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Le président russe, Vladimir Poutine, s’est rendu jeudi 2 février dans la ville de Volgograd [anciennement Stalingrad], pavoisée et ultra-sécurisée pour l’occasion, afin de participer aux cérémonies du 80e anniversaire de la victoire soviétique contre les troupes nazies lors de la bataille de Stalingrad le 2 février 1943.
Après avoir déposé une gerbe au pied du gigantesque mémorial “L’Appel de la Mère-Patrie”, le chef du Kremlin a assisté à un défilé militaire.
Puis, en introduction à un concert, il a prononcé un discours bref mais dense, au cours duquel il a évoqué le souvenir d’une «longue bataille acharnée» qui «n’avait pas pour but le seul sauvetage de la ville, mais la survie de tout un pays meurtri, mais qui ne se rend pas».
L’occasion de reprendre sa rhétorique habituelle sur un retour de l’idéologie nazie en Europe et de mettre en garde l’Occident. «Actuellement, l’idéologie nazie sous des atours contemporains constitue une menace directe pour la sécurité de la Russie», a-t-il assené, cité par le quotidien Moskovski komsomolets.
La Russie «sûre de son bon droit»
«C’est incroyable, mais c’est un fait : les chars allemands nous menacent à nouveau, et on se prépare à nouveau à faire la guerre à la Russie sur la terre ukrainienne par l’entremise des successeurs d’Hitler, par l’entremise des banderistes [admirateurs du nationaliste ukrainien Stepan Bandera (1909-1959), héros national pour Kiev, suppôt du nazisme pour Moscou]».
Le président russe a aussi déclaré que son pays était une nouvelle fois confronté à l’Allemagne en allusion à la décision de Berlin d’envoyer des chars Leopard 2 pour soutenir l’Ukraine. Il a alerté ceux qui l’entraînent dans un nouveau conflit et qui «comptent sur une victoire sur le champ de bataille» : «Ils ne comprennent apparemment pas qu’une guerre moderne aujourd’hui contre nous aura un tout autre visage. Nous n’envoyons pas nos chars à leurs frontières, mais nous avons de quoi nous défendre et pas seulement par l’emploi de blindés, tout le monde doit bien le comprendre».
Vladimir Poutine a conclu en réaffirmant que la Russie était «sûre de son bon droit et de la victoire», «prête à aller jusqu’au bout pour la vérité», car «cela a toujours été dans le sang de ce peuple plurinational».
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