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Garantes de la stabilité des prix à moyen terme, les banques centrales sont engagées dans un combat contre l’inflation qui se retrouve un peu partout, bien loin des standards habituels. Leur principale arme : le taux directeur. Dans certains pays comme la Chine, le Japon, l’Indonésie, la Russie ou encore la Turquie, les taux évoluent à contre-courant de la tendance mondiale.
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La nécessité de comprendre et d’anticiper l’inflation
Depuis le début de l’année, le taux directeur est resté inchangé à 1,5% au Maroc. Avec une inflation qui a atteint 8% en août, dont une hausse de plus de 14% des prix des produits alimentaires, Bank Al-Maghrib a la pression à la veille du conseil de politique monétaire de ce mardi 27 septembre. Face au comportement de l’inflation depuis quelques mois, les investisseurs sont plus indécis que jamais sur l’évolution du taux directeur. C’est ce que révèle le sondage d’Attijari Global Research : 49% pour le statu-quo et 51% pour la hausse du taux directeur.
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Dans le contexte actuel, le «moyen terme» prend encore plus d’importance dans le mandat de la Banque centrale dont l’objectif est d’assurer la stabilité des prix. Cela veut dire qu’elle peut rester insensible aux mouvements actuels si les tensions s’apaisent en fin d’année ou en 2023. Dans un tel scénario, elle aura assuré sa mission. La prudence de la banque centrale est compréhensible eu égard à la nature de l’inflation qu’elle est censée combattre. Le Maroc vit une inflation essentiellement d’origine externe et la banque centrale n’a aucun moyen d’agir sur les cours mondiaux des matières premières. La hausse du taux directeur va renchérir le coût du crédit et freiner davantage une économie convalescente mais n’aurait que peu d’effet sur l’inflation. Cependant, plus de clarté dans le discours de la banque centrale enverrait peut être le signal nécessaire pour permettre d’ancrer les anticipations d’inflation.
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