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L’armée russe contrôlerait la quasi-totalité de la province de Louhansk. Mais, les Ukrainiens continuent de nier. «Il y a toujours des combats dans deux villages», a assuré mercredi le gouverneur de la province, Serhi Haïdaï. Les Russes cherchent maintenant à conquérir la deuxième province du Donbass, celle de Donetsk, pour ainsi occuper l’intégralité de ce bassin minier et industriel. Pour cela, il leur faut prendre Sloviansk et Kramatorsk, ses deux plus grandes cités conservées par les Ukrainiens. Dans son rapport quotidien, l’Institute for the Study of War (ISW) constate que pour la première fois depuis le début du conflit, la Russie n’a pas revendiqué de gain territorial en Ukraine. Le think tank américain y voit le signe d’une possible «pause opérationnelle» de Moscou et continue d’expliquer que : «(…) les forces russes ont encore mené des assauts terrestres limités et infructueux sur tous les axes le 6 juillet. Ces tentatives ressemblent à une pause opérationnelle russe, ce qui n’implique pas la cessation complète des hostilités. Cela signifie, en l’occurrence, que les forces russes se limiteront probablement à des actions offensives de relativement petite envergure, tout en essayant de créer les conditions pour des offensives plus importantes».
Cette semaine à Bali, les ministres des Affaires étrangères des pays du G20 se réunissent pour préparer le sommet des dirigeants des vingt puissances prévu en novembre. L’Indonésie, qui met en avant une politique de non-alignement, a invité les présidents russe, Vladimir Poutine, et ukrainien, Volodymyr Zelensky, au sommet du G20. Toutefois, l’Union européenne refuse que le G20 serve de «plate-forme de propagande» pour Moscou. «La guerre effroyable contre l’Ukraine et les conséquences de l’agression de la Russie seront abordées au cours de ces réunions, mais nous ne permettrons pas que Moscou utilise le G20 comme une plate-forme pour sa propagande», a déclaré Nabila Massrali, porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, au cours du point de presse quotidien de la Commission européenne. «La participation de la Russie à un haut niveau peut constituer une menace pour la crédibilité, l’efficacité et la pertinence du G20», a-t-elle mis en garde.