Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Monde / Pollution de l’air et santé : il est temps d’agir !

Pollution de l’air et santé : il est temps d’agir !

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Le 7 septembre marque la “Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus”. Ces dernières années, la qualité de l’air se détériore à cause de la pollution et des émissions de CO2. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 99% de la population mondiale respire aujourd’hui un air pollué, appelant à une mobilisation collective de tous les pays pour lutter contre ce fléau.

Temps de lecture : 3 minutes

Depuis novembre 2019, l’Organisation des Nations unies (ONU) a décidé que le 7 septembre de chaque année sera consacré à la “Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus”.

Pour cette année, le thème est “l’air que nous partageons”, et se focalise sur deux questions phares : le problème du climat et celui de la santé. Nul ne peut nier que la pollution de l’air provoque des maladies, parfois, mortelles. Et ses effets économiques et environnementaux sont loin d’être négligeables.

Selon l’ONU, neuf personnes sur dix respirent aujourd’hui un air pollué, entrainant le décès de sept millions de personnes annuellement à travers le monde, surtout dans les pays en voie de développement. 3,2 millions décèdent en raison de l’air intérieur pollué et 3,8 millions de l’air extérieur pollué.

Lire aussi : Protection des eaux internationales : des actions urgentes s’imposent

Les polluants nocifs

La pollution de l’air est le résultat de plusieurs produits naturels ou chimiques ou encore d’émissions industrielles. Les polluants naturels sont des particules vivantes (bactéries, virus, champignons microscopiques), des gaz (dioxyde de carbone, oxydes de souffre, radon) et des particules minérales (cendres volcaniques, embruns marins, érosion des sols). Mais parmi les autres polluants, beaucoup plus meurtriers et difficiles à contrer, on cite les déchets des usines, les déchets humains, la fumée que dégagent les voitures et le tabac, ainsi que la production, raffinage et distribution dans le secteur de l’énergie, entre autres.

Ces activités émettent certains polluants atmosphériques, tels que le carbone noir, le méthane et l’ozone troposphérique. Ces derniers sont des polluants climatiques à courte durée de vie. En revanche, ils sont responsables d’un taux de mortalité important et du changement climatique qui affecte tous les aspects de l’écosystème terrestre.

En 2019, au Maroc, une enquête nationale menée par le ministère de la Santé a révélé que 28 Marocains perdent quotidiennement la vie à cause de la pollution de l’air.

Lire aussi : Changement climatique : quel impact sur notre santé ?

Quelles mesures faut-il prendre ?

En raison de l’augmentation des maladies et des décès liés au climat, les organisations et les professionnels de santé ont multiplié les initiatives de sensibilisation. Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politique et système de santé, précise que la pollution dans les espaces clos peut être éliminée. «Il faut aérer son domicile 10 à 15 min le matin et le soir en ouvrant les fenêtres pour renouveler l’air et réduire, considérablement, le degré de pollution interne». Aussi, l’intervenant appelle à éviter les énergies qui ne sont pas renouvelables chez soi.

Pour préserver la planète de la pollution de l’air, Tayeb Hamdi recommande d’utiliser les énergies renouvelables qui sont plus écologiques et de recycler tous les types de déchets. «L’air que nous respirons est partagé avec tout le monde. Nous devons agir ensemble pour le protéger». 

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Pollution

Stress au travail au Maroc, un défi insurmontable ?

Le rapport 2024 de Gallup sur l’état du lieu de travail mondial met en lumière des tendances globales sur l’engagement des employés, leur sa…
Pollution

Le Maroc au cœur des routes migratoires

Le rapport 2024 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les migrations internationales met en lumière de…
Pollution

Heures sup des enseignants dans les écoles privées : un sentiment de déjà vu

Mohamed Saad Berrada, ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et des sports, a annoncé que les enseignants peuvent …
Pollution

Les avocats reprennent le chemin des tribunaux

L’Association des Barreaux des Avocats du Maroc, a décidé de suspendre la grève. Cette annonce intervient après deux réunions tenues le mini…
Pollution

Sommet arabo-islamique : un soutien sans faille à la cause palestinienne et à la souveraineté du Liban

Lors du Sommet arabo-islamique exceptionnel qui s’est tenu à Riyad le 11 novembre 2024, les dirigeants des pays arabes et islamiques ont réa…
Pollution

Comment la population marocaine a-t-elle évolué de 1960 à 2024 ?

Le dernier recensement général de la population et de l’habitat de 2024 (RGPH 2024), publié par le Haut-Commissariat du plan (HCP), a permis…
Pollution

Santé : retour sur la grève des médecins internes et résidents

La Commission nationale des médecins internes et résidents (CNIR) monte au créneau. Ils ont décidé de déclencher une grève les 7 et 8 novemb…
Pollution

PLF 2025 : le Maroc mise sur l’égalité des genres

Le Maroc poursuit ses efforts pour atteindre l’égalité des genres à travers un dispositif de Budgétisation sensible au genre (BSG), un cadre…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire