Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Une nouvelle étude américaine révèle que le fait de respirer de minuscules particules d’air pollué peut déclencher des rythmes cardiaques irréguliers chez des adolescents en bonne santé et augmenter leur risque de mort cardiaque subite.
Aussi, d’après des scientifiques de l’institut Francis-Crick et de l’University College de Londres, des polluants de l’air peuvent provoquer des cancers du poumon.
Lire aussi : Pollution de l’air et santé : il est temps d’agir !
Une mauvaise qualité de l’air augmenterait les arythmies cardiaques
Publiée dans la revue scientifique « Journal of the American Heart Association« , la première étude a enquêté sur l’impact de l’inhalation de particules fines – également connues sous le nom de PM 2,5 – sur les rythmes cardiaques des adolescents.
Ces particules, qui mesurent moins de 2,5 microns de diamètre, sont des polluants clés dans la fumée des incendies de forêt et dans les gaz d’échappement des véhicules. Elles peuvent irriter les poumons et les vaisseaux sanguins du cœur.
«Bien que relativement rares, des rythmes cardiaques irréguliers peuvent entraîner une mort cardiaque subite chez des adolescents et de jeunes adultes même s’ils sont en bonne santé», a souligné l’auteur principal Fan He, instructeur en sciences de la santé publique à l’école de médecine de la Pennsylvanie dans un communiqué.
«Nos découvertes reliant la pollution de l’air à des rythmes cardiaques irréguliers suggèrent que les particules peuvent contribuer au risque de mort cardiaque subite chez les jeunes», a-t-il ajouté.
Alors que les impacts négatifs de la pollution de l’air sur la santé cardiovasculaire des adultes ont déjà été prouvés par de précédentes recherches scientifiques, cette nouvelle étude est la première à explorer les effets de la pollution de l’air sur les adolescents, selon les auteurs.
Lire aussi : La poussière noire envahit la ville de Kénitra
Pollution de l’air : le lien avec certains cancers du poumon établi
De même, la deuxième étude britannique s’est penchée sur l’examen de l’impact desdites particules fines. Les scientifiques ont constaté qu’elles seraient responsables de modifications cancéreuses dans des cellules des voies respiratoires.
Ces particules fines sont «un tueur caché», a déclaré à l’AFP, Charles Swanton de l’institut Francis-Crick, chargé d’exposer cette recherche.
Si la pollution de l’air est depuis longtemps soupçonnée, «nous ne savions pas vraiment si cette pollution causait directement le cancer du poumon, ni comment», a expliqué le Pr Swanton. Les chercheurs ont d’abord exploré les données de plus de 460.000 habitants de l’Angleterre, la Corée du Sud et Taiwan, et montré que l’exposition à des concentrations croissantes de particules fines était liée à un risque accru de cancer du poumon.
Finalement, côté prévention, le plus crucial paraît de faire chuter la pollution atmosphérique, dont une grande partie est provoquée par l’activité humaine. En 2019, la pollution de l’air a entraîné la mort de 1,1 million d’Africains, d’après des chercheurs du Boston College et du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
Temps de lecture : 3 minutes
PLF 2025 : le Maroc mise sur l’égalité des genresLe Maroc poursuit ses efforts pour atteindre l’égalité des genres à travers un dispositif de Budgétisation sensible au genre (BSG), un cadre… |
RPM 2024 : IA et photographie, révolution ou menace ?L’intelligence artificielle (IA) transforme de nombreux secteurs et la photographie n’échappe pas à cette révolution. Les technologies basée… |
Urbanisation végétale des villes : quelles solutions environnementales ?Sous l'impulsion des associations écologistes, les autorités de Casablanca annoncent la fin de la plantation anarchique de palmiers sur les … |
VTC au Maroc : vide juridique et risquesCette lacune expose les utilisateurs à des risques importants, notamment en matière de sécurité, tout en engendrant une concurrence déloyale… |
Crise des étudiants en médecine : où en est-on ?Depuis le début de l’année 2024, la crise des étudiants en médecine s’enlise, malgré les efforts de médiation et de réforme engagés par le m… |
Don d’organes au Maroc : des progrès encore insuffisantsÀ l'occasion de la Journée mondiale du don d'organes et de la greffe, célébrée chaque année le 17 octobre, le Maroc se trouve à un carrefour… |
Droit de grève : le CNDH se prononce sur le principe de «salaire contre travail»La ponction de salaire des grévistes est légale ! Avec cette position, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) s’est rangé du côté … |
Bilan climatique 2023 : une année record pour le MarocL’année 2023 a marqué un tournant pour le climat du Maroc. Selon le rapport officiel de la Direction générale de la météorologie (DGM), 2023… |