Temps de lecture : 6 minutes
La presse arabophone du 12 avril 2021
Temps de lecture : 6 minutes
Temps de lecture : 6 minutes
Le Conseil des MRE en colère contre le gouvernement | La Cour constitutionnelle valide le nouveau quotient électoral | Relations Maroc/France au beau fixe, tensions du côté algérien | Transport public à Kénitra : les employés privés de salaire depuis 14 mois | Des avis de la CNSS surprennent les hôteliers | Un couvre-feu nocturne pendant le Ramadan est «indispensable»
Temps de lecture : 6 minutes
Al Massae : Le Conseil des MRE en colère contre le gouvernement. Le Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), Abdellah Boussouf, a critiqué de manière virulente le gouvernement. Selon lui, la constitution de 2011 a été porteuse de grands changements au profit des Marocains résidant à l’étranger (MRE), mais le gouvernement n’a pas opérationnalisé cet apport majeur à la diaspora marocaine. Pire, l’Exécutif a fait preuve d’un grand déphasage en signant l’accord sur l’échange des informations bancaires avec l’Union européenne.
Al Ittihad Al Ichtiraki : La Cour constitutionnelle valide le nouveau quotient électoral. Un coup dur pour le Parti de la justice et du développement (PJD). La cour constitutionnelle a validé trois lois organiques modifiant celles relatives à la Chambre des représentants, à la Chambre des conseillers et à l’élection des collectivités territoriales. Elle valide ainsi l’amendement apporté au quotient électoral qui sera dorénavant basé sur le nombre des inscrits au lieu de celui des votants. Ce nouveau quotient permet de réaliser une représentativité élargie des électeurs au titre des circonscriptions locales, estime la Cour constitutionnelle. La réaction du PJD ne s’est pas faite attendre. Le parti refuse la décision de la Cour constitutionnelle, à laquelle le PJD a eu recours il y a près d’un mois pour faire annuler l’amendement du quotient électoral. Le parti discutera des prochaines actions à mener.
Al Ahdath Al Maghribiya : Relations Maroc/France au beau fixe, tensions du côté algérien. La fin de semaine dernière a été inédite s’agissant des relations entre la France, le Maroc et l’Algérie. D’un côté, le ministre français de l’Europe et des Affaires Étrangères, Jean Yves Le Drian, s’est entretenu avec son homologue marocain, Nasser Bourita. Ils ont réaffirmé les relations solides entre les deux pays. Une rencontre qui a lieu après que le Maroc a aidé la France à éviter un nouvel attentat sanglant. De l’autre côté, l’Algérie a annoncé le report d’une rencontre de haut niveau prévue le dimanche 11 avril 2021 à Alger, où devait se rendre le premier ministre français, Jean Castex. La décision algérienne serait due à l’annonce de La République en marche, le parti d’Emmanuel Macron, de la création d’une représentation à Dakhla.
Al Akhbar : Transport public à Kénitra : les employés privés de salaire depuis 14 mois. Les employés du transport public de Kénitra se sont réunis en fin de semaine dernière pour discuter de leurs multiples problèmes et des actions de protestation à mener durant les prochains jours. Les employés, qui sont au nombre de 523, n’ont pas touché de salaire depuis 14 mois à cause de la mauvaise gestion de ce secteur par le Conseil municipal de Kénitra, dirigé par le Pjidiste Aziz Rabbah.
Assabah : Des avis de la CNSS surprennent les hôteliers. C’est la surprise et le choc chez les hôteliers. Ces derniers ont reçu des avis émanant de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), leur demandant d’assainir leur situation, notamment en ce qui concerne le paiement des arriérés. La démarche de la CNSS a été jugée inappropriée et illogique vu la situation de crise profonde que traverse actuellement le secteur, surtout avec l’arrivée du mois de Ramadan où la plupart des hôtels ferment leurs portes.
Bayane Al Yaoume : Un couvre-feu nocturne pendant le Ramadan est «indispensable». Le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a affirmé que la décision d’instaurer un couvre-feu de 20h00 à 06h00 pendant le Ramadan a été difficile à prendre, mais nécessaire. Selon lui, elle fait suite à une analyse des données relatives à la situation sanitaire du pays, pendant plusieurs semaines. El Otmani a appelé les Marocains à faire confiance au gouvernement et surtout aux chercheurs et experts marocains qui sont reconnus dans leurs domaines. Il s’est dit surpris de voir circuler de fausses informations et des rumeurs qui ont causé une diminution de la vigilance et un non-respect des mesures sanitaires. La décision du couvre-feu pendant le Ramadan était indispensable, sinon le Maroc allait traverser une troisième vague de contaminations et enregistrer une hausse des décès, selon la même source.