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PLF 2023 : Akhannouch rencontre les partis d’opposition

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Akhannouch rencontre les partis d’opposition © DR

Situation économique et sociale du Maroc, projet de loi de Finances 2023, bilan d’une année de l’action gouvernementale et priorités du mandat de l’exécutif pour les trois prochaines années. Tels sont les sujets phares abordés par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, lors de sa toute première rencontre avec les secrétaires généraux et représentants des partis de l’opposition. Qu’en est-il de la portée d’une telle rencontre ?

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a rencontré, mardi 25 octobre, les secrétaires généraux et représentants des principaux partis de l’opposition.

Cette première réunion du chef de la majorité avec les chefs des partis de l’opposition a connu la participation de Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Mohand Laenser, secrétaire général du Mouvement populaire (MP), Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et Jamaâ Moatassim, secrétaire général-adjoint du Parti de la justice et du développement (PJD), son secrétaire général Abdelilah Benkirane s’étant absenté.

D’autres partis d’opposition n’ont pas participé à cette réunion, à l’instar du Parti socialiste unifié (PSU) de Nabila Mounib.

Lire aussi : Akhannouch : l’amélioration du niveau de vie des Marocains est la boussole guidant l’action gouvernementale

Consolidation des fondements de l’État social

À travers son compte officiel sur Twitter, le chef de la coalition gouvernemental a indiqué que cette rencontre «a été l’occasion d’évoquer la situation économique et sociale de notre pays, et d’étudier les grandes lignes du projet de loi de Finances 2023, qui comporte des mesures concrètes qui consolident les fondements de l’État social».

La réunion «a également été l’occasion de faire le point sur le travail du gouvernement au cours de la première année de son mandat et de discuter avec les responsables et les représentants de ces partis de leurs préoccupations concernant les priorités économiques, sociales et des droits de l’Homme», a-t-il ajouté.

«Lors de cette rencontre, qui s’est déroulée dans une ambiance positive marquée par le respect mutuel, nous avons convenu de renouveler la rencontre, pour parler de sujets particuliers ou généraux, dans l’intérêt du pays et des citoyens», s’est-il félicité.

Une rencontre «fructueuse»

De son côté, Nabil Benabdellah, a qualifié la rencontre de «fructueuse», ajoutant qu’il a été procédé à un examen du travail accompli par l’exécutif dans les domaines sociaux et économiques.

«Le chef de l’exécutif a passé en revue les difficultés qui ont marqué la première année du travail du gouvernement, ainsi que les mesures prises et prévues pour l’année prochaine, outre les perspectives à l’horizon des trois prochaines années», a-t-il indiqué dans une déclaration au site arabophone Hespress.

Le responsable a, en outre, relevé que les partis de l’opposition ont soulevé des questions relatives aux secteurs sociaux, notamment ceux de l’éducation et de la santé, en plus de la relance de l’économie nationale. Il a indiqué, par ailleurs, que «des propositions et des lacunes ont également été examinées dans les domaines de la démocratie, de l’égalité, des libertés et des droits de l’Homme».

Dans son communiqué, le PPS a salué l’engagement du chef de la majorité gouvernementale à tenir des réunions similaires dans le but de se concerter avec l’opposition. Cela est «de manière à renforcer la culture des bonnes pratiques démocratiques en vue de consacrer les rôles tant de la majorité que de l’opposition», est-il souligné dans le communiqué du parti de gauche.

Lire aussi : Grand oral d’Akhannouch : ce qu’il faut retenir

Un dialogue régulier entre la majorité et l’opposition est exigé

Contacté par LeBrief,  Hicham Berjaoui, politologue et professeur à l’université Cadi Ayyad de Marrakech, note que la Constitution de 2011 donne à l’opposition parlementaire des pouvoirs considérables pour contrôler l’action gouvernementale.

La bonne marche de la démocratie représentative exige, ainsi, un dialogue régulier entre la majorité détentrice du pouvoir gouvernemental et l’opposition pour consacrer le caractère participatif et inclusif des processus de prise de décision, a-t-il expliqué.

Aussi, a-t-il poursuivi, la coordination entre les deux protagonistes permet d’éviter une certaine monopolisation de la décision publique par les majorités arithmétiques.

En dernier lieu, il y a des dossiers stratégiques de l’État qui transcendent les clivages politiques et nécessitent, de ce fait, des actions communes et coordonnées, conclut Berjaoui.

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