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Lors de la présentation du projet de loi de Finances 2025 en Conseil des ministres, un accent a été mis sur le secteur de l’éducation à travers un plan qui s’articule sur plusieurs axes afin de poursuivre les réformes déjà entreprises. Celles-ci ont pour le but d’assurer un avenir prometteur pour les élèves, les enseignants, et l’ensemble des établissements d’enseignement.
Le premier axe du plan se concentre sur les élèves. La généralisation du préscolaire est un des piliers majeurs. Il vise à construire et à équiper des nouvelles salles de classe tout en réhabilitant les infrastructures déjà existantes. Cette initiative est cruciale pour garantir un accès précoce à l’éducation, permettant ainsi d’élever le niveau d’apprentissage dès le plus jeune âge.
Parallèlement, le modèle des «écoles pionnières» sera étendu, de 626 à environ 2.626 écoles primaires et 232 collèges. Ce modèle, fondé sur une approche multidimensionnelle, s’efforce d’améliorer la qualité des apprentissages, de réduire le décrochage scolaire, et de favoriser l’épanouissement des élèves.
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À cela s’ajoute des mesures additionnelles, comme les cours de rattrapage et l’accompagnement individuel pour les élèves en difficulté, qui seront également mises en œuvre. Sans oublier, la poursuite des efforts en matière d’appui social, notamment l’amélioration des prestations de soutien, soulignant l’engagement du gouvernement à prendre en compte les besoins divers des élèves.
La valorisation du corps enseignant
Pour le corps professoral, le renforcement des ressources humaines est au cœur du deuxième axe, avec le recrutement prévu de 14.000 enseignants et de 2.000 cadres d’appui administratif, pédagogique et social. Cette mesure est essentielle pour répondre à la demande croissante d’une main-d’œuvre qualifiée dans le secteur éducatif.
Le plan prévoit également d’améliorer la formation initiale des étudiants du Cycle de Licence en Éducation (CLE). En offrant une indemnité mensuelle de 1.000 dirhams aux étudiants engagés dans des activités pédagogiques, le gouvernement souhaite faire de ce cycle un parcours d’excellence, en créant ainsi un vivier de futurs enseignants motivés et compétents.
La modernisation des infrastructures
Le troisième axe se focalise sur la transformation des établissements. L’introduction d’un modèle digitalisé et simplifié du Projet d’établissement intégré (PEI) permettra d’optimiser la gestion et le fonctionnement des écoles. De plus, l’accent sera mis sur les activités parascolaires artistiques et culturelles, en partenariat avec des associations, afin d’enrichir l’expérience éducative des élèves.
La construction de nouveaux établissements scolaires et l’extension de ceux existants, ainsi que la réhabilitation des infrastructures vétustes, témoignent d’une volonté de modernisation essentielle pour répondre aux exigences contemporaines de l’éducation.
Enseignement supérieur : hausse de 5,9% de l’effectif des étudiants
Le secteur de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation bénéficie également d’une attention particulière. La rentrée universitaire 2024-2025 marquera l’accroissement des effectifs d’étudiants de 5,9%, avec la création de 16.151 nouvelles places pédagogiques. Cela inclut l’équipement de nouveaux établissements, tels que l’École nationale de l’intelligence artificielle à Berkane.
La création de centres d’excellence et la généralisation des centres du «Code 212» dans plusieurs universités visent à promouvoir l’excellence académique et à renforcer les compétences des étudiants. En outre, le plan met l’accent sur le développement de parcours d’excellence et l’augmentation des bénéficiaires de programmes linguistiques, permettant ainsi aux étudiants de se préparer au mieux à un marché du travail de plus en plus compétitif.
La formation professionnelle, un lien avec le marché du travail
L’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) continuera de jouer un rôle essentiel dans l’adaptation de ses offres de formation face aux besoins du marché. Le plan prévoit la mise à niveau des établissements de formation et le renouvellement de l’offre avec 205 nouvelles filières. Ce processus vise à professionnaliser les jeunes et à garantir qu’ils disposent des compétences recherchées par les entreprises.
Un système d’orientation intégré sera également instauré, ce qui facilitera l’accès à des formations qualifiantes et agiles. Ce système permettra d’accompagner efficacement les jeunes dans leurs choix de carrière, en tenant compte des exigences du marché du travail.
Le plan d’action du gouvernement pour le secteur de l’Éducation nationale en 2024-2025 est ambitieux et répond à des enjeux cruciaux pour l’avenir du Maroc. En plaçant les élèves au centre de ses préoccupations, en valorisant le corps enseignant, et en modernisant les infrastructures, le gouvernement se donne les moyens de transformer le paysage éducatif du Royaume, mais l’enjeu est de taille.
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