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Les autorités ont encerclé, lundi 16 octobre, le siège de la Confédération démocratique du travail (CDT) pour empêcher les pilotes de ligne de créer leur propre syndicat.
Pour rappel, en 2020, l’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL) avait été dissoute pour avoir incité ses membres à faire grève, une activité réservée aux organisations syndicales.
Cette dissolution faisait suite à un conflit avec Royal Air Maroc (RAM), qui avait licencié 140 employés, dont 65 pilotes et commandants de bord, en raison de la crise provoquée par la pandémie de la Covid-19. L’AMPL avait qualifié la démarche de RAM d’injustifiée, estimant qu’une réduction des salaires aurait suffi.
Par ailleurs, l’Association avait tenté de négocier et même menacé de faire grève si ses doléances sont rejetées. En réponse, le tribunal civil de première instance de Casablanca avait toutefois ordonné, en novembre 2020, la dissolution de l’AMPL. Il a aussi imposé la fermeture de son siège en réponse à une plainte déposée par RAM.
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