Akhannouch rencontre les partis d’opposition © DR
Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a rencontré, mardi 25 octobre, les secrétaires généraux et représentants des principaux partis de l’opposition.
Cette première réunion du chef de la majorité avec les chefs des partis de l’opposition a connu la participation de Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Mohand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire (MP), Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et Jamaâ Moatassim, secrétaire général-adjoint du Parti de la justice et du développement (PJD), son secrétaire général Abdelilah Benkirane s’étant absenté.
D’autres partis d’opposition n’ont pas participé à cette réunion, à l’instar du Parti socialiste unifié (PSU) de Nabila Mounib.
Lire aussi : Akhannouch : l’amélioration du niveau de vie des Marocains est la boussole guidant l’action gouvernementale
Consolidation des fondements de l’État social
À travers son compte officiel sur Twitter, le chef de la coalition gouvernemental a indiqué que cette rencontre «a été l’occasion d’évoquer la situation économique et sociale de notre pays, et d’étudier les grandes lignes du projet de loi de Finances 2023, qui comporte des mesures concrètes qui consolident les fondements de l’État social».
La réunion «a également été l’occasion de faire le point sur le travail du gouvernement au cours de la première année de son mandat et de discuter avec les responsables et les représentants de ces partis de leurs préoccupations concernant les priorités économiques, sociales et des droits de l’Homme», a-t-il ajouté.
«Lors de cette rencontre, qui s’est déroulée dans une ambiance positive marquée par le respect mutuel, nous avons convenu de renouveler la rencontre, pour parler de sujets particuliers ou généraux, dans l’intérêt du pays et des citoyens», s’est-il félicité.
Une rencontre «fructueuse»
De son côté, Nabil Benabdellah, a qualifié la rencontre de «fructueuse», ajoutant qu’il a été procédé à un examen du travail accompli par l’exécutif dans les domaines sociaux et économiques.
«Le chef de l’exécutif a passé en revue les difficultés qui ont marqué la première année du travail du gouvernement, ainsi que les mesures prises et prévues pour l’année prochaine, outre les perspectives à l’horizon des trois prochaines années», a-t-il indiqué dans une déclaration au site arabophone Hespress.
Le responsable a, en outre, relevé que les partis de l’opposition ont soulevé des questions relatives aux secteurs sociaux, notamment ceux de l’éducation et de la santé, en plus de la relance de l’économie nationale. Il a indiqué, par ailleurs, que «des propositions et des lacunes ont également été examinées dans les domaines de la démocratie, de l’égalité, des libertés et des droits de l’Homme».
Dans son communiqué, le PPS a salué l’engagement du chef de la majorité gouvernementale à tenir des réunions similaires dans le but de se concerter avec l’opposition. Cela est «de manière à renforcer la culture des bonnes pratiques démocratiques en vue de consacrer les rôles tant de la majorité que de l’opposition», est-il souligné dans le communiqué du parti de gauche.
Lire aussi : Grand oral d’Akhannouch : ce qu’il faut retenir
Un dialogue régulier entre la majorité et l’opposition est exigé
Contacté par LeBrief, Hicham Berjaoui, politologue et professeur à l’université Cadi Ayyad de Marrakech, note que la Constitution de 2011 donne à l’opposition parlementaire des pouvoirs considérables pour contrôler l’action gouvernementale.
La bonne marche de la démocratie représentative exige, ainsi, un dialogue régulier entre la majorité détentrice du pouvoir gouvernemental et l’opposition pour consacrer le caractère participatif et inclusif des processus de prise de décision, a-t-il expliqué.
Aussi, a-t-il poursuivi, la coordination entre les deux protagonistes permet d’éviter une certaine monopolisation de la décision publique par les majorités arithmétiques.
En dernier lieu, il y a des dossiers stratégiques de l’État qui transcendent les clivages politiques et nécessitent, de ce fait, des actions communes et coordonnées, conclut Berjaoui.
Quelle année politique !
Dossier - 2024 s’inscrit pour le Maroc comme l'année du changement pour de meilleures perspectives. 12 mois de défis.
Mouna Aghlal - 31 décembre 2024Le Roi adresse un message de condoléances à Biden suite au décès de Jimmy Carter
Politique - Le roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances à Biden suite au décès de Jimmy Carter.
Rédaction LeBrief - 30 décembre 2024«Pour renforcer la diplomatie parlementaire, plusieurs pistes méritent d’être explorées», Nadia Bouaida
Politique - Nadia Bouaida : « une attention particulière devrait être accordée à la dynamisation des groupes d’amitié parlementaire ».
Sabrina El Faiz - 30 décembre 2024L’application de la norme Euro 6 reportée
Politique - L'application de la norme Euro 6 sur les véhicules de transport en commun et de marchandise est reportée de 2 ans
Mouna Aghlal - 30 décembre 2024Parlement : la diplomatie de l’ombre
Dossier - À l’instar d’un pur-sang arabe, le Parlement avance toujours, rectifiant ses virages au besoin. Immersion dans un univers parallèle.
Sabrina El Faiz - 28 décembre 2024Conseil de gouvernement : Ouahbi présente un exposé sur la mise en œuvre du Code de la famille
Politique - Abdellatif Ouahbi, a présenté, devant le Conseil de gouvernement, un exposé sur la mise en œuvre des propositions.
Rédaction LeBrief - 26 décembre 2024Code de la famille : le RNI salue l’approche royale
Politique - Le parti a réuni sa commission interne dédiée à la révision du Code de la famille et a communiqué quatre axes.
Mouna Aghlal - 26 décembre 2024Réforme du Code de la famille : ce qu’en pensent les camarades
Politique - Le PPS met en garde contre toute exception qui pourrait compromettre l’élan de modernisation du Code de la famille.
Sabrina El Faiz - 26 décembre 2024Bourita reçoit le président de l’Assemblée nationale de la Mauritanie
Politique - Le Maroc et la Mauritanie confirment leur volonté de renforcer leurs relations, comme en témoigne la rencontre entre Bourita et Bemba Meguett.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024CDM 2030 : la BAD investit 650 M€ au Maroc
Politique - Le président de la BAD, a annoncé l’élaboration d’un projet de financement de 650M d’euros, destiné au développement des infrastructures ferroviaires et aéroportuaires du Royaume.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024Les dessous de la carte
Dossier - Prononcé devant le Parlement du Maroc le 29 octobre, quels secrets, quelles promesses, quelle histoire se cache derrière le discours d'Emmanuel Macron ?
Sabrina El Faiz - 2 novembre 2024Quelle année politique !
Dossier - 2024 s’inscrit pour le Maroc comme l'année du changement pour de meilleures perspectives. 12 mois de défis.
Mouna Aghlal - 31 décembre 2024PLF 2025 : des réformes pour un avenir social plus équitable
Politique - Le projet de loi de finances (PLF) pour l'exercice 2025 met en avant un ensemble de mesures visant à consolider l’État social.
Farah Nadifi - 22 novembre 2024PLF 2025 : 231 amendements examinés par la Chambre des conseillers
Politique - La Commission des finances de la Chambre des conseillers a reçu 231 amendements sur la première partie du Projet de Loi de Finances (PLF) 2025. Parmi eux, 66 ont été acceptés, 55 rejetés et 110 retirés. La majorité des propositions portaient sur le volet fiscal (177 amendements), suivi des volets douanier et divers.
Rédaction LeBrief - 4 décembre 2024Réforme du Code de la famille : ce qu’en pensent les camarades
Politique - Le PPS met en garde contre toute exception qui pourrait compromettre l’élan de modernisation du Code de la famille.
Sabrina El Faiz - 26 décembre 2024