Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Le procès de Salim Berrada, un Marocain surnommé le « violeur de Tinder », s’est ouvert lundi à Paris. Une affaire qui secoue l’opinion publique et jette une lumière crue sur les dangers des rencontres en ligne.
Âgé aujourd’hui de 38 ans, l’accusé est arrivé en France à 20 ans. Il fait face à des allégations de viol et d’agression sexuelle émanant de plusieurs femmes, rencontrées principalement via des applications de rencontre entre 2015 et 2016.
Accusé par 17 femmes
Les témoignages de 13 femmes l’accusant de viol et de quatre autres d’agression sexuelle constituent le cœur du dossier. Thierry Fusina, le président de la Cour, a d’ailleurs souligné la cohérence troublante des méthodes employées par Berrada pour séduire ses victimes. Ces jeunes femmes, souvent rencontrées via des sites de rencontre, étaient attirées sous le faux prétexte de séances photo professionnelles.
En tant que photographe, Berrada aurait élaboré une méthode d’approche sophistiquée. Elle serait même consignée dans des fichiers Excel où figuraient des phrases d’accroche et des compliments, suivis d’invitations en masse. Les victimes, convaincues de leur singularité, étaient incitées à consommer de l’alcool. Ce qui engendrait en elles une ivresse rapide et, dans certains cas, la sensation d’avoir été droguées.
Salim Berrada conteste les accusations de viols
Face à ces allégations, Berrada a nié fermement les accusations de viol. Au cours de l’enquête, il a défendu la nature consensuelle de ces rencontres. L’accusé a même imputé les plaintes à des regrets tardifs ou à des concertations entre les accusatrices. Il reconnaît toutefois une addiction au sexe qu’il a ensuite requalifiée en tribunal comme une dépendance à « susciter le désir ». Il a également réfuté toute forme de soumission chimique. Bien que des traces de drogues et d’antihistaminiques aient été découvertes chez plusieurs victimes.
Après avoir été placé en détention provisoire en 2016, Berrada a passé deux ans et demi en prison avant d’être libéré sous contrôle judiciaire en 2019, avec interdiction de pratiquer la photographie. Cependant, l’activité soutenue de Berrada sur les applications de rencontre a de nouveau attiré l’attention des autorités judiciaires, conduisant à six nouvelles plaintes et à une réincarcération en juillet dernier pour des faits similaires, actuellement sous enquête.
Temps de lecture : 2 minutes
États-Unis : nouvelles nominations dans l’administration TrumpLe président élu Donald Trump a annoncé plusieurs nouvelles nominations dans son administration, qui prendra ses fonctions à la fin du mois … |
Espagne : une réforme pour régulariser les migrants en situation irrégulièreLe gouvernement espagnol a récemment adopté une réforme majeure de la loi sur les étrangers, visant à simplifier et accélérer la régularisat… |
Le G20 plaide pour la paixLors du sommet de Rio de Janeiro, le G20, présidé par le Brésil, a exprimé son soutien à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et au Liban, face … |
G20 : taxer les ultras riches pour un monde plus équitableLors du sommet du G20 à Rio de Janeiro, les chefs d’État ont adopté une résolution historique en faveur de la taxation des ultra-riches. Pro… |
Erasmus+ : 5 milliards d’euros pour les échanges éducatifs en 2025En 2025, l'Union européenne allouera 5 milliards d'euros au programme Erasmus+, destiné à soutenir les échanges éducatifs, les projets de co… |
COP29 : lancement de la déclaration pour la réduction du méthane provenant des déchets organiquesÀ Bakou, lors de la COP29, une Déclaration majeure sur la réduction des émissions de méthane issues des déchets organiques a été lancée, eng… |
COP 29 : les engagements de Bank Al-Maghrib pour réduire les risques climatiquesLes initiatives de Bank Al-Maghrib visant à réduire les risques climatiques dans le secteur bancaire ont été mises en lumière lors d'un side… |
Le sommet du G20 Social appelle à une gouvernance mondiale plus inclusive et durableLe sommet du G20 Social, qui s’est achevé samedi dernier à Rio de Janeiro, a remis au président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva une décl… |