chambre-des-représentants. © Dr
Dans le cadre de la lutte contre la corruption, la Cour constitutionnelle a démis plusieurs parlementaires de leurs fonctions. Pour certaines provinces, elle a convoqué des élections partielles dans certaines circonscriptions. Parmi les formations politiques qui ont été touchées par ces bouleversements, on peut citer le Rassemblement national des indépendants (RNI) qui a vu cinq de ses parlementaires déchus. Juste après lui, viennent les partis l’Union constitutionnelle (UC) et le Parti authenticité et modernité (PAM), qui ont chacun quatre députés épinglés.
Concernant l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et le parti du Mouvement populaire (MP), ces formations comptent trois parlementaires chacun dans les rangs des accusés. Enfin, l’Istiqlal, le Mouvement social-démocrate et le PPS ont chacun un député concerné.
Lire aussi : Mouvement Damir : lettre ouverte à Akhannouch
Le politologue Driss Aissaoui estime que l’adoption d’une charte d’éthique pour les parlementaires ne va pas changer grand-chose dans le comportement des élus marocains. « Quand on parle de corruption, et les experts le savent, on ne peut pas parler de corruption sans véritablement poser la question de, est-ce que nous nous sommes d’accord ou pas, ? Mais en fin de compte ce n’est pas le code éthique qui va les empêcher de ne pas faire ce qu’il faut, c’est ça le problème. La plupart de ceux qui sont condamnés aujourd’hui et ceux qui ont été condamnés hier ou avant hier ou dans l’histoire de l’humanité, ce sont des gens qui ne respectent aucune règle éthique, pourquoi ? Parce que l’attirance vers le gain, non réglementaire, est une chose qui ne permet pas aux choses de changer, c’est ça le problème », souligne-t-il.
La corruption est un problème humain
Le politologue rappelle que la chose politique n’est pas du tout exempte de toute manifestation de corruption ou de comportement dilatoire. Cela fait que les parlementaires sont souvent cités dans des cas de graves corruptions, d’utilisations abusives des moyens financiers et des derniers publics, et surtout car ces mêmes parlementaires ou élus locaux sont chargés de gérer les finances des citoyens et des citoyennes. Aujourd’hui, le Maroc compte plus d’une vingtaine de députés pris dans les filets de la justice pour des raisons illicites. « La corruption est sournoise et pousse les individus à chercher à gagner de l’argent même s’il faut détourner des deniers publics, ils le font, ils ne s’en inquiètent pas », déclare Aissaoui.
Selon lui, la corruption perdure parce que les hommes politiques trouvent toujours le moyen de ne pas répondre à leurs obligations sans prendre en considération le fait que leurs actes soient loin de tout questionnement. La plupart des personnes impliquées, « veulent être dans une meilleure posture que celle de leurs collègues ou rivaux et ce sont des choses qui restent comme ça ».
Lire aussi : Bilan de mi-mandat : l’opposition dénonce, le gouvernement réplique
Driss Aissaoui met en lumière l’ampleur du phénomène dans la société. « C’est un mal endémique qui casse les structures politiques, économiques, sociales de tous les pays. Ici, on est en train de parler de pays qui sont comme le Maroc, où les élus ont des difficultés à pouvoir justement agir et réagir de manière à donner le meilleur d’eux-mêmes et de gagner la meilleure place possible, parce qu’en réalité, l’argent légal n’est pas un argent qui fait réussir, c’est ça le problème». Il ajoute que ces personnes, de toutes les manières, quel que soit le salaire qu’on leur donne, les indemnités qu’ils gagnent dans le cadre de cette mission de représentation politique, cela ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c’est ce qu’ils peuvent gagner par dessous la table, par la corruption, déplore l’expert. Il reste donc très prudent quant à la capacité de la nouvelle charte d’éthique d’améliorer la situation.
Finances publiques : bilan de la SCRT à fin octobre 2024
Politique - Le ministère de l’Économie et des Finances a publié son rapport sur la situation des Charges et Ressources du Trésor (SCRT) à fin octobre 2024
Farah Nadifi - 21 novembre 2024Décarbonation : Le Maroc met en avant ses initiatives à Bakou
Politique - Le Maroc a mis en avant ses initiatives en matière de décarbonation et de lutte contre les effets du changement climatique lors d'un événement parallèle à la COP29, organisé mercredi à Bakou.
Farah Nadifi - 20 novembre 2024Akhannouch préside le premier CA de l’Agence nationale de soutien social
Politique - Le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé ce mercredi 20 novembre 2024 à Rabat la première réunion du Conseil d'Administration de l'Agence Nationale de Soutien Social (ANSS).
Farah Nadifi - 20 novembre 2024Les peines alternatives, désormais effectives
Politique - Aziz Akhannouch, a présidé aujourd’hui une réunion consacrée à l’opérationnalisation de la loi n°43.22 sur les peines alternatives.
Ilyasse Rhamir - 20 novembre 2024Le Maroc accueille la retraite du CDH de l’ONU à Rabat
Politique - Le Maroc organisera, les 21 et 22 novembre à Rabat, une Retraite du Conseil des Droits de l'Homme (CDH) des Nations Unies
Farah Nadifi - 20 novembre 2024Le tourisme inclusif, moteur du développement régional (Fatim-Zahra Ammor)
Politique - Le tourisme inclusif représente un «levier stratégique» essentiel pour le développement et l'intégration de toutes les régions.
Farah Nadifi - 20 novembre 2024Le Maroc réaffirme à Rome son soutien inébranlable à la cause palestinienne
Politique - Le Maroc a réitéré, ce mardi, son soutien constant et indéfectible à la cause palestinienne.
Farah Nadifi - 19 novembre 2024Anniversaire de la princesse Lalla Hasnaa : célébration de son engagement pour le développement durable
Politique - Le 19 novembre marque l'anniversaire de la princesse Lalla Hasnaa, reconnue pour son fort engagement en faveur du climat.
Rédaction LeBrief - 19 novembre 2024Mission de paix africaine : une forte délégation se rend en Ukraine et en Russie
Afrique, Monde, PolitiqueUne délégation diplomatique africaine ce 16 juin à Kiev pour rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky
Hajar Toufik - 16 juin 2023MAS 2024 : le double de nombre d’emplois dans le secteur aéronautique d’ici 2030
Politique - Lors du MAS 2024, Aziz Akhannouch, a souligné la vision claire du roi Mohammed VI.
Farah Nadifi - 31 octobre 2024Réforme de l’éducation : entre avancées concrètes et nouveaux projets ambitieux
Politique - Alors que le Maroc s’engage résolument dans la réforme de son système éducatif, les projets se multiplient dans diverses régions.
Farah Nadifi - 13 décembre 2024Célébration ce jeudi de l’anniversaire de la princesse Lalla Asmaa
Politique - La princesse Lalla Asmaa fête son anniversaire. L’occasion de revenir sur son engagement auprès des enfants sourds-muets.
Rédaction LeBrief - 29 septembre 2022PLF 2024 : place au débat !
Politique - La Chambre des représentants a été le théâtre d'un vif débat lors de la première séance de discussion générale sur le PLF 2024
Rédaction LeBrief - 27 octobre 2023Réformes majeures pour les agents pénitentiaires et l’administration
Politique - Le Conseil de gouvernement a approuvé le projet de décret n°2.24.1096 relatif au statut des agents de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion.
Ilyasse Rhamir - 19 décembre 2024Le roi Mohammed VI appelle à l’élaboration d’une feuille de route pour la régionalisation avancée
Politique - Lors des 2e Assises nationales de la régionalisation avancée, le roi Mohammed VI a souligné la nécessité d’élaborer une feuille de route claire pour la prochaine étape de ce chantier stratégique.
Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024