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PLF 2025 : le foncier, un catalyseur d’investissement et de développement durable

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Le rapport sur le foncier public mobilisé pour l’investissement publié par le ministère de l’Économie et des Finances dans le cadre du projet de loi de Finances pour l’année budgétaire 2025, présente un bilan encourageant de la mobilisation du patrimoine foncier de l’État au titre des exercices 2023 et au premier semestre 2024. L’objectif affiché était de mettre en valeur les terres publiques en vue de stimuler l’investissement et de favoriser un développement socio-économique équilibré. Les résultats obtenus démontrent des avancées significatives, avec des chiffres qui illustrent l’efficacité de cette stratégie.

Face à la pression sur le foncier, l’État a lancé une stratégie pour valoriser ses terres. C’est ce qu’a révélé le rapport sur le foncier public mobilisé pour l’investissement publié par le ministère de l’Économie et des Finances dans le cadre du projet de loi de Finances pour l’année budgétaire 2025. Le document souligne que plusieurs actions ont été menées en 2023 et se sont poursuivies au cours du premier semestre de l’année 2024.

Il s’agit d’optimiser l’utilisation des terres publiques afin d’attirer des investissements privés et publics, renforcer la transparence et l’efficacité des procédures d’attribution, et promouvoir une répartition géographique équilibrée des terres mobilisées. Cette approche vise à mieux répondre aux enjeux fonciers actuels. Le souhait du gouvernement est de réduire les inégalités régionales tout en facilitant l’accès au foncier pour les projets industriels, agricoles, de logement et de tourisme.

En 2023, une superficie de plus de 28.000 hectares de terres a été allouée pour différents projets d’investissement. Ce qui a représenté une augmentation de 5% par rapport à l’année précédente. Parmi ces terres, environ 68% ont été destinées à des projets agricoles, reflétant l’engagement du gouvernement à soutenir la filière agro-industrielle, considérée comme un pilier du développement économique.

En termes financiers, la valorisation des terres mobilisées a généré plus de 800 millions de dirhams d’investissements directs, un montant en hausse de 12% par rapport à 2022. Le gouvernement a également accordé des incitations fiscales pour un montant total de 120 millions de dirhams, principalement dans les zones rurales, pour encourager les projets créateurs d’emplois.

PLF 2025 : évolution de la charge de la compensation

En 2024, la dynamique a été maintenue puisqu’en premier semestre, un total de 15.500 hectares de terres publiques ont été mobilisés, soit une augmentation de 2,35% par rapport à la même période en 2023. Le gouvernement attribue ce succès à la simplification des procédures d’attribution des terres et à l’introduction de mesures incitatives pour les investisseurs, notamment dans les régions à fort potentiel économique.

Ces chiffres indiquent une hausse de l’investissement industriel, avec plus de 60% des terres allouées à ce secteur au cours de ce semestre. L’objectif du gouvernement est de diversifier les investissements en réduisant la dépendance de l’économie à l’agriculture. Pour ce faire, il encourage l’émergence d’une industrie locale compétitive.

Impacts économiques et sociaux : une dynamique positive

La mobilisation du foncier de l’État a généré des impacts économiques significatifs. En 2023, les projets réalisés sur les terres mobilisées ont permis de créer plus de 15.000 emplois directs, et le premier semestre de 2024 a enregistré près de 8.000 nouveaux emplois. Ces chiffres traduisent volonté de réduire le chômage, notamment dans les zones rurales et les régions en développement.

En outre, l’État a lancé des partenariats public-privé (PPP) pour des projets stratégiques, comme dans l’agro-industrie et le logement social. Ces initiatives ont permis une meilleure valorisation des terres et une répartition équitable des ressources entre le public et le privé.

Parmi les zones qui ont le plus bénéficié de ces investissements, on retrouve les régions de l’Oriental et du Souss-Massa, où plus de 35% des terres mobilisées ont été attribuées. Cette politique régionale vise à réduire les disparités territoriales, mais également à soutenir les activités économiques locales.

La répartition des terres mobilisées a été réalisée de manière stratégique pour répondre aux besoins des différents secteurs. En 2023, 68% des terres publiques ont été allouées à l’agriculture, mettant l’accent sur l’agro-industrie et les projets à haute valeur ajoutée. De plus, 20% ont été destinés à l’industrie, avec un focus sur les énergies renouvelables et les nouvelles technologies. Enfin, 12% des terres ont été réservées aux projets de logement et de développement urbain, répondant ainsi aux enjeux contemporains.

Au premier semestre de 2024, cette répartition a légèrement évolué avec une hausse de 4% des terres attribuées à l’industrie, témoignant de la volonté du gouvernement de diversifier les secteurs d’investissement. Le secteur du tourisme a également enregistré une mobilisation de 3% des terres, avec des projets phares axés sur l’écotourisme et le tourisme rural.

Malgré les avancées, plusieurs défis demeurent. La sécurisation foncière reste une préoccupation majeure, en particulier dans les zones rurales où des conflits liés à l’appropriation des terres persistent. Le gouvernement prévoit de renforcer le cadre juridique et de déployer des mesures pour améliorer la transparence dans l’attribution des terres. À cela s’ajoute, la lenteur administrative qui freine parfois la concrétisation des projets. Pour y remédier, l’État a lancé une initiative de digitalisation des procédures, qui vise à réduire les délais et à simplifier les démarches pour les investisseurs.

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