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L’ouverture de la deuxième session de l’année législative 2023-2024 a vu la réélection du candidat du Rassemblement national des indépendants (RNI), Rachid Talbi Alami, vendredi, au poste de président de la Chambre des représentants pour la période restante de l’actuelle législature.
Le candidat de la majorité parlementaire, a recueilli 264 voix sur les 324 exprimées contre 23 pour son adversaire Abdellah Bouanou, président du groupement parlementaire du Parti justice et développement (PJD), et 37 bulletins nuls.
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L’élection du président de la Chambre des représentants pour le reste de la législature parlementaire (2021-2026), s’est déroulée conformément aux dispositions du règlement intérieur de la Chambre qui stipule que le président est élu en début de législation puis à la 3ème année, de celle-ci lors de la session d’avril, et pour la période restante à courir de ladite législature, en application des dispositions de l’article 62 de la Constitution.
Un code de déontologie parlementaire
Plusieurs chantiers attendent Rachid Talbi Alami, parmi lesquels l’adoption du code de déontologie parlementaire, conformément aux hautes orientations royales énoncées dans le message adressé par le roi Mohammed VI aux participants du symposium de la commémoration du 60e anniversaire de la constitution du premier Parlement élu au Maroc.
Dans son allocution, le Souverain avait demandé une normalisation de la vie parlementaire par l’adoption d’un « code de déontologie qui soit juridiquement contraignant pour les deux Chambres de l’institution législative, en créant une synergie entre la pratique de la démocratie représentative et celle de la démocratie participative ».
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Il avait aussi invité la classe politique à mettre de côté leurs intérêts partisans au profit des intérêts supérieurs de la nation et des citoyens marocains. En outre, le roi Mohammed avait souligné la nécessité de favoriser l’accès accru des femmes et des jeunes aux institutions représentatives. Tout en ajoutant que ceci constitue un défi pour moraliser l’action parlementaire.
Il faut noter que les recommandations du roi Mohammed VI sont érigées en priorité. Lors de la première prise de parole après sa réélection, le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a appelé les partis à travailler ensemble au service du pays et de ses aspirations sous la conduite du Souverain vers de meilleurs perspectives de progrès et de prospérité économiques, « consacrant une renaissance civilisationnelle marocaine ouverte au monde ».
La réforme du Code de la famille, une priorité royale
Rachid Talbi Alami souligne que cette deuxième session de la troisième année se présente avec de nombreux défis. C’est pourquoi, il exige la convergence des efforts de chacun, en fonction de ses compétences constitutionnelles et institutionnelles, afin de mener à bien les missions assignées, «avec le professionnalisme nécessaire pour faire du Parlement un contributeur actif à la dynamique de réformes et de développement».
Le président de la Chambre des représentants a annoncé que l’agenda législatif sera chargé pour son second mandat, et nécessitera une mobilisation collective pour la réussite des grands projets initiés par le Roi, en particulier la réforme du Code de la famille, à laquelle, il accorde une importance capitale.
Toujours dans le même sillage, le président a déclaré la volonté du parlement à contrôler les actions du gouvernement en se basant sur ces succès en matière de législation et d’évaluation de politique publique.
Report de la présentation du bilan de mi-mandat du gouvernement
Mais pour ce faire, les parlementaires devront attendre encore. Parce que la présentation du bilan à mi-mandat du gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch devant les deux chambres, prévue ce mercredi, a été reportée à une date ultérieure non précisée. Ce report est motivé par des retards notés dans le renouvellement des instances de la Chambre des représentants, une procédure habituelle au mi-mandat.
En dépit de la réélection de son président, la chambre basse doit encore procéder à la nomination d’un nouveau bureau, de présidents pour les commissions permanentes, ainsi que, potentiellement, de nouveaux présidents pour les groupes et groupements parlementaires. Ce contretemps administratif a nécessité le report de cette importante présentation gouvernementale
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