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La presse arabophone du 23 mars 2021

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Les Européens bloquent les vaccins AstraZeneca destinés au Maroc | Les enseignants paralysent les écoles | 60 tonnes de résine de cannabis saisies par le BCIJ depuis 2015 | L’enquête sur les marchés du ministère de la Santé poursuit son cours | Le PJD courbe l’échine face à la légalisation du cannabis | Le panier de la ménagère de plus en plus cher

Al Alam : Les Européens volent les vaccins AstraZeneca destinés au Maroc. L’Europe a mal vécu le succès de la campagne de vaccination nationale. Alors que les campagnes des pays européens tardent à atteindre leur vitesse de croisière, le Maroc avance à grands pas. Le pays a reçu des millions de doses du vaccin AstraZeneca, chose que les Européens n’auraient pas accepté. Ils ont carrément réquisitionné des stocks de millions de vaccins destinés au Maroc. Un acte lâche et irresponsable. Des pays européens ont même menacé le laboratoire anglo-suédois afin qu’il ne fournisse plus des pays comme le Maroc, et qu’il leur restitue les doses destinées à ces pays.



 



Assabah : Les enseignants paralysent les écoles. Les syndicats des enseignants comptent durcir le ton. Après la répression des marches organisées par les enseignants contractuels à Rabat, la semaine dernière, les syndicats les plus représentatifs ont publié des communiqués et ont mis en place un plan d’action revendicatif assez chargé. Entre les manifestations, sit-in et grèves de plusieurs jours, les enseignants sont plus que jamais déterminés à faire entendre leur voix. Une conférence de presse sera organisée les prochains jours pour expliquer leur dossier revendicatif. Des rencontres sont également prévues avec les présidents des Chambres des représentants et des conseillers et le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).



 




Al Ahdath Al Maghribiya : 60 tonnes de résine de cannabis saisies par le BCIJ depuis 2015. Le projet de loi 13-21 relatif à la légalisation du cannabis à usage thérapeutique, adopté par le Conseil du gouvernement, contribuera à limiter considérablement le trafic de drogue au Maroc et à l’international. C’est ce qu’a affirmé Haboub Cherkaoui, directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) à l’agence de presse espagnole EFE. Cette nouvelle loi ne va pas, pour autant, réduire la voilure du BCIJ dans sa lutte contre le trafic de drogue. Selon Cherkaoui, le BCIJ a pu saisir 60 tonnes de résine de cannabis et 5,3 tonnes de cocaïne ces 6 dernières années.



 



Al Akhbar : L’enquête sur les marchés du ministère de la Santé poursuit son cours. La Commission parlementaire chargée d’enquêter sur les marchés passés par le ministère de la Santé en période de Covid-19 poursuit ses enquêtes sans contraintes. C’est ce qu’ont déclaré des sources au sein de la Commission au quotidien Al Akhbar. «Contrairement à ce qui a été dit sur le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, ce dernier a été réactif et nous a fourni tous les documents demandés», a confié une source à Al Akhbar. Pour le moment, des consignes strictes ont été données aux membres de la Commission pour ne plus révéler les détails de l’avancement de leur enquête.



 




Al Massae : Le PJD courbe l’échine face à la légalisation du cannabis. La souris accouche d’une sourie. Après la grosse polémique qui a suivi l’adoption par le Conseil du gouvernement du projet de loi relatif à la légalisation du cannabis à des fins thérapeutiques, le PJD a finalement courbé l’échine. À l’issue du Conseil national du Parti de la justice et du développement, tenu le 20 mars 2021, le PJD a publié un communiqué « tendre » où il n’émet que des réserves sur ce projet de loi. Il appelle au lancement d’un débat public sur la légalisation du cannabis, l’élargissement des discussions à d’autres institutions et la nécessité de développer les régions du nord du royaume. En revanche, s’agissant des lois électorales, notamment l’amendement apporté au quotient électoral, il a émis un refus catégorique.



 



Al Ittihad Al Ichtiraki : Le panier de la ménagère de plus en plus cher. Les Marocains traversent une mauvaise passe. C’est le moins que l’on puisse dire. La crise du Covid-19, ses répercussions économiques et le taux de chômage qui monte en flèche ont été mal vécus par les Marocains. Et pour couronner le tout, l’augmentation des prix des produits de première nécessité poursuit sa tendance haussière. Le dernier indice des prix à la consommation du Haut-Commissariat au Plan (HCP) a enregistré des augmentations importantes entre janvier et février 2021, particulièrement en ce qui concerne les huiles de table dont les prix ont augmenté de 2,4%, ainsi que les fruits (+1,6%) et les produits laitiers et les œufs (+0,3%). Les prix des hydrocarbures ont, pour leur part, grimpé de 2,5%.


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