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Régulation, pluralisme et équité territoriale en matière de déploiement des services de radio et de télévision. Tel est l’essentiel du nouveau rapport de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) au titre de l’année 2021. Publié en arabe, amazighe et en français, ce rapport dresse le bilan de l’activité de l’Instance au titre de cette année. Il analyse également les indicateurs les plus pertinents pour évaluer l’évolution du paysage audiovisuel national.
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56 décisions en 2021
Le rapport indique que l’une des principales attributions du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) est de délibérer et statuer sur les plaintes reçues de tiers au sujet des contenus audiovisuels diffusés. Ceux-ci pourraient, selon la HACA, s’écarter des exigences légales et des cahiers des charges applicables aux services de radio et de télévision. Aussi, le CSCA est habilité à s’autosaisir au sujet desdits contenus.
Ainsi, suite à des plaintes reçues de tiers ou sur auto-saisines en matière de régulation des contenus audiovisuels, le Conseil a pris 56 décisions relatives aux programmes diffusés par les radios et télévisions publiques et privées, contre 79 en 2020.
Les plaintes reçues par la HACA portent sur des problématiques très diversifiées. Elles sont initiées essentiellement par les individus et les associations. Comme lors des années précédentes, l’honnêteté et l’équilibre de l’information et des programmes restent en tête des problématiques traitées par le CSCA en 2021, note le rapport.
Suivi du pluralisme d’expression
Le rapport relève que la HACA, conformément à l’article 165 de la Constitution, veille au respect du pluralisme d’expression des courants d’opinion et de pensée dans le domaine de l’audiovisuel, tant en périodes électorales qu’en dehors de ces périodes.
Dans ce cadre, poursuit la même source, le CSCA a encadré par sa Décision n° 37-21, le pluralisme de l’expression politique dans les services de communication audiovisuelle durant les élections législatives, communales et régionales 2021 sur une période de 38 jours. Cette période a fait l’objet, selon le rapport, d’un suivi particulier, dont les principaux résultats ont été détaillés dans le Rapport annuel.
En outre, pour la même année, les relevés trimestriels du pluralisme, établis hors de la période électorale, révèlent que plus de 962 heures ont été consacrées par les médias audiovisuels aux interventions des personnalités publiques. 39,51% de ce volume horaire global a concerné la prise de parole des acteurs politiques dans le cadre des émissions d’information monitorées. Le pourcentage est de 36,84% pour les acteurs associatifs, 17,79% pour les acteurs professionnels et 5.86% pour les acteurs syndicaux.
S’agissant des interventions des femmes, en tant que personnalités publiques, elles ont représenté 18% du temps global de parole des personnalités publiques sur les services de télévision et de radio concernés, souligne le rapport. La même source note que le CSCA œuvre à la garantie et à la mise en application du principe de parité entre les hommes et les femmes dans les programmes d’information.
Assignation des fréquences
Par ailleurs, la HACA a identifié et assigné, au cours de l’année 2021, 59 fréquences de radio FM dans 39 localités au profit des opérateurs publics et privés. Cela intervient dans le cadre de la consolidation de l’équité territoriale en matière de déploiement des services de radio et de télévision.
Aussi, l’Instance a assigné à la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) deux nouvelles fréquences, pour la diffusion de la télévision numérique terrestre dans la province d’Al Hoceima.
Selon ce même rapport, l’offre audiovisuelle nationale comprenait, au 31 décembre 2021, 13 télévisions et 37 radios.
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