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Les acteurs du secteur de l’immobilier sont montés au créneau pour se faire entendre dans le cadre du projet de Loi de Finances 2025. Ces derniers ont exposé leurs doléances parmi lesquelles l’allègement du fardeau fiscal, a rapporté le journal Les Inspirations Eco et repris par le360.
Selon Amine Mernissi, l’expert en immobilier, il est question d’alléger les charges fiscales, en supprimant les droits d’enregistrement et les droits de conservation foncière.
Il explique au quotidien que l’objectif est de réduire le fameux millefeuille fiscal, tout en rappelant que les promoteurs immobiliers se retrouvent à la fois à devoir payer des impôts qui vont directement dans les caisses de l’État, en plus des impôts locaux destinés aux collectivités locales des lieux d’implantation de chantiers.
Lire aussi : Immobilier : quelle ville a augmenté ses prix au T2-2024?
Une autre préoccupation a été soulevée par la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI), elle concerne des aménagements du nouveau programme d’aides directes au logement. Lancé récemment, ce programme ne prend en compte que les biens immobiliers réalisés à partir de 2023. Alors que beaucoup de promoteurs avaient des stocks qui datent d’avant l’entrée en vigueur de ce nouveau dispositif.
Ces derniers souhaitent un élargissement des critères de sélection pour inclure les logements datant de 2022 ou 2021, ce qui contribuera à un rapide écoulement de ces biens, mais surtout à répondre à la forte demande. Le programme devrait donc être reconduit dans le PLF 2025, et vise à toucher 110.000 familles par an.
Les promoteurs peinent à trouver un foncier rentable
Les promoteurs ont aussi soulevé l’épineuse question du foncier. Ils soulignent qu’il est devenu quasiment impossible de trouver du foncier rentable en milieu urbain dans certaines grandes villes comme Casablanca, Rabat. La disponibilité exploitable se trouve parfois en zones périphériques, à des dizaines de kilomètres du centre-ville, relate le quotidien.
L’expert immobilier confie à nos collègues que «le prix du foncier a énormément augmenté. Beaucoup de promoteurs vendent à perte sur les logements à 300.000 dirhams. Ils ne sont rentables qu’entre 350.000 et 700.000 dirhams».
En outre, il plaide pour une exemption des droits d’enregistrement aussi bien aux acquéreurs qu’aux promoteurs. De quoi faciliter encore davantage le dispositif d’aides au logement.
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