval des autres instances du parti et qu’elle serait toujours en discussion, précise Tayeb Alaoui dans son édito de cette semaine. Le communiqué annonçant cette nouvelle est également ambigu. Le parti a souligné qu’il inaugurera ces bureaux une fois que la situation sanitaire le permettra, sans donner de détails ni d’échéance. Le Maroc a besoin aujourd’hui de positions claires et sans ambages, surtout venant d’un partenaire stratégique comme la France, déclare Alaoui.



 



Al Ayam : L’état d’urgence sera maintenu jusqu’en 2022. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Al Ayam, Tayeb Hamdi, président du Syndicat national de médecine générale, prévoit une poursuite de l’état d’urgence jusqu’à la mi-2022, voire même plus. Le chercheur en politiques et systèmes de santé estime toutefois que les mesures restrictives devront s’alléger avant l’été 2021, à condition que le Maroc reçoive ses doses de vaccins afin d’atteindre une immunité collective de la population, soit la vaccination de 80% des Marocains. Tayeb Hamdi a, par ailleurs, mis en garde contre le nouveau variant britannique qui circule de manière rapide au Maroc. Il se propage « 7 fois plus et sa dangerosité est 6 fois plus élevée ». Le virus s’attaque davantage aux jeunes, la population âgée ayant été immunisée. La troisième vague peut être dévastatrice pour les jeunes marocains s’ils ne prennent pas leurs précautions, explique Tayeb Hamdi. Les cas graves seront très nombreux, les séjours dans les hôpitaux plus longs et les cas de décès augmenteront de manière considérable. Pour Hamdi, la décision du gouvernement d’instaurer un couvre-feu nocturne pendant le Ramadan a été juste et raisonnée, d’autres pays comme la France ayant pris des décisions plus restrictives. Enfin, le médecin craint l’arrivée d’une quatrième et cinquième vague à cause de l’apparition d’autres variants.



 




Al Watan Al Ane : Le Sahara marocain face à l’opportunisme européen. Les derniers rebondissements relatifs au conflit du Sahara ont mis la communauté internationale dans l’embarras. Alors que plusieurs pays, dont la première puissance mondiale, les États-Unis, ont soutenu le Maroc, d’autres pays ont préféré rester neutres. Parmi ces derniers, figure l’Union Européenne avec laquelle le Maroc entretient des relations historiques profondes et stratégiques. La position de la France et de l’Espagne est, à ce titre, incompréhensible, illogique et hypocrite. La France, premier partenaire du Royaume, n’a pas voulu froisser le voisin algérien en reconnaissant la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, pour des raisons d’intérêts économiques et énergétiques. Ceci alors que la première responsabilité de ce conflit incombe à la France qui, en colonisant les pays du Maghreb, a déformé les frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie, ce qui a donné naissance, quelques années plus tard, au front Polisario. L’Espagne ou encore l’Allemagne, première puissance européenne, ont également maintenu leur position traditionnelle, alors qu’ils savent pertinemment que la proposition marocaine concernant ce conflit est la plus pertinente et la plus pérenne. En maintenant ce statu quo, les Européens font preuve d’une grande hypocrisie vis-à-vis d’un partenaire stratégique, considéré comme un bouclier contre l’insécurité en Europe à cause des mouvements extrémistes qui prennent de l’ampleur dans le Sahel.



 



Al Mountakhab : Le Raja opte pour l’école tunisienne. Le Raja de Casablanca a opté pour le tunisien Lassaad Chabbi, en replacement de Jamal Sellami. Le contrat qui court sur 6 mois renouvelables, prévoit une rémunération de 15.000 dollars mensuels. Chabbi a entraîné l’équipe d’Autriche espoirs de football, a remporté la coupe du Qatar et la Coupe de Tunisie en 2020 avec l’US Monastir. Le nouveau coach a ramené avec lui le préparateur physique tunisien Omar Ben Ounis. Les techniciens Mohamed Bekkari et Hicham Abou Charouane ont été maintenus à leur poste. Les prochains challenges de Lassaad Chabbi sont la Botola, la Coupe du trône, la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) et la Coupe Mohammed VI des clubs arabes champions de football.



 




Al Michaal : L’étau se resserre contre le Polisario. La plupart des leaders du Polisario ont désavoué Brahim Ghali, chef du Front séparatiste, après sa décision unilatérale de rompre le cessez-le-feu et sa quête de mener un affrontement militaire avec le Maroc. Une supposée guerre avec les Marocains qui n’a causé, pour le moment, que la mort de plusieurs leaders du Polisario comme le chef de la gendarmerie, Eddah Lbendir, ainsi qu’un leader du front après une riposte des Forces Armées Royales le mardi 6 avril 2021, suite à l’approche d’une milice des séparatistes du mur de défense. C’est ce qu’a confié Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud, ancien Inspecteur général de la police du Polisario dans une longue interview accordée à Al Michaal. L’ancien responsable du Polisario, actuellement exilé en Mauritanie, précise que l’Algérie et le polisario ont «paniqué» après la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud. Leurs dernières manœuvres militaires et médiatiques sont ridicules et n’ont fait qu’enfoncer le manque de leadership de Brahim Ghali.



 



Al Anbaa Al Maghribiya : Brahim Ghali échappe à la mort de justesse. Le chef du Polisario, Brahim Ghali, a été grièvement blessé lors d’une riposte lancée par les Forces Armées Royales, répondant à une tentative d’incursion du Polisario le 6 avril 2021 à l’est du mur de défense. Ghali a été transféré dans un hôpital algérien, ainsi que Moundi, chargé des télécommunications. En revanche, le chef de la gendarmerie du Polisario a trouvé la mort et plusieurs autres séparatistes ont été blessés. Toutes les tentatives d’affrontement du Polisario ont échoué, comme le blocage du passage d’El Guergarat, ainsi que les tentatives d’incursion au niveau du dispositif de défense marocain. Des opérations qui se sont soldées par des pertes humaines et des dégâts matériels chez les séparatistes. De l’autre côté, au Maroc, la vie dans les provinces du Sud suit son rythme paisible et serein.


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