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Depuis novembre 2019, l’Organisation des Nations unies (ONU) a décidé que le 7 septembre de chaque année sera consacré à la “Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus”.
Pour cette année, le thème est “l’air que nous partageons”, et se focalise sur deux questions phares : le problème du climat et celui de la santé. Nul ne peut nier que la pollution de l’air provoque des maladies, parfois, mortelles. Et ses effets économiques et environnementaux sont loin d’être négligeables.
Selon l’ONU, neuf personnes sur dix respirent aujourd’hui un air pollué, entrainant le décès de sept millions de personnes annuellement à travers le monde, surtout dans les pays en voie de développement. 3,2 millions décèdent en raison de l’air intérieur pollué et 3,8 millions de l’air extérieur pollué.
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Les polluants nocifs
La pollution de l’air est le résultat de plusieurs produits naturels ou chimiques ou encore d’émissions industrielles. Les polluants naturels sont des particules vivantes (bactéries, virus, champignons microscopiques), des gaz (dioxyde de carbone, oxydes de souffre, radon) et des particules minérales (cendres volcaniques, embruns marins, érosion des sols). Mais parmi les autres polluants, beaucoup plus meurtriers et difficiles à contrer, on cite les déchets des usines, les déchets humains, la fumée que dégagent les voitures et le tabac, ainsi que la production, raffinage et distribution dans le secteur de l’énergie, entre autres.
Ces activités émettent certains polluants atmosphériques, tels que le carbone noir, le méthane et l’ozone troposphérique. Ces derniers sont des polluants climatiques à courte durée de vie. En revanche, ils sont responsables d’un taux de mortalité important et du changement climatique qui affecte tous les aspects de l’écosystème terrestre.
En 2019, au Maroc, une enquête nationale menée par le ministère de la Santé a révélé que 28 Marocains perdent quotidiennement la vie à cause de la pollution de l’air.
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Quelles mesures faut-il prendre ?
En raison de l’augmentation des maladies et des décès liés au climat, les organisations et les professionnels de santé ont multiplié les initiatives de sensibilisation. Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politique et système de santé, précise que la pollution dans les espaces clos peut être éliminée. «Il faut aérer son domicile 10 à 15 min le matin et le soir en ouvrant les fenêtres pour renouveler l’air et réduire, considérablement, le degré de pollution interne». Aussi, l’intervenant appelle à éviter les énergies qui ne sont pas renouvelables chez soi.
Pour préserver la planète de la pollution de l’air, Tayeb Hamdi recommande d’utiliser les énergies renouvelables qui sont plus écologiques et de recycler tous les types de déchets. «L’air que nous respirons est partagé avec tout le monde. Nous devons agir ensemble pour le protéger».
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