Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Le secteur des auto-écoles est en ébullition. Les professionnels de la conduite expriment leur mécontentement face aux récentes modifications apportées au processus d’obtention du permis de conduire. L’enjeu de ces contestations réside dans l’opposition aux décisions de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA), jugées précipitées et maladroites par les acteurs du secteur.
Les propriétaires et les formateurs d’auto-écoles joignent leurs forces pour critiquer ce qu’ils considèrent être des scandales et une gestion défectueuse, compromettant ainsi la qualité de la formation à la conduite au Maroc. Leur protestation résonne comme un désaccord profond avec les réformes initiées, qu’ils jugent déconnectées des réalités pratiques du terrain.
Lire aussi : Permis de conduire : après le mécontentement, la NARSA réagit
La NARSA et auto-écoles en désaccord
L’introduction du nouveau système d’examen pour l’obtention du permis de conduire a rapidement provoqué un mécontentement généralisé. Dès sa mise en œuvre, des taux d’échec extrêmement élevés ont été observés, atteignant parfois 100% dans certaines villes. Les candidats, surpris par la complexité des questions, ont souligné un écart important entre le contenu des examens et les enseignements dispensés dans les auto-écoles. L’augmentation du nombre de questions, de 600 à 1.000, a également été un facteur aggravant, rendant les examens particulièrement difficiles.
Lire aussi : Permis de conduire : annulation des premiers résultats
Les professionnels des auto-écoles ont, eux-aussi, fait part de leur frustration. Ils dénoncent la précipitation avec laquelle la réforme a été mise en œuvre, sans une coordination adéquate ni une consultation préalable avec eux. Ce manque de communication est interprété comme une négligence de leur expertise et une sous-estimation de leur rôle crucial dans le processus de formation des conducteurs.
Face aux critiques, la NARSA, à l’origine de la réforme, a maintenu que le nouveau système d’examen était conçu pour élever le standard de compétences des conducteurs, suggérant que les faibles taux de réussite reflètent ces exigences élevées. Cependant, cette explication n’a pas convaincu les professionnels des auto-écoles, qui perçoivent cette réforme comme une contrainte imposée et une remise en question de leur crédibilité.
Un appel au dialogue et à la révision
Les professionnels des auto-écoles montent au créneau. Visiblement, ils semblent s’engager dans une série de manifestations jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte. En effet, ils expriment leur mécontentement face à ce nouveau système d’examen pour l’obtention du permis de conduire, critiquant surtout leur exclusion du processus d’élaboration des questions théoriques. Cette démarche est jugée inacceptable par ces professionnels qui estiment qu’elle nuit à la qualité de l’enseignement dispensé.
Leur frustration porte aussi sur la sélection des questions de l’examen, qu’ils trouvent non représentatives du contenu enseigné dans les auto-écoles. Ils soulignent le décalage entre la nouvelle plateforme d’examen et les besoins réels des apprenants, ce qui, selon eux, témoigne d’une méconnaissance des réalités du secteur de la formation à la conduite.
Ainsi, les formateurs et propriétaires d’auto-écoles demandent une refonte du système d’examen. Ils appellent à un dialogue ouvert avec la NARSA pour repenser l’approche de l’examen et proposent une baisse du seuil de réussite, suggérant un ajustement de la note de passage de 32 à 30 sur 40.
Enfin, ces professionnels plaident pour la suppression des questions qu’ils jugent non pertinentes et réclament l’intégration de nouvelles questions alignées sur les tests pratiques. Une démarche qui vise, disent-ils, à assurer une évaluation plus juste et représentative des connaissances acquises par les candidats.
Temps de lecture : 4 minutes
Enfants et numérique : entre rêves et dangersLe numérique, omniprésent dans nos vies, représente à la fois une promesse et une menace pour les enfants. Il favorise la créativité, l’appr… |
Stress au travail au Maroc, un défi insurmontable ?Le rapport 2024 de Gallup sur l’état du lieu de travail mondial met en lumière des tendances globales sur l’engagement des employés, leur sa… |
Le Maroc au cœur des routes migratoiresLe rapport 2024 de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les migrations internationales met en lumière de… |
Heures sup des enseignants dans les écoles privées : un sentiment de déjà vuMohamed Saad Berrada, ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et des sports, a annoncé que les enseignants peuvent … |
Les avocats reprennent le chemin des tribunauxL’Association des Barreaux des Avocats du Maroc, a décidé de suspendre la grève. Cette annonce intervient après deux réunions tenues le mini… |
Comment la population marocaine a-t-elle évolué de 1960 à 2024 ?Le dernier recensement général de la population et de l’habitat de 2024 (RGPH 2024), publié par le Haut-Commissariat du plan (HCP), a permis… |
Santé : retour sur la grève des médecins internes et résidentsLa Commission nationale des médecins internes et résidents (CNIR) monte au créneau. Ils ont décidé de déclencher une grève les 7 et 8 novemb… |
PLF 2025 : le Maroc mise sur l’égalité des genresLe Maroc poursuit ses efforts pour atteindre l’égalité des genres à travers un dispositif de Budgétisation sensible au genre (BSG), un cadre… |
bonjour
nous jouons avec le feu , les détenteurs de l’agrément d’auto école doivent être des personnes qualifiées et non des illétrés, on ne donne pas un papier à des gens qui nous fabriquent des machines à tuer , on est en face à un phénomene de SIBA personne ne veut se soumettre aux régles , la NARSA doit tenir bon c’est dans l’interet de 40 millions de marocains et marocaines
cordialement