Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Les groupes parlementaires de l’USFP, du MP, du PPS et du PJD protestent contre «l’absence du Chef du gouvernement du Parlement» et son «manque d’interaction avec l’institution législative». Ils ont été unanimes à souligner le manque d’assiduité du chef de gouvernement et ses absences répétitives des séances mensuelles, malgré leur importance.
«Nous tenons donc à appeler le chef du gouvernement à respecter ce rendez-vous constitutionnel, puisque la Loi fondamentale lui impose de répondre présent une fois par mois pour répondre aux questions des parlementaires. Par ailleurs, nous sollicitons ce dernier pour présenter le bilan de son gouvernement devant le Parlement dans les plus brefs délais afin qu’on puisse évaluer les réalisations de cet Exécutif qui ne cesse de répéter qu’il travaille plus qu’il ne parle», ont affirmé les groupes parlementaires dans une déclaration à la presse.
Par ailleurs les partis de l’opposition ont aussi noté l’absentéisme de certains membres du gouvernement et de leur faible interaction avec les questions écrites et orales. Pour faire face au manque d’assiduité de certains ministres, les opposants exigent plus de mobilisation et de pression ainsi que de faire appel à tous «les recours possibles pour renforcer le contrôle de l’action gouvernementale en partant du rôle attribué à l’opposition comme instrument de contrôle responsable et citoyen».
Les quatre partis dénoncent la mainmise du gouvernement sur l’action législative. Ils n’ont pas caché leur mécontentement quant au rejet par le gouvernement des propositions de loi déposées ainsi que la non-tenue des réunions des commissions permanentes dans les délais légaux fixés par le règlement intérieur pour étudier les propositions de loi. À cet égard, l’opposition se dit décidée à poursuivre sa mobilisation pour défendre les initiatives parlementaires.
«Nous avons décidé au cours de cette réunion de poursuivre notre engagement à défendre les initiatives législatives émanant des élus de la Nation, tout en dénonçant la poursuite de l’interaction négative du gouvernement avec les initiatives législatives, ce qui constitue un empiétement sur le rôle et les missions du Parlement en tant qu’institution législative. Pourtant, les dispositions de l’article 24 de la loi organique relative à l’organisation et à la conduite des travaux du gouvernement sont claires. Elles prévoient que les membres du gouvernement sont tenus de participer aux travaux des commissions permanentes pour examiner les projets et propositions de loi et d’exprimer leurs positions», précise Driss Sentissi, chef du groupe parlementaire du MP à la chambre des représentants.
Temps de lecture : 3 minutes
Le Conseil de gouvernement approuve des propositions de nomination à des fonctions supérieuresLe Conseil de gouvernement a approuvé, jeudi à Rabat, des propositions de nomination à des fonctions supérieures, conformément aux dispositi… |
Interpol : le Maroc élu vice-président pour l’AfriqueLe Maroc a été élu, ce jeudi 7 novembre 2024, vice-président d’Interpol pour l’Afrique, lors des élections du comité exécutif de l’organisat… |